Je l’ai annoncé il y a quelques jours par voie de presse : je serai candidat aux élections sénatoriales de septembre prochain.
Beaucoup avait été dit ou écrit sur le sujet mais il était encore trop tôt. Je le répète souvent, j’ai pour habitude de prendre les élections les unes après les autres et il y a deux mois encore, ce sont les cantonales qui primaient. Ce scrutin est passé, la donne est aujourd’hui différente et j’estime qu’il n’y avait pas lieu de faire attendre les grands électeurs plus longtemps : oui, je serai candidat pour défendre les intérêts des Pyrénées-Orientales mais aussi ceux de la région Languedoc-Roussillon toute entière.
Cette décision ne correspond pas à une nouvelle étape dans ma carrière mais à une suite logique de mon parcours. En visant le Sénat, je vise plus haut pour voir plus loin. Dans l’espace comme dans le temps, avec pour seul objectif de positionner le territoire que je défends encore plus fortement. Une fois encore, je parle des PO mais aussi de la région toute entière.
Alors que les élections qui se profilent sont lourdes d’enjeux, il y a urgence à défendre à Paris la voix des collectivités. En tant qu’ancien Président de Conseil général, en tant qu’actuel Président de Région, je pense pouvoir faire valoir mon expérience. Et je n’entends pas faire de la figuration au Sénat !
Que ce soit en matière de services publics, de lien social, de gestion de l’eau ou encore des énergies renouvelables, il y a beaucoup de dossiers à porter au plus haut niveau. Dans le même temps, il faut aussi redonner du sens à la décentralisation que l’actuel gouvernement détricote. Sans vouloir jouer sur les mots, j’y vois une question de « bon sens », la décentralisation allant dans le sens, justement, de l’histoire de l’organisation de la France. Si le pouvoir législatif est à Paris, ce sont nos collectivités qui ont la capacité et les moyens d’agir. Etre sénateur et Président de Région ? C’est tout à fait complémentaire.
Que ce soit au Conseil général 66, dans des instances comme le PNR des Pyrénées catalanes (64 communes), le Syndicat mixte Canigou grand site (37 communes), le Syndicat mixte pour la protection et la gestion des nappes (120 communes) ou sur des projets comme le futur parc marin des PO, je pense avoir fait la démonstration de ma capacité à rassembler au-delà des étiquettes partisanes et au nom de l’intérêt général. Un vote n’est jamais acquis d’avance mais je sais pouvoir compter sur certaines voix de droite, comme le laisse d’ailleurs entendre mon ami René Marquès dont je vous livre ci-dessous un récent courrier. Ce travail d’écoute, de proximité et de collégialité, je le poursuis depuis que je suis à la Région et je suis ouvert à tous ceux qui veulent œuvrer dans le même sens. Je tiens d’ailleurs à le souligner : la seule étiquette avec laquelle j’entends partir aux sénatoriales, c’est celle de Président de Région.
Quid de mes concurrents, comme le demandait la journaliste qui m’a interviewé le week-end dernier ? Oui, ils sont nombreux… Mais parce qu’il faudra aussi élire un second sénateur dans les PO !