Quand aux querelles incessantes, se mêlent les insultes.
Aujourd'hui, lundi 13 février 2006, a eu lieu la Session publique du Conseil Général avec 85 dossiers à l'Ordre du Jour.
Depuis 9H30 les débats avaient lieu dans un climat d'échanges démocratiques au sein de l'hémicycle. Des dossiers déterminants pour le Pays Catalan ont été abordés, tels que l'avenir du logement social, toutes les délibérations concernant la Décentralisation des routes (RN9 et RN114) ou encore un grand moment historique avec le vote du lancement de la rocade ouest de Perpignan (jamais lancée en cinquante de gestion alduyste) ou encore celui de la déviation du Boulou, bloquée par le gel des crédits nationaux.
C'est aux alentours de 13H15 que l'incident s'est produit. En plein vote de la 5ème délibération, le Conseiller Général M. Fa, me lance soudainement, et d'un ton rageur, cette accusation : " M. le Président, vous êtes un menteur ! ".
Je ne saurais tolérer que l'on attaque personnellement un membre de cette assemblée. Les Conseillers Généraux se doivent de donner l'exemple à celles et ceux qui les ont élus aux responsabilités. Je ne saurais accepter que l'on m'insulte, en dehors des règles de base des rapports humains en politique. Je refuse que l'on porte atteinte à l'honneur d'un homme - et qui plus est lorsqu'il s'agit du Président du Conseil Général. Cela est ni acceptable, ni négociable !
Afin de permettre à M. Fa (grand habitué de l'invective et de la prise de parole de façon anarchique) de reprendre ses esprits, j'ai interrompu la séance pour une quarantaine de minutes. Et j'ai eu raison : dès la reprise, il m'a adressé ses excuses. Il a dû, pendant ce laps de temps d'arrêt, faire mûrir sa réflexion puisque dans un premier temps (avant que je n'interrompe la séance) il avait refusé de s'excuser. Mais je n'ai pas cédé puisqu'il n'est pas question de laisser se produire ce genre de débordements.
Dois-je rappeler que l'Assemblée Départementale se réunit pour TRAVAILLER au devenir du Pays Catalan. Qu'il y ait une opposition est, pour le Républicain que je suis, une très bonne chose, mais que celle-ci se laisse aller à de telles dérives n'est pas envisageable et je ne le permettrai jamais, pas plus pour elle que pour les membres de la majorité.
C'est pour cette raison que je veillerai à ce que le règlement intérieur soit plus strict en ce qui concerne les attaques personnelles. Ce nouveau règlement sera mis en délibération dès la prochaine Session Publique. Je préfère rester vigilant puisque depuis maintenant plusieurs mois, la Droite locale ne cesse d'inventer des faits - ou des paroles que j'aurais dites - à mon égard, préférant agir comme le poulpe qui jette de l'encre afin de cacher sa fuite. Comment vous l'aimez vous, le poulpe : à la planxa ou à la sauce tomate ? Pour ma part, c'est plutôt à la planxa avec de l'ail et du persil !! Mais ne croyez pas que j'ai l'intention de le manger puisque... c'est déjà fait !!!
La Croix-Rouge - Genève.
C'était mercredi 1er février 2006, et il faisait froid, mais la Délégation du Conseil Général était plutôt fière de se retrouver à Genève pour rencontrer les partenaires de la Croix-Rouge Suisse, dans le cadre du projet de Mémorial sur le camp de Rivesaltes.
Cette délégation se composait de Denis Peschanski, Président du Conseil Scientifique et du Comité de Pilotage, de Marianne Petit, Directrice en charge du projet, de Pascal Giacomoni et Thierry Mousnier-Lompré de la Société d'Economie Mixte (mandataire de la maîtrise d'ouvrage) et de ma pomme.
Cette visite a été l'occasion de réflexions tout à fait passionnantes autour des questions pratiques d'aménagement et de conception du Musée de la Croix-Rouge (qui existe depuis 1988, 120.000 visiteurs en 2005 dont 50% de jeunes).
Nous l'avons donc bien évidemment visité ainsi que les archives du Comité International de la Croix Rouge (CICR) et du Croissant Rouge. Nous nous sommes entretenus avec Roger Mayou, Directeur du Musée, Daniel Biedermann, directeur de la Croix-Rouge Suisse et François Bugnion, Directeur du Droit International et de la Coopération International de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
Ce qui m'a frappé dans ce Musée, c'était la simplicité du lieu, sans luxe tapageur, la façon dont est traité le béton, d'un point de vue architectural est très intéressante. Il y avait aussi une réelle convivialité de l'accueil et de la circulation des visiteurs entre les différents espaces. Nous avons également parcouru la salle d'exposition temporaire et nous avons aussi apprécié l'accessibilité du message délivré tout au long du Musée. C'est simple, sobre et immédiatement compréhensible par tous.
Gravée dans le hall du Musée, une phrase de Dostoïevski résume le caractère universel de la démarche : " Chacun est responsable de tout devant tous ". Elle confirme, s'il le faut, la légitimité - nécessité ? - d'un Musée de " conscience " tel qu'il est envisagé sur le camp de Rivesaltes.
Crise viticole.
Certains médias ont employé l'expression " sortir du bois " en ce qui concerne ma position face à la crise terrible que vit aujourd'hui, plus que jamais, le monde viticole. Taratata, ce n'est pas beau de dire des choses pareilles... Je n'ai jamais eu la sensation d'avoir été dans les bois, si ce n'est le matin pour ma marche quotidienne.
Oui, nous nous sommes mobilisés, élus du Conseil Général, et ce en permanence depuis 1998, aux côtés des viticulteurs, tout comme aux côtés des agriculteurs. De 1998 à 2000 ce sont produits quatre cataclysme climatiques chaque année, que ce soit la grêle, la sécheresse, le gel ou encore les innondations.
Lundi dernier - le 6 février - j'ai organisé une session publique extraordinaire afin de laisser la parole aux représentants de ces professions autant malmenées par la mondialisation que par la politique gouvernementale. Peut-être que cela a permis au public présent de se rendre compte à quel point nous vivons une profonde mutation de notre société et qu'il est plus qu'urgent de mettre des systèmes en place afin de la vivre le plus sereinement possible, et ce dans tous les domaines professionnels. La mondialisation est libérale, l'Europe est libérale, en France notre gouvernement applique sa politique libérale. Où sont l'humain et le Social dans tout cela ?? Nous sommes toutes et tous concernés par cette mutation et nous devons prendre conscience des réalités avant qu'il ne soit trop tard.
USAP : la pression ne devrait exister qu'au comptoir !!!

Je voulais juste dire que, même si l'équipe de Biarritz a été samedi dernier meilleure que nous, je trouve dommage que le match ait été autorisé sur cette pelouse en piteux état. Certes le match devait être retransmis sur Canal + (avec un spécial " Jour de Rugby " ensuite en direct du stade Aimé Giral), mais bon sang, quel était l'intérêt sportif à jouer une rencontre dans de telles conditions ? je m'interroge encore... Si j'avais été le Maire de la Ville dans une telle situation, mon attitude aurait été toute autre : le stade aurait été déclaré " impraticable " et le match aurait été de ce fait reporté, voilà tout.
En ce qui concerne la construction d'une quatrième tribune au stade, cela fait longtemps que je le dis et Alduy ne semblait pas très chaud pour me suivre sur cette idée. Et maintenant, voilà que la Mairie annonce qu'elle est pour la construction de cette fameuse quatrième tribune dont je parle depuis longtemps. Bon, je constate que mon rôle d'opposant à la municipalité (pour l'instant !!!!) - là pour déclencher des initiatives - est de plus en plus utile et c'est tant mieux. En revanche, je ne suis pas convaincu que la manière de faire soit la bonne, en ce qui concerne les riverains. Je conçois qu'ils soient inquiets, mais le Maire de Perpignan va-t-il se réfugier derrière leur mécontentement pour ne pas faire cette tribune indispensable à l'épanouissement du club et des supporters fidèles et passionnés de l'USAP ?? L'avenir nous le dira, n'est-ce pas !!
Alduy a dit, par la voix de son 2ème adjoint - JM Pujol - que la condition soit qu'il n'y ait pas d'expropriations. Soit. Sur une dizaine de propriétaires, je comprends qu'un seul récalcitrant se manifestera nécessairement pour bloquer le projet !! Ou alors le Maire mettra des financements " hors du commun " pour donner envie aux propriétaires de vendre !! CHICHE ??
Il me semble que la ficelle est un peu trop grosse, non ?
Bon, récapitulons : D'abord, le Maire déclare qu'il est contre la construction d'une quatrième tribune. Ensuite, je fais passer le message comme quoi je suis pour. Puis, ne voulant pas être pris de cours, il se déclare finalement pour cette construction. Mais, il y aura fatalement un des treize propriétaires qui se sentira lésé et qui se positionnera contre. Donc voilà l'excuse toute prête, que le Maire s'est construite tout seul comme un grand, pour ne pas avoir à faire cette fameuse quatrième tribune, étant donné qu'il faudra exproprier.
Pour ma part, je dis que, si l'on s'en donne les moyens, la quatrième tribune peut être faite d'ici la fin du printemps 2007, soit à dix-huit mois. Qui vivra verra, n'est-ce pas ?
Petit tour de la semaine du 13 au 19 février 2006.
Les habitudes du matin ont été reprises en ce qui concerne les sessions publiques du Conseil Général. Nous commencerons donc à 9H30 une session ayant pour grands thèmes le logement social (et la loi SRU) ainsi que la Décentralisation. " ENCORE " me direz-vous ??!! Oui, parce qu'il s'agit là d'un véritable problème pour nous autres gestionnaire de l'argent de nos concitoyens. Il est primordial de continuer à se battre pour faire valoir nos droits, pour que le gouvernement nous transfert TOUT ce qu'il doit nous transférer dans le cadre de la Décentralisation. A 18H00, réunion de travail avec les élus de la majorité puis réunion de section de Perpignan. Ce n'est encore pas ce soir que je vais flâner à la maison où le toit ne risque pas de me tomber sur la tête !!!!
Mardi 14 février : jour de la St Valentin... Eh bien, très bonne fête à tout les amoureux du Pays Catalanet d'ailleurs !!
Je l'ai déjà annoncé : je serai aux côtés de viticulteurs mercredi 15 février lors de la manifestation prévue à Narbonne. Deux autres sont prévues en même temps : l'une à Béziers et l'autre à Montpellier.
Le jeudi 16, j'assurerai une permanence sur le canton de Prades afin d'écouter les habitants de cette partie du Pays Catalan. Un autre moment fort dans la journée sera l'inauguration du collège de St André à 16H30. Je suis très fier d'offrir aux collégiens de la côte un beau collège flambant neuf.
Après avoir travaillé toute la matinée à l'Hôtel du Département - réunion avec des collaboratrices, signatures de parapheurs, rendez-vous, je pars pour Amélie-les-Bains, chez mon ami et collègue Alexandre Reynal afin de présider les Assises du Thermalisme. J'y serai à 14H00 pour un point avec la presse puis je reste jusqu'à la fin de l'après-midi. Ce sera un moment très important puisqu'il s'agit de soutenir le thermalisme, de créer un événement à portée régionale voire nationale.
Ah tiens, samedi matin, à 11H00, j'inaugure un simulateur de vol à l'école " AéroPyrénées " de l'aéroport de Perpignan. Je sens que le petit garçon que j'ai été va adorer cette inauguration. Je ne peux m'empêcher de penser - et donc d'écrire - que ce sera un moment important pour évoquer aussi l'aéroport et le sinistre projet que le gouvernement a prévu pour lui. J'y reviendrai dans un prochain blog.
Et pour terminer la semaine, je serai à Néfiach pour la remise des prix de " La Foulée du chevreuil ". Je ne vous cache pas que je profiterai ensuite pleinement, s'il fait beau, de mon jardin et du soleil. Peut-être même que je m'assoupirai un peu, allez savoir !