Mais de quelle France parle-t-il ??
Les nouveaux adhérents de l’UMP ont eu droit à un discours de bienvenue, le 22 avril dernier, qui m’a laissé pantois. « Si certains n’aiment pas la France, qu’ils ne se gênent pas pour la quitter. » Alors, ça y est, c’est officiel, Nicolas Sarkozy a enfin été désigné pour succéder à Jean-Marie Le Pen ???? Mais quelle honte. QUELLE HONTE ! Le plus remarquable dans tout cela est que Sarkozy se défend de toute dérive extrémiste. Mais qu’est-ce que ce sera quand il dérivera !
A l’entendre, il espère ramener vers la droite Républicaine, celles et ceux qui se sont laissés entraîner, par leur déception du reste du paysage politique français, vers les extrêmes... Oh, mais comme c’est gentil à vous Monsieur le Président de l’UMP de vous soucier ainsi de sauver les âmes des brebis égarées.
Moi, je me demande, tout comme le fait Bernard Revel dans l’Edito de L’Indépendant du 25 avril dernier, de quelle France Sarkozy nous parle ? En effet, son discours ne va pas plus loin que le bout de son nez. Il se contente d’asséner une phrase médiatique à des adhérents fraîchement recrutés qui affichent alors des sourires béats bien inquiétants.
Il y a une phrase que l’on dit parfois aux enfants lorsqu’ils boudent devant de la nourriture : « si tu n’es pas content, tu peux aussi changer de crèmerie. » Mais la France n’est pas une cuisine familiale dont on sort parce qu’on a osé émettre une critique sur les capacités de la cuisinière !
La France est un pays de LIBERTES où chacun peut donner ses opinions, sans craintes de devoir faire ses valises. Je ne crois pas une seule seconde qu’il y ait des habitants qui rejettent la France dans son ensemble. Bien entendu qu’il existe des choses à parfaire. OUI, il faut réformer certains systèmes, obsolètes aujourd’hui et c’est, entre autres, grâce aux avis des citoyens que l’on peut le faire. Et puis, c’est ma définition du verbe « aimer », lorsque l’on aime, on est là aussi pour mettre en garde, pour critiquer (dans le sens positif du terme), pour faire grandir. Il semblerait que Monsieur Sarkozy n’en ait pas du tout la même conception !
La pomme de terre « primeur du Roussillon », catégorie « Béa ».
J’ai été très honoré de recevoir les premières pommes de terre primeurs du Roussillon le lundi 24 avril de cette année. Robert Colomé, accompagné de Michel Benassis, Président de la Chambre d’Agriculture des P.O. sont venus me remettre quelques cagettes de ces pommes de terre (avec lesquelles je sens que je vais me régaler, mais je vous en parlerai la semaine prochaine). Cela faisait onze ans qu’ils attendaient cette appellation AOC et j’imagine combien cette nouvelle a du les réjouir. C’est une reconnaissance de leur travail, ce travail de la terre pour lequel, vous le savez, j’ai une grande estime.
La « Béa », cette catégorie de pomme de terre, est blonde, récoltée avant maturité et elle est identifiable grâce à sa peau fine et lisse ainsi que sa forme allongée. C’est dans des sols limoneux qu’elle acquiert sa saveur légèrement sucrée.
J’ai ri parce que M. Benassis a exprimé son grand regret de ne pas voir l’abricot rouge du Roussillon obtenir lui aussi l’Appellation d’Origine Contrôlée, alors qu’il ne pousse que sur nos terres catalanes. « Les Parlementaires devraient taper du poing auprès du gouvernement de leur propre bord, mais je ne vois toujours rien à l’horizon » a-t-il dit. Ce à quoi, je lui ai répondu : « Ne t’inquiète pas Michel, ça viendra... l’année prochaine en 2007 !!!! ».
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