Expulsion des enfants : action du Conseil Général...
Il est impératif de protéger tous ces jeunes qui sont expulsés de leur pays.
Nous sommes entrés en résistance pour que la France toute entière résiste contre ces mesures atroces, inhumaines. Le parrainage républicain de ces jeunes est en cours et nous ferons tout pour les soutenir, les réconforter et les aider à rester dans leur pays.
Les locaux de Midi Libre Montpellier perquisitionnés : la honte pour la démocratie française.
EXTRAORDINAIRE, vraiment bluffante cette rigidité du cadre juridique français en entravant l’exercice d’une information libre et responsable !!!
Le Midi Libre a publié il y a plusieurs mois un pré-rapport de la chambre régionale des comptes mettant en cause la gestion du prédécesseur de Georges Frêche à la tête de la Région. Mais n’est-ce pas là le rôle de la presse que de, entre autres, informer le plus grand nombre des malversations des dirigeants, quels qu’ils soient ?
L’argent public se respecte, il est le fruit du labeur de nos concitoyennes et de nos concitoyens et le rôle des élus que nous sommes est de le répartir ensuite en programmant des actions de politiques sociales, urbaines, rurales, culturelles, environnementales, etc. En aucun cas, il ne peut être admis que des responsables politiques fassent un usage contraires aux partiques, donc contraire à la LOI...
Comme le dit le journaliste dans l’article publié hier (jeudi 6 juillet) « nous avons rendu compte en contactant les personnes mises en cause, en donnant la parole à Jacques Blanc - qui ne l’a pas saisie - bref, en respectant, nous semblait-il, toutes les règles de la déontologie. » Qu’aurait-il fallu qu’ils fassent de plus, ou de moins ? Qu’ils ne publient pas ce à quoi ils avaient eu accès ???
Les journalistes protègent leurs sources, il en a toujours été ainsi et c’est absolument normal, sain, vital. Combien de films hollywoodiens ont été bâti sur ce postulat de départ, propice, il est vrai, à toutes les hypothèses émises par celles et ceux qui sont mis en cause !!
Oh, je sais bien ce que vont s’empresser de dire (d’écrire ?) mes détracteurs habituels : Ca lui va bien à Bourquin de donner des leçons sur la presse, la déontologie, le respect des sources. Premièrement, je ne donne de leçons à personne, je donne juste mon sentiment sur CETTE affaire précise, deuxièmement, je sais faire la différence entre les véritables journalistes et les coupeurs de tête (formation « Jivaro ») qui se servent de leur travail pour régler des comptes personnels et jeter le discrédit sur des responsables politiques (très souvent ma pomme, faut bien le dire) qui n’ont rien à se reprocher, de quelque façon que ce soit.
Etre critiqué sur sa manière de mener sa politique, cela ne me pose AUCUN problème, mais lorsque les critiques, pire les attaques, se concentrent sur des sujets hors de propos, juste pour le plaisir de salir, là, c’est tout à fait autre chose.
Je ne me fais aucune illusion : je sais que les coups seront durement portés pendant cette année pré-électorale, que les choses les plus ignobles seront jetées en place publique, sans preuves, sans aucune source valable. Mais je pense que mes concitoyennes et mes concitoyens sont bien assez capables de juger par eux-mêmes le travail que j’accomplis chaque jour qui passe et la façon dont, avec l’Assemblée Départementale nous gérons cet argent qu’ils ont transmis à la collectivité.
Voilà, c’est dit ! Je condamne très sévèrement cette action contraire à l’expression de la liberté de la presse, à la liberté tout court, dans notre pays... Cette oppression sur la presse est inadmissible, digne des pays les plus fachos... Mais peut-être faut-il que je me réveille, peut-être y sommes-nous déjà ???
La presse quotidienne ne doit-elle pas respecter quelques règles de base ??????
Je vais envoyer un petit mot au responsable de notre journal local parce que je m’interroge quant au nombre de fois où François Calvet (mais si, vous savez bien, le Député de la 3ème circonscription !) est cité ces dernières semaines, dans des articles « colonnes » faits sur mesure pour lui. Moi, je n’ai pas accès à ce genre de prose et de louanges... Qu’ai-je fait ?
Quand un conseiller général aboie plus fort qu’il ne fait mal.
Le 5 juillet, c’était l’ouverture de la période des « SOLDES »... Et c’est le jour qu’a choisi Jean Codognès pour rabaisser ses propos à mon endroit à moins 80%... Ahhhh, on peut dire que c’est de la promo en bonne et dûe forme ! Il fait même la tête de gondole du quotidien local !!!
J’ai toujours pensé que Jean Codognès était un brillant avocat, maniant parfaitement le verbe et je suis bien désolé de constater qu’il prenne la parole aujourd’hui pour « baver » ainsi sur ma pomme (parce que c’est bien de cela qu’il s’agit) et ceux que les militants et le Conseil National ont investis pour les Législatives de 2007. On pourrait presque croire qu’il est mauvais « perdant ».
La Fédération catalane du PS avait fait le choix de jouer le jeu de la parité parce que nous trouvons normal que des femmes soient présentes sur la scène politique. Renée Soum est une femme politique, depuis longtemps. Je n’en reviens pas des attaques machistes, mal déguisées de Jean Codognès envers l’une de ses camarades !!! En effet, Mme Soum n’a pas 30 ans, et alors ? Devons-nous céder au jeunisme ambiant et laisser de côté des personnes de qualité et d’expérience sous prétexte qu’elles ont « un demi-siècle de vie politique locale » (je cite !) ?????
Je me demande si Jean Codognès ne souhaiterait pas pousser le Parti à l’exclure en tenant de tels propos ? La manoeuvre est grossière : s’il ne souhaite plus faire partie d’un Parti démocratique (le seul à demander leur avis aux militants), il est LIBRE, totalement et sans arrière-pensées.
Finalement, j’éprouve de la compassion pour Jean Codognès parce que la politique est un métier difficile où l’on est au firmament un jour et hop, il faut ensuite savoir redevenir un humble militant...
RN 116, éboulements de la journée du 28 juin, et le reste...
Tout d’abord, je suis désolé et soulagé à la fois des événements de la journée du mercredi 28 juin dernier.
Désolé parce qu’il est toujours pénible de se retrouver « coupé du reste du monde » comme me l’a fait remarquer un lecteur de ce blog, habitant de Font-Romeu.
Soulagé parce que fort heureusement il n’y a eu que des dégâts matériels. Pas de pierres tombées sur des personnes. Cela aurait pu se produire, j’en suis bien conscient et je suis heureux que cela ne soit pas le cas. Ceci étant dit, tout a été mis en oeuvre - en tout cas pour ce qui est des compétences du Conseil Général - pour que la RN 116 soit de nouveau praticable.
D’autre part, je souhaiterais que les choses soient bien clarifiées dans tous les esprits : la RN 116, comme son sigle l’indique, est une Route Nationale. Le responsable direct est donc le gouvernement.
En 2000, en tant que Député, j’avais obtenu des crédits jamais alloués à une route en France (76 millions d’euros) de la part du gouvernement de Gauche à l’époque. En 2002, patatras, la Droite se retrouve aux responsabilités nationales et décide, après étude des projets en cours, de geler les crédits pour cette partie de notre territoire.
Pour tout un chacun, le plus difficile n’est pas d’avoir des projets, mais bien de trouver l’argent qui permettra de les réaliser dans les meilleurs délais. Et bien, pour une collectivité il en va de même, à une plus grande échelle.
Nous avions les crédits suffisants pour mener à bien les travaux nécessaires (vitaux ?!) et aujourd’hui, tout cet argent s’est envolé - si je puis dire - et nous nous retrouvons dans une situation tout à fait déplorable.
J’ai entendu dire que le Député actuel (qu’il profite parce que ça ne va plus durer très longtemps !!!!) se plaît à dire à qui veut bien l’entendre (ils ne doivent plus être bien nombreux !!) que son « prédécesseur », à savoir ma pomme, n’avait RIEN fait pour la 116... Une fois de plus, les rentiers du mensonge ont frappé !!!
Et voilà maintenant que Monsieur Calvet crie sur tous les médias qu’IL a obtenu des crédits pour les travaux de la tranche Ille-Prades !!! C’est rigolo comme cela arrive à point nommé pour la campagne électorale des Législatives ! De là à penser que les travaux aient été bloqués pour en arriver là : à savoir soutenir un des leurs en perte de vitesse, tout comme l’ensemble du parti UMP. Avec l’inauguration d’un petit tronçon vendredi dernier (le 7 juillet), je reviendrai sur ce sujet...
Catalans du Sud et du Nord : nous travaillons la main dans la main.
J’ai reçu le jeudi 29 juin Joaquim Nadal i Ferraras, Conseiller de la Présidence, porte-parole du gouvernement de la Generalitat et Conseiller de la politique territoriale et des affaires générales. C’est un homme affable maniant le français à la perfection. Ensemble, nous avons signé un important Accord-Cadre de coopération transfrontalière entre nos deux territoires, si proches.
Nos deux Institutions collaborent déjà à de nombreux projets tels que la création d’un hôpital transfrontalier, la rédaction d’un protocole commun d’intervention en matière de lutte contre les incendies et la réalisation du centre d’études de l’Universitat Catalana d’Estiu à Prades, ou encore la création du Mémorial de Rivesaltes.
L’objectif de cet Accord-Cadre est de trouver des solutions aux problèmes spécifiques de nos deux territoires, de faciliter les échanges et de participer à la mise en place d’un véritable bassin de vie transfrontalier.
Pour vous donner une idée de l’entente qui règne entre nous, voici quelques précisions quant au programme de la 1ère convention d’application (2006-2007) : étude de faisabilité de la création de lignes transfrontalières de transports en commun, étude-action visant à améliorer les services postaux et téléphoniques transfrontaliers, réalisation d’une brochure bilingue comparant les structures administratives et territoriales française, catalane et espagnole, renforcement de la coopération entre les deux institutions en matière d’enseignement du catalan dans les écoles du département et mise en place d’une étude-action visant à la mise en place d’une signalétique bilingue français-catalan des routes, des monuments, sites touristiques et sites naturels gérés par le Conseil Général.