Encore une mauvaise décision ?
Extrait de mon blog de la semaine dernière : « Dans le projet de Laurent Fabius pour les élections Présidentielles, il serait question de mettre en place une Défense Européenne. Ne serait-ce qu’à la lumière de ce qui s’est dernièrement passé vis-à-vis de la guerre au Liban, il semble évident que l’Europe doit être en mesure de proposer une force d’intervention solide et solidaire pour ne plus tomber dans cette valse de l’hésitation où nous nous sommes tout simplement ridiculisés. Lorsque l’on voit la situation dramatique dans laquelle est ce pays, on aurait pu espérer un peu plus de rapidité dans la prise de décision. Enfin, Chirac s’est décidé à mobiliser 2 000 soldats ! Bizarre cet engagement qui n’arrive pas à proposer à l’ONU un nombre conséquent de soldats en réponse aux leçons données dans les négociations ».
En 1996, Jacques Chirac supprimait le Service Militaire obligatoire. Soit. Il a voulu une professionnalisation de l’armée afin d’obtenir « une force armée solide, engagée, volontaire, musclée et efficace » disait-il à l’époque. Soit. Mais face au conflit Israélo-Libanais, nous sommes bien contraints de constater un échec cuisant de cette façon de voir les choses.
Des jours, des semaines avant de pouvoir envoyer une force d’intervention française et européenne digne de ce nom. Comment l’Europe peut-elle continuer à être crédible et sembler unie ? Je ne dis pas qu’il faille être militarisé à outrance (on sait bien où cela peut mener, n’est-ce pas ?), mais il est nécessaire, ne serait-ce que pour intervenir en cas de conflits graves dans d’autres pays du monde, d’avoir une Armée solide, conséquente et entraînée. Un pays libre est un pays qui a les moyens de se défendre si besoin est et, en ces temps troublés mondialement, je crois qu’il faut repenser la Défense Nationale et Européenne.
Préparer les Législatives 2007.
Cette année va être remplie de combats à mener (et à gagner !!), d’actions à poursuivre pour le bien-être de mes concitoyens, d’engagements à prendre (puis à tenir, cela va sans dire !!), de dîners au cours desquels des discussions vives et passionnantes vont avoir lieu pour convaincre les uns, conforter les autres dans les deux choix cruciaux que nous devrons tous faire au cours de cette année 2007. Pour les militants du Parti Socialiste, le 16 novembre sera le jour où ils devront désigner leur candidat(e) pour les élections présidentielles. Ce n’est un secret pour personne, je préfèrerais un candidat - Laurent Fabius pour ne pas le nommer - mais, bien évidemment, je suivrai celui ou celle qui sera désigné(e) démocratiquement par les militantes et les militants de mon Parti.
Puis viendront ensuite les dites élections présidentielles si importantes, si capitales (je n’ose écrire « vitales ») pour notre pays et ses habitants, mais aussi, à plus large échelle, pour la façon dont la France doit se placer d’un point de vue européen.
Puis, au mois de juin, l’heure aura sonné d’élire les parlementaires, les hommes et les femmes députés. Vous le savez sans doute, j’ai été très déçu et chagriné de la façon dont a été nommé le jeune homme venu de Paris à la place d’un homme de notre terroir, Pierre Aylagas sur la quatrième circonscription. Cette nomination est en tout point contraire aux principes démocratiques qui animent depuis toujours le Parti Socialiste et elle me semble totalement déplacée, voire dangereuse, pour les élections dans cette circonscription. La droite locale ne doit pas passer, elle ne doit pas l’emporter et pour cela, il nous faut un candidat fort, un candidat implanté, un candidat connu de toutes et de tous pour son intégrité et sa capacité de travail, sa volonté de représenter l’identité catalane dans ce qu’elle a de plus affirmée. Je doute que ce jeune homme puisse faire face...
Lorsque l’on me demande si je soutiendrai Pierrot s’il prenait la décision de se présenter hors du cadre du Parti Socialiste, tout ce que je puis dire c’est qu’il est mon ami, politiquement comme affectivement... Comprenne qui voudra !!
Une chose est certaine : nous devons toutes et tous travailler, comme nous l’avons toujours fait, pour apporter aux habitants du Pays Catalan les réponses à leurs questions, leurs problèmes, leurs envies, pour leur faire comprendre que ce département qu’ils aiment autant que nous ne peut être compatible avec la politique ultra-libérale menée par l’UMP.
Rédigé par : Martinez | 09 septembre 2006 à 13h41