Caution écologique ?
Nicolas Hulot a renoncé à se présenter en tant que candidat aux élections présidentielles de cette année... Soit.
Je ne suis personnellement pas fan du personnage. Sur l’homme en tant que tel, je ne peux pas me prononcer puisque je ne le connais pas, mais il est de droite, pensant plus à faire du business que soutenir les grandes causes sociales.
Evidemment, je choquerais certainement quelques admirateurs et admiratrices de ce monsieur qui semble être si soucieux de l’avenir écologique de notre planète. Eh ou, il est toujours périlleux de critiquer quelqu’un qui défend d’aussi nobles causes comme la nature, la terre en général, les bêtes, critiquer n’est pas politiquement correct parce que l’on peut avoir l’air de ne pas partager ce souci de sauvegarde du monde.
Personnellement, je prends garde à respecter les gestes de base, les gestes citoyens qui, s’ils étaient faits par tous, permettraient au monde d’être moins abîmé. Oh, bien sûr, ce n’est pas juste en fermant l’eau du robinet pendant que l’on se brosse les dents ou encore en ne jetant pas ses papiers au sol que l’on va sauver le monde, mais c’est en commençant par là que nous pouvons participer au ralentissement de la dégradation de cette terre sans qui nous n’existerions plus.
D’autre part, avec ce que je fais, avec le soutien de mes collègues conseillers généraux, aux Bouillouses, à Paulilles, à Banyuls, dans le massif du Canigou, pour l’eau en général, je crois que je suis à l’aise avec les question écologiques !
Pour revenir à Monsieur Hulot, on peut remarquer qu’il a lancé 10 objectifs et 5 propositions, mais ceux-ci restent très imprécis. Et puis, ses sponsors les plus connus sont aussi les plus polluants de la planète. Bizarre non lorsque l’on se prétend écolo ? Il est nécessaire lorsque l’on se lance dans une croisade, quelle qu’elle soit, de mettre ses paroles en conformité avec ses actes, sinon où est la crédibilité ? Je me souviens avoir vu une interview télévisée de Clémentine Autain pendant laquelle elle buvait un coca light et, d’elle-même, elle avait dit qu’il était tout à fait inacceptable qu’elle continue à boire cette boisson compte tenu de son engagement contre le libéralisme et la mondialisation… C’était mignon et sans doute sincère.
Nicolas Hulot, finalement, ne serait-il (je lui laisse le bénéfice du doute en pensant que c’est à l’insu de son plein gré !) qu’une caution éthico-écologique pour tous les grands groupes qui font de l’argent en se fichant pas mal des dégâts qu’ils causent à la terre ? Certes, son discours a très certainement des effets bénéfiques sur la population en matière de sensibilisation aux respects de certaines règles écologiques élémentaires. Mais c’est une révolution profonde de nos modes de vie qu’il faut opérer pour donner une chance à la terre de se refaire et cela suppose que les grands groupes, qui pour l’heure sont préoccupés de gagner toujours plus d’argent, agissent tout autrement.
Mémorial de Rivesaltes : mais où est l’Etat ?
Dimanche dernier, le 14 janvier, a eu lieu la cérémonie officielle de prise de possession par le Conseil Général des 42 hectares du camp de Rivesaltes, emplacement du futur Mémorial. Georges Frêche, Président de la Région était à mes côtés, tout comme Rudy Ricciotti, l’architecte lauréat du projet, Denis Peschanski, Président du Comité scientifique, Jean-Jacques Lopez, Henri Demay et Alexandre Reynal, conseillers généraux, les maires de Salses et Rivesaltes, commune où se situent les 42 hectares en question. Il y avait également des représentants des quatre populations internées ainsi que des représentants de tous les acteurs impliqués depuis le début dans ce grand projet de travail de mémoire.
Une fois de plus, l’émotion était au rendez-vous, là, dans ce lieu battu par le vent, aux pieds des éoliennes, grandes dames blanches qui n’ont rien connu de ce temps passé et douloureux…
Les chaises avaient été déplacées sous le soleil et les discours ont été prononcés devant plus de 150 personnes rassemblées dans un même désir d’avancer, de mettre au jour une partie de l’Histoire dont nous devons absolument parler pour que jamais ne sont oubliés toutes celles et tous ceux qui ont souffert dans ce camp et surtout que jamais plus personne ne subisse ce qu’ils ont subi.
La date du 14 janvier n’a pas été choisie au hasard… C’est le 14 janvier 1941 que le camp est entré dans sa période la plus noire avec l’arrivée dans le camp des premières populations internées. Entre le 14 janvier 1941 et le 22 novembre 1942, ce ne sont pas moins de 20 000 personnes à avoir été internées dans le camp de Rivesaltes dans des conditions très difficiles. J’ai été attristé de ne pas voir de représentants de l’Etat à cette cérémonie, mais quand on sait que le gouvernement nous a vendu le terrain pour une somme non négligeable alors qu’i l aurait été tellement plus évident, presque tombant sous le sens, de nous les céder pour le franc symbolique… Que peut-on attendre d’un gouvernement qui agit de la sorte ? Eh oui, c’est bien au gouvernement de faire le travail de mémoire, même si le Conseil Général et la région ont pris le relais puisque l’Etat nous fait fond bond, pour l’instant, pour le Mémorial de Rivesaltes. C’est pourquoi je souhaite ardemment qu’après les élections présidentielles de cette année, si changement de gouvernement il y a (ce que j’espère tout aussi ardemment, vous le savez !) le nouveau prenne des mesures pour nous aider à mener à bien ce projet d’importance nationale, internationale même, ce projet qui permettra à la population toute entière de regarder son histoire en face, de panser des plaies qui sont restées béantes bien trop longtemps…
Repas avec les anciens à Millas.
Tous les adhérents, plus de 140 personnes, étaient là pour le repas annuel de bonne année du club du 3ème âge de Millas, dans la grande salle polyvalente, à Millas. J’y vais chaque année depuis environ une dizaine d’années et j’y prends à chaque fois un grand plaisir. Tout était parfait, Colette, François, Francine, Antoinette, André, Danielle et Micheline sous la houlette de Claude le vice-président et Marie Présidente. C’est toujours un plaisir pour moi de voir et revoir toutes ces personnes qui font partie de ma vie depuis toujours… Certains d’entre eux m’appellent même encore « petit » et ça me touche ! Nous avons discuté, évoqué le passé, le présent et le futur puisqu’ils se tiennent au courant de l’actualité, de mes projets, de la politique en général. Ils me font part de leurs opinions, de leurs analyses et c’est souvent très pertinent. C’est mon monde, mes liens, mes amitiés…
Puis est venu le moment du bal… Un repas sans musique n’existe pas avec eux ! J’ai donc ouvert ce bal avec la Présidente, Marie, femme dynamique, sensible, prenant soin de tout ce petit monde avec une attention incroyable. Beaucoup d’entre eux ont passé le cap des quatre-vingt ans et je peux vous assurer qu’ils sont d’une jeunesse d’esprit redoutable et j’ose espérer être comme eux pour mes vieux jours ! Mon petit doigt me laisse entendre que l’eau réputée de la fontaine du village et l’huile d’olive de Millas ne sont pas étrangères à leur forme, j’ai donc quelques bonnes chances de suivre leur chemin !!!
Ce que je pense du retrait du PS de Georges Frêche…
Georges Frêche a annoncé mardi 16 janvier dernier qu’il se mettait en retrait du Parti Socialiste pour, je cite, « ne pas entraver la campagne de Ségolène Royal »…
J’ai été très surpris de cette décision, même si je savais qu’il y pensait puisque nous en avions vaguement parlé… Si j’avais su qu’il la prendrait aussi vite, je me serais fait plus pressant dans mes conseils pour qu’il ne rende pas officiel et effectif ce retrait de notre parti commun. Georges Frêche a toujours beaucoup apporté au PS, par ses actions éminemment de gauche.
Pour moi, le Président de notre Région est un authentique socialiste, d’esprit comme de cœur et il n’a rien à se reprocher. Certes parfois, il a tendance à avoir le verbe haut, que voulez-vous, il est ainsi fait ! Mais ce qui compte en politique ce sont surtout les actes, n’est-ce pas, même s’il faut veiller à ne pas laisser ses mots aller trop loin… Georges n’est pas différent de tous les militants du PS, de celles et de ceux qui oeuvrent chaque jour pour que vivent la pensée et les actes de gauche. Personnellement, je souhaite que Georges Frêche soit toujours et encore des nôtres pour apporter au PS la force dont il est fait ! Sa décision ne change rien pour moi, elle accentuera même ma loyauté à son égard, mais pouvais-je aller encore plus loin ?!
Un lien particulier…
Nacim Belkacem est un jeune homme à la scolarité normale avec le bac en poche ! On m’a demandé d’être son parrain pour lui donner un coup de pouce pour entrer dans le monde du travail. J’ai accepté et je suis là pour l’accompagner dans ses démarches. Je suis fier d’être le parrain de Nacim, bien sûr je ne l’ai pas choisi pas plus que lui ne m’a choisi d’ailleurs, mais un lien s’est établi.
C’est une mission noble que de transmettre ses connaissances, d’initier un jeune. Juste quelques heures avant la cérémonie de parrainage à la CCI ce mercredi 17 janvier, j’étais en compagnie de Nacim, chez lui. Pendant que nous nous régalions de gâteaux orientaux et d’un délicieux thé à la menthé, nous avons pris le temps de parler de ses envies, de ses plaisirs et même de Foot. C’est un garçon attachant, bien élevé et je félicite ses parents ! Il a travaillé dans les services du Conseil Général, au pôle « animations et festivités » durant la période estivale. Il a été très consciencieux et motivé dans son travail. Très ponctuel, très investi, aucune absence, intéressé par le travail et disponible, il s'est parfaitement intégré dans l'équipe. Il s'est chargé plus particulièrement de la régie lumière pour différentes manifestations. Il était à l'écoute des conseils de ses collègues et toute l'équipe en a gardé un très bon souvenir.
Tous les deux, nous nous apportons beaucoup, c’est un plus ! Cette forme de compagnonnage est acte de solidarité et, vous le savez, je crois cela essentiel dans la vie, c’est une de mes valeurs. Ensemble, nous allons de l’avant !