Christian Bourquin

Pourquoi tant d'aigreur, tant de venin ?

Une très large majorité d’entre vous en ont été témoins, je le sais, par voie de presse : l’UMP profère, à mon encontre, des attaques ignobles et minables depuis plusieurs semaines. Mais bon sang, ces messieurs n’ont-il donc rien d’autre à faire en cette période des présidentielles que de dire du mal, colporter les ragots les plus déshonorants, chercher à salir, à cracher sur mon honneur, moi qui agit, avec mes collègues et amis du Conseil Général, dans l’intérêt de toute une population ? Sont-ils si certains de la victoire de leurs idées le 6 mai prochain qu’ils jugent inopportun de les exposer encore et encore à ceux qui les ont élus ?

Pour ma part, je demeure convaincu que les habitants de ce département ne sont pas dupes de tels comportements, de telles pratiques, surtout en ce moment, en cette période électorale où je suis moi-même candidat d’ici six semaine pour les Législatives ! C’est tellement maladroit, immature de la part d’élus, tout UMP qu’ils sont, d’agir de la sorte. Cela prouve, s’il en était besoin, qu’ils ne savent pas élever le débat, le véritable, le politique, celui où l’on défend les projets auxquels ont croit. Ces façons de faire ne sont pas dignes d’élus responsables et conscients de la tâche qui leur incombe… Je suis choqué par ces attitudes malveillantes, elles participent à donner une image déplorable de la politique et de ceux dont c’est le métier, de ceux qui l’exercent avec conscience et sérieux.

Les élus le sont pour travailler, pour créer, pour impulser des projets, pour dynamiser des volontés… Mais eux, l’UMP local, qu’ont-ils à proposer ? Qu’ont-ils à exposer comme bilan, si ce n’est une vacuité, un vide total, au mieux un échec. Ah, c’est certain, comme ils ne peuvent pas m’attaquer sur les actions que je mène, il s’en prenne à l’homme que je suis. Oui, depuis bientôt neuf ans que notre gauche a arraché le Conseil Général (mais aussi la quasi moitié des mairies) à une droite devenue menteuse et frileuse, notre travail fonctionne, réussit et ça, ça les rend fous, je le sais… Je me demande dans quelle mesure je ne suis pas purement et simplement leur cauchemar !?!? Et oui, il est toujours difficile de voir en face de soi quelqu’un qui agit lorsque soi-même on ne brille pas par ses actions… Les choses leur échappent, et de plus en plus, les communes nous rejoignent les unes après les autres et, j’en suis certain autant que je l’espère, bientôt nous aurons la majorité à l’Association des Maires ! Oui, parce qu’il n’y a rien qui puisse remplacer la force du travail accompli, la force de la volonté de faire grandir un territoire, la passion d’un métier dont ils ne sont que les tristes sires, juste soucieux qu’ils sont à occuper leurs postes, à exister dans les bas-fonds et à tenter de m’y entraîner… Mais je n’y viendrai pas, jamais !

Oui, je le dis à ces élus UMP qui mènent cette danse : cela suffit maintenant cette haine, ce venin, cette aigreur. Cela suffit de me calomnier. Je refuse de suivre ces représentants de l’UMP local sur le terrain boueux de leurs accusations minables. Ils n’évoquent que des sujets, des « pseudos affaires » qui ont été jugées, qu’ils ont perdu ou qui ont été classés sans suite. Quand je pense qu’ils sont, pour trois d’entre eux, Députés ou Sénateur : ils font des lois et ils ne semblent pas tenir compte des décisions de justice rendues… Inquiétant, non ?

En tous cas, je me félicite d’être solide psychologiquement parce qu’à ce petit jeu nauséabond, que la presse relaie nous dirons « à l’insu de son plein gré » (sans quoi que resterait-ils venant de l’UMP ??), certains hommes politiques y ont même laissé leur vie, des hommes tels que Bérégovoy en 1993 ou encore Salengro en 1936… J’ai une famille bon sang, des enfants ! Ces députés, ces élus pensent-ils seulement aux dommages collatéraux de leurs méthodes mesquines et écoeurantes ? Est-ce cela qu’ils cherchent ???
Mais, au final, je vais presque être un jour contraint d’expliquer à ces messieurs quelle est l’essence de la politique parce que visiblement ils ont perdu leurs repères ! On ne peut pas faire preuve d’amateurisme : être élu est un honneur. Etre élu donne des responsabilités, de grandes responsabilités : celles de travailler pour l’intérêt général, pour mener des projets permettant à un territoire et à ses habitants de vivre bien, de vivre mieux. Bien sûr, il y a des divergences entre les différentes façons de choisir puis de mettre en œuvre ces projets - c’est cela la République, la Démocratie - mais c’est toujours autour de ces choix et/ou propositions qu’il nous faut débattre.

Je ne reviendrai plus sur ce sujet. Je n’y reviendrai plus parce que j’ose croire qu’ils ont compris la petitesse de leurs attaques ; la petitesse et la méchanceté pure et simple. Je leur demande ici un peu d’élégance (je n’ose écrire de « l’intelligence » !!!), oui, de l’élégance ce serait déjà bien…

Je dérange, je le sais bien. Je dérange mes opposants UMP qui mènent cette « danse » de calomnies contre moi. Je dérange parce que je travaille et que ça marche. Je dérange parce que je suis différent… Je dis la vérité… Je gêne les petits arrangements locaux… Avec moi, c’est la rupture du système. Mais qu’ils viennent donc sur le terrain des idées, celui des projets, qu’ils cessent une bonne fois pour toutes de venir sur le terrain de la personne ! La diabolisation de l’homme que je suis leur tient lieu d’argumentaire, et même de projet… Quelle tristesse !!

L’attente des citoyens n’est pas là ! Qu’ils répondent donc à l’intérêt général ! Qu’ils prennent en compte le souci du lendemain de la plupart des gens ! Qu’ils s’attachent aux problèmes de la dureté de la vie, à l’expression de la précarité, aux souffrances, aux angoisses… Il y a tant à faire !!

La politique se met à table !!!

Dans mes réunions pour soutenir Ségolène Royal (plus de 115 en quelques semaines), j’encourage souvent les personnes présentes à faire des regroupements en invitant leurs concitoyens à prendre l’apéro chez eux.

Quel moment de détente plus propice que celui-ci pour parler politique, débattre, discuter et convaincre, cela va sans dire !! L’idéal étant d’inviter un viticulteur (à qui l’on aura pris soin d’acheter le vin servi à l’apéritif parce que c’est ainsi que l’on fait preuve de solidarité vis-à-vis de cette profession gravement touchée par la crise), un instituteur ou un professeur, un gendarme, une professionnel de la Santé (donc des fonctionnaires – Sarkozy compte en supprimer 300 000 d’ici les cinq prochaines années en ne remplaçant pas 1 départ à la retraite sur 2) ainsi que toutes les personnes susceptibles d’être mis à mal par la politique ultra-libérale du gouvernement actuel… Autant vous dire qu’il vous faudra prévoir une grande tablée et moult chaises parce qu’ils risquent d’être pléthore !!

Quand je pense qu’il existe encore des agriculteurs, des viticulteurs, des salariés de la fonction publique qui votent pour les représentants de la Droite alors que c’est au nom des idées portées par celle-ci qu’ils sont étranglés, bafoués, dénigrés, mis dans des situations insoutenables, je dois dire que je suis un peu circonspect… Il est urgent (et maintenant plus que jamais) de leur démontrer que voter Sarkozy, c’est voter pour leur bourreau.

Vous le savez, vous l’avez constaté, la droite gouvernementale n’a de cesse de procéder à des suppressions de postes dans tous les domaines de la fonction publique… Est-ce cela dont rêvent les personnes concernées ? Y a-t-il trop d’instituteurs pour les enfants ? Y a-t-il trop de gendarmes pour assurer la sécurité ? Y a-t-il trop d’infirmiers, de médecin à l’hôpital pour nous soigner ? Ce sont eux les fonctionnaires que Sarkozy veut supprimer… Se rendent-ils bien compte que voter pour la Droite revient à encourager cette politique de démembrement des services publics ?

Bon, je reconnais qu’il y a beaucoup à dire sur le sujet, un apéro c’est sans doute un peu trop court, alors je ne saurais trop vous conseiller de tout bonnement les inviter à déjeuner !

Venue de Jean-Luc Mélenchon en terre catalane

Je pars tout à l’heure accueillir à sa descente d’avion mon ami et collègue du Bureau National du Parti Socialiste, Jean-Luc Mélenchon. Cela fait un mois qu’il a accepté notre invitation et je l’en remercie. Jean-Luc a un formidable discours sur les services publics et j’invite d’ailleurs toutes celles et tous ceux que cela intéresse à venir l’écouter ce soir, à 20h30 à Cabestany. À l’écouter, mais aussi bien sûr à lui poser des questions, je sais qu’il y répondra de bonne grâce !

Ah oui, il a fait une déclaration, musclée il faut bien le noter (!!), hier à propos de l’annonce de Ségolène Royal parlant d’éventuels futurs ministres issus de l’UDF… Soit. Et alors ? Jean-Luc Mélenchon, c’est Jean-Luc Mélenchon. Jacques Cresta, c’est Jacques Cresta. Et moi, et bien c’est moi !!!

Ce n’est un scoop pour personne, du moins je l’espère : nous ne sommes pas tous du même avis au PS. Oui, nous avons des différences. Oui, nous sommes un parti DÉMOCRATIQUE où chacun peut exprimer ses idées. La gauche est un véritable arc-en-ciel et pour gagner 8 à 10 points du côté de ceux qui ont porté leur voix sur François Bayrou au premier tour, il est inutile de perdre les 10 points de ceux qui se sont spontanément ralliés à Ségolène Royal dès l’annonce des résultats dimanche soir dernier. C’est à elle d’assurer le chapeau de tout cela et donc de prendre en compte toutes les sensibilités.

Aujourd’hui, nous menons, tous ensemble, campagne pour Ségolène Royal, pour qu’elle remporte ce second tour de l’élection présidentielle, parce que nous croyons intimement que c’est possible.

CHRISTIAN BOURQUIN AVEC SEGOLENE ROYAL
envoyé par PS66

Spécial commentaires premier tour des Présidentielles 2007

1) Regard sur le 1er tour des Présidentielles 2007.

À la lumière des résultats de ce premier tour de l’élection présidentielle, on peut parler d’échec pour l’UMP, pour J. Chirac et, par voie de conséquence pour N. Sarkozy, patron de ce parti de droite. En effet, l’UMP a été créé dans le but d’être un grand parti de rassemblement étant censé éviter la confrontation entre les différents partis de la droite française… Ce que je vois moi ce matin ne ressemble pas à une réussite !

J’étais ce matin, à 8H15, sur l’antenne de France Bleu Roussillon, en compagnie de Jean-Paul Alduy pour commenter les résultats de dimanche soir… Je suis certain, comme je l’ai dit, que le second tour va se jouer à peu, mais l’espoir est grand pour la Gauche, qu’elle soit nationale ou locale et je suis certain que les habitants de notre pays vont, lors de ce second scrutin, faire valoir le refus de la politique ultra-libérale et hautement conservatrice qu’incarne N. Sarkozy.

Dans les Pyrénées-Orientales, Nicolas Sarkozy fait 32,2%, Ségolène Royal 24,8% (auxquels il faut ajouter les 9 points des partis de gauche présents au 1er tour, ce qui ramène les voies de gauche à 35%). Le Front National fait 14% et François Bayrou 14% également. Il appraît évident que Nicolas Sarkozy a pompé les voix du FN et il me semble qu’il sera difficile pour les 14% restants de mettre son nom dans l’urne au second tour. Les raisonnements antérieurs disant que d’ordinaire 2/3 de ces voix FN se reportent à droite et 1/3 à Gauche ne sont, à mon sens, plus valables aujourd’hui puisque Sarkozy a dors et déjà piraté les voix transfuges dès le premier tour de dimanche.

Quant aux voix qui se sont reportées sur François Bayrou, je ne crois pas beaucoup aux premières estimations sur leur répartition éventuelle au second tour sur Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal. En revanche, je mise sur la campagne intense qui va être menée pendant cet entre-deux tours, elle sera déterminante.

2) François Bayrou et les autres.

Tout d’abord, sur le plan purement politique, on peut dire « bravo » à François Bayrou en ce sens que très peu de partis peuvent se targuer d’avoir triplé leurs voix entre deux élections présidentielles… Quelle progression !

D’autre part, je crois qu’il est clair que le divorce est prononcé entre son parti et l’UMP. Les représentants de ce dernier n’ont eu de cesse de le traiter de tous les noms d’oiseaux possibles et imaginables avant ce premier tour… Et, comme par enchantement, ces mêmes personnes se mettaient à trouver, dimanche soir sur les plateaux de télévision, de la vertu au Président de l’UDF, quelle rigolade !!

Si François Bayrou a mené ce divorce, ce n’est pas pour renouer maintenant, autrement il serait totalement décrédibilisé et je ne pense pas que ce soit ce qu’il souhaite ! Il est possible qu’il ne se prononce pas, mais là aussi, il ne jouerait pas en sa faveur (tiens, sur France Bleu Roussillon lundi 23, JP Alduy a invité François Bayrou à ne pas prendre position, la bonne blague !). Il y a un véritable mouvement aujourd’hui dans la vie politique française et je crois que M. Bayrou sera amené à prendre une position, qui lui appartient entendons-nous bien, que je ne devine pas complètement à ce jour, mais qui mérite bien entendu d’être regardée de près.

3) Une nouvelle campagne commence.

Il y a eu une première campagne avec des données qui sont aujourd’hui devenues des constats, un bilan… Non, je me trompe, la première campagne a eu lieu en interne au Parti Socialiste et elle a vu Ségolène devenir la candidate du PS.

Puis une deuxième campagne qui voit donc se qualifier le PS au second tour (rappelez-vous les inquiétudes de certains quant à cette présence. Personnellement, je n’ai jamais douté !) et c’est une grande satisfaction, mieux, une première victoire !

Puis, nous entrons dans une troisième campagne qui durera 15 jours, jusqu’au 6 mai prochain, pendant laquelle il va nous falloir faire preuve de rassemblement, de vertus combatives, d’arguments convaincants pour que le peuple de France comprenne à quel point l’espoir, le changement, le meilleur pour tous et surtout les plus faibles, est incarné par Ségolène Royal et nul autre.

Et enfin, il y aura une quatrième campagne qui sera celle des Législatives où votre serviteur est candidat et prêt à remporter une victoire supplémentaire pour une gauche soucieuse de tous… Mais, pour l’heure, gardons les yeux rivés sur la victoire de Ségolène le 6 mai prochain.

4) La question cruciale !

La principale question à laquelle doivent répondre les électeurs est la suivante : qui peut apporter le changement dont ils sont massivement demandeurs ?

Tous les sondages l’ont dit : les électeurs souhaitent un changement patent, concret, visible. Le moment est venu de faire apparaître les réalités que certains se font profession de masquer...

N. Sarkozy, patron de l’UMP, est à la tête de ce parti conservateur, conservateur au dernier degré, il a été le n°2 du gouvernement actuel, il en a été le Ministre de l’Economie, de l’Intérieur et s’il était le leader d’un changement, il avait tout le loisir de le mettre en œuvre pendant ces cinq dernières années… Et il ne l’a pas fait ! Leur politique de droite a fait s’enfoncer notre pays dans un libéralisme effréné, toujours plus dur pour le peuple, les plus fragiles d’entre nous, toujours plus enclin à porter les valeurs des très riches, des forts, du profit à outrance…

Ségolène Royal, pour sa part, est l’incarnation même du changement souhaité par les français. Elle a un véritable projet de société plus juste, plus soucieux du bien-être de chacun. Tout cela est développé dans ses 100 propositions (qui devront probablement être complétées afin de prendre en compte les ralliements pour le second tour), elle a aussi la méthode, celle de la participation des français, ce qu’elle a appelé «La France présidente».

J’irai, quant à moi, exprimer de réunions en réunions que le renouvellement ne peut pas se faire avec le candidat de la majorité sortante, celle-là même qui a mené une politique qui a mis tellement à mal notre pays.

5) Droite versus gauche ?

Il me semble qu’aujourd’hui, la question ne se pose plus réellement en ces termes là. Il s’agit maintenant de lutter, de toutes nos forces, CONTRE le libéralisme porté par l’UMP, parti ô combien conservateur, contre la dureté de la vie… Lutter pour le retour de la prise en considération du peuple, des plus malmenés par ce système libéral horrible. Certains ont appelé cela « anti-libéralisme », d’autres « anti-système »… Peu importe le nom, ce qui compte, c’est de barrer la route à cet état d’esprit affreux qui laisse supposer que beaucoup de nos concitoyens pourraient être laissés pour compte.

La politique est faite POUR et PAR les Hommes. La société a besoin de tout le monde pour avancer… Une société à deux ou plusieurs vitesses ne peut que faire exploser notre société et ce serait là un gâchis absolu.

6) Les résultats sur Perpignan.

Je suis heureux… Oui, il faut le dire ! c’est la première fois que la gauche ne décroche pas sur Perpignan au premier tour. Elle rentre dans l’analyse départementale et par rapport aux résultats nationaux de Ségolène Royal, ceux sur Perpignan sont légèrement au-dessus. Et puis, n’oublions pas le score de la réserve de voix des autres partis de gauche.

Concernant les résultats du Front National et ceux de François Bayrou, il est plus que probable qu’ils présenteront chacun une liste aux prochaines municipales, en 2008. On se retrouverait alors face à une quadrangulaire qui conduirait, je n’en doute pas, à une victoire de la gauche.

En matière de débat local, je vois mal comment Jean-Paul Alduy pourrait s’entendre avec l’UDF à Perpignan dont une grande partie est dissidente (comme Chantal Gombert par exemple). Et quand on voit les noms d’oiseaux dont l’UMP a gratifié certaines de ces personnes centristes, ça se comprend… Tiens, ça me fait penser à la situation nationale !! Et comment pourrait-il négocier avec le FN ???

En route donc vers une quadrangulaire et vers une gauche victorieuse… Je ne vous cache pas que ce schéma m’intéresse grandement !

Droit de réponse à M. Rigual et son "article" dans L'Indépendant

Suite à l'article paru ce jour dans L'Indépendant, voici le droit de réponse que j'ai fait parvenir à ce même journal.

"Monsieur Rigual ne sait que colporter des calomnies.

Ceux qui me connaissent le savent, je n'ai pas l'habitude ni le goût de faire payer mes dépenses personnelles par qui que ce soit et pour quelque raison que ce soit : café, coiffeur, restaurant, impôts, électricité... Ce sont mes deniers personnels que je dépense. Il arrive même souvent que j'utilise mes deniers personnels pour d'autres, qui sont dans le besoin - ce qui a été le cas par exemple pour mon parti politique...

Comment Monsieur Rigual peut-il avoir imaginé un instant qu'une procédure qui m'est personnelle puisse être prise en charge par le Conseil Général ? Pour ma part, cela ne m'a même pas frôlé l'esprit. Mais il faut croire, puisque cela a l'air de le tracasser, que pour Monsieur Rigual c'était possible. Dès lors, force est de constater - en toute objectivité - que dans l'intérêt général et le respect des deniers publics, mieux vaut que Monsieur Rigual ne revienne jamais aux responsabilités.

La question de Monsieur Rigual est d'ailleurs plus perverse qu'elle ne paraît car il sait bien que toute procédure, toute action, tout financement de la part du Conseil Général doit faire démocratiquement l'objet d'une délibération. Il n'en est rien en l'occurrence et Monsieur Rigual le sait. Mais ce n'est pas la vérité qui intéresse ce Monsieur ni l'intégrité dont il se prétend le défenseur.

Quand Monsieur Rigual, ancien conseiller régional, reste silencieux sur le compte bancaire ouvert au Luxembourg par son ancienne équipe régionale de Jacques Blanc, avant 2004, il me demande des comptes sur les 5 000 euros qu'aurait coûté ma procédure ! C'est vrai qu'il est difficile de quantifier l'argent public, issu de nos impôts, qui est passé par cette "lessiveuse" luxembourgeoise à l'abri de toute divulgation grâce au secret bancaire, mais il y a fort à parier que ce n'était pas seulement pour 5 000 euros... Là, pas de demande de comptes Monsieur Rigual ?

Laissons les magistrats de la Chambre Régionale des Comptes continuer leurs investigations.

Non, vraiment, ce n'est pas l'intégrité qui intéresse Monsieur Rigual, ni la vérité. Ce qui l'intéresse, c'est d'essayer de me ramener au niveau des égouts. Ce n'est pas une opposition constructive que Monsieur Rigual mène en sa prétendue qualité de "leader" de la droite locale, mais une opposition nourrie de calomnies. Et il a beau saisir n'importe quel sujet pour en faire de la boue, ce Monsieur ne parviendra pas à m'atteindre et à me détourner de mon éthique : lorsque je vais au kiosque acheter un journal qui me concerne à titre personnel, je l'achète avec mon argent personnel ; lorsque je saisis la justice pour faire laver mon honneur, je m'acquitte des frais, honoraires et débours, avec mon argent personnel... rien de plus naturel. Cette précision n'est nécessaire que pour Monsieur Rigual !

De manière navrante, Monsieur Rigual a encore une fois manqué l'occasion de faire preuve de dignité. C'est décidément une constante chez lui de ne savoir exister qu'en colportant les plus infâmes ragots.

Quel aveu de faiblesse !

Je suis surpris de la façon qu’a un certain parachuté parisien d’annoncer partout qu’il a reçu le soutien de certains de mes amis tels que Robert Garrabé, Marcel Mateu et Pierre Estève. Cela pourrait renforcer le pedigree, mais les trois conseillers généraux réfutent cette «information».

Personnellement je trouve cela enfantin, pas très honnête, ni même très loyal de la part d’un membre du grand parti qu’est le PS, mais bon, cela témoigne d’abord de beaucoup d’amateurisme dans les relations humaines, ensuite d’un manque de respect des élus locaux cités et de leur fonction élective et surtout d’un manque d’expérience évident… Serait-il inadapté à notre territoire pour commettre tant d’erreurs, aussi grossières ?

Ah tiens, j’en oubliais une belle (il y en a plusieurs, mais je ne vais pas non plus dresser le listing complet, non, ce ne serait pas courtois de ma part) : on m’a rapporté que sur son blog il tançait vertement quelques individus, je cite : « Depuis quelques jours, ce blog est attaqué par une petite bande politicienne qui l’inonde de commentaires agressifs à caractère diffamatoire (…) Voilà une différence claire avec certains de mes opposants : ils recourent à ces procédés ; je m’y refuse et je m’attacherai à les éradiquer dans la vie politique de notre département. »

Clap, clap, clap, mais à qui s’adressent ces quelques phrases ? Le parachuté parisien a une façon toute naïve de tenter de laisser planer le doute quant à l’identité politique de « cette petite bande politicienne »… Il entretient la confusion et se trompe de cible. Il ne parle pas d’UMPistes (qui sont pourtant bien censés être ses opposants n’est-ce pas ?!), comme s’il cherchait à convaincre le lecteur de ses écrits qu’il pourrait s’agir de militants PS. Ce faisant, il participe à la « mêlée » actuelle initiée par un groupuscule de membres du PS, Iznogoud en tête, qui ont décidé en me calomniant de mettre en marche la « machine à perdre ».

Que les choses soient claires, la très grande majorité (pour ne pas dire tous) des élus et militants socialistes n’ont que faire de cette « guégerre » et travaillent ensemble à la victoire de Ségolène Royal pour une France Présidente. Pas plus que celles émanent de la Droite, ce ne sont pas ces mesquineries et bassesses internes qui me détourneront de cet objectif. J’en ai la détermination et, grâce à tous, nous fêterons la victoire de Ségolène Royal.

Sarkozy a perdu tout sens commun…

Heureusement que je ne porte plus de lunettes parce que je crois qu’elles seraient tombées de mon nez quand j’ai lu les propos tenus par Nicolas Sarkozy sur la pédophilie et les tendances suicidaires chez les jeunes.

Comment peut-on oser prétendre, au 21ème siècle, que les comportements humains sont totalement prédéterminés ? Quelle négation de la liberté individuelle, quelle étrange et effrayante façon de ramener l’Homme à un statut minéral, inamovible, insensible à son environnement, à sa culture et à sa société ! La liberté de l’Homme est liée à sa pensée, à sa capacité d’agir justement contre les déterminismes de la nature qui le composent.

Lorsqu’il dit que les 1200 jeunes qui se suicident chaque année – ce qui est un drame en soi, ne le nions pas – le font parce qu’ils avaient en eux, depuis toujours, « une fragilité, une douleur », il met en lumière son manquement absolu de prise en considération des milliers de facteurs qui peuvent conduire un jeune à cet acte terrible et définitif qui est de mettre fin à ses jours.

Lors d’un entretien, dans le journal Philosophie magazine du mois d’avril, entre lui et Michel Onfray (philosophe médiatique s’il en est), ce dernier lui fait remarquer que « nous sommes façonnés, non pas par nos gênes, mais par notre environnement, par les conditions familiales et socio-historiques dans lesquelles nous évoluons. »

Que Nicolas Sarkozy relise donc René Descartes qui met en avant le principe du doute qui nous permet de reconquérir notre pensée, notre possibilité d’agir en choisissant les finalités de nos actions. Si le passé peut conduire un individu à devenir pédophile, il a aussi les moyens, par la parole, par la réflexion, de se libérer de chaînes qui l’entravent et qui le conduisent parfois à des actions extrêmes.

Il faut avoir haute estime de l’être humain, ne pas le réduire à la condition brute qu’il a en venant au monde, il faut être persuadé de sa capacité à faire de lui-même un individu libre et responsable.

Référé contre Le Petit journal.

Si je choisis de m'exprimer sur ce sujet via mon blog, entre autre pour la presse, c'est pour une raison très simple : j'estime qu'il y a des sujets bien plus cruciaux et prioritaires pour le département que ces débats à hauteur du caniveau. Je l'ai dit et redit : on ne m'amènera pas aussi bas.

La décision vient d’être rendue par le Président du TGI de Perpignan : mes demandes sont rejetées et je suis condamné à payer 1000 euros pour rémunérer l’avocat du Petit journal qui en est par ailleurs le directeur de rédaction… Oui, oui, vous avez bien compris, l’avocat du Petit journal est le directeur de rédaction du Petit journal !!!

Il n’y a donc pas atteinte à la présomption d’innocence puisque, selon l’argument même de l’avocat-directeur de rédaction du Petit journal (qui l’a maintes fois rappelé au micro de France Bleu Roussillon), je ne suis pas mis en examen ni inculpé ; donc oui, oui, là encore vous lisez bien : comme je ne suis pas mis en examen ni inculpé, on peut écrire dans la presse que je suis coupable, sans violer le principe posé par l’article 9-1 du Code civil : «Chacun a le droit au respect de la présomption d’innocence.»

Vous avez donc tous bien compris : Le Petit journal aurait le droit d'affirmer, par exemple, que c’est moi, Christian Bourquin, qui suis à l’origine de tous les faits divers et actes répréhensibles possibles et imaginables… jusqu’aux plus graves. Tout serait donc permis, le tout étant de le faire dire aussi par cette presse «spécialisée» de sorte que le Président du TGI de Perpignan puisse ensuite rejeter mes demandes en se fondant sur le fait qu’après tout, ce n’est pas que Le Petit journal qui l’écrit, mais aussi les autres journaux «spécialisés» (La Semaine du Roussillon...).

La décision du Président du TGI de Perpignan revient à dire qu'il n’y a pas atteinte à la présomption d’innocence puisque tous les journaux de cette presse «spécialisée» relatent les mêmes infamies…

Au-delà de l’aspect judiciaire, dans cette machination de petits bras en période électorale (étant donné que je suis moi-même candidat aux législatives), certains, dont c’est le métier, devraient percevoir l'ignoble instrumentalisation, d’abord médiatique, qui empeste le coup bas. On veut, par ces salissures, me porter atteinte, mettre en doute ma dignité, mon honorabilité et surtout nous détourner du véritable débat et des réels enjeux de l’élection à venir.

Je suis outré, révolté !
J’ai fait appel de cette décision, évidemment !
J’ai par ailleurs déposé plainte sur le fond contre toute cette presse « spécialisée ».
Je continue quand même à croire que la justice existe.

Pâques, première fête du printemps…

Que l’on soit croyant ou non, les fêtes de Pâques sont un moment important, en France et, peut-être plus que partout ailleurs, dans notre département. Première grande fête religieuse du printemps, c’est un moment que l’on passe toujours avec les siens. Moment de prière et de recueillement pour certains, instants partagés de convivialité pour la plupart, mais surtout et avant tout, pour tous, moment de fête, de détente et de joie.
Pour ma part, j’ai participé à la procession de la Sanch, dans l’après-midi ensoleillé de vendredi 6 avril dernier. J’ai un profond respect pour celles et ceux pour qui cela compte j’aime à partager cette procession, sentir le poids du silence, la marche, regarder les visages emprunt d’un fervent respect des traditions.

D’ailleurs, le Conseil Général a édité cette année une grande et belle affiche pour annoncer la principale procession de Perpignan, mais aussi celles qui avaient lieu en nocturne à Bouleternère, Collioure et Arles-sur-Tech. C’est important (et aucune collectivité ne l’avait fait avant nous, pas même la Ville de Perpignan) de marquer ainsi notre appartenance à des traditions fortes, symboles de notre identité, de notre culture, de notre patrimoine.

En terme d’expression de patrimoine culturel, ça pèse, mais aussi et par voie de conséquence, en matière de tourisme. On estime en effet à 500 000 le nombre de personnes venues pendant ce week-end de Pâques dans notre département avec, en prime, les deux matchs (USAP et Dragons Catalans) de tournoi sportif à Perpignan, plus le Salon des Antiquaires au Palais des Rois de Majorque, le beau temps, ce soleil qui a rendu plus belles encore toutes ces manifestations…

Les antiquaires au Palais des Rois de Majorque…

Vendredi dernier, Robert Garrabé a inauguré le 55ème Salon des Antiquaires au Palais des Rois de Majorque qui s’est déroulé durant ce week-end de Pâques, mon emploi du temps ne m’a, hélas, pas permis d’y être au moment de l’inauguration. Toutefois, j’ai tenu à y faire une visite privée ce lundi de Pâques en plein milieu de l’après-midi. Le soleil inondait la cour du Palais, c’était absolument superbe. J’ai arpenté toutes ces salles de ce prestigieux endroit, parfaitement adapté à ce salon, remplies de tous ces tableaux, ces objets somptueux et rares.

Faut-il le rappeler, le Palais des Rois de Majorque est mis gracieusement à la disposition des exposants participant au Salon des Antiquaires. C’est bien là le principe fondateur que j’applique depuis longtemps. Les frais engendrés par l’occupation des lieux par les associations sont payés par les impôts et l’Institution n’est pas là pour multiplier par deux ou plus… Je sais, je sais, vous me pourriez me dire qu’en face (le Maire de Perpignan) lui, il fait payer… Y compris le Palais des Congrès ! C’est une des choses qui nous oppose fondamentalement dans la conception de la vie de la ville ! Pour ma part, je persiste dans ma façon de penser que je suis dans le bon créneau. Pour ceux qui organisent, pas de problèmes supplémentaires liés au paiement des prestations de location, c’est comme cela que je les encourage et les soutiens.

Cela fait maintenant trois ans que ce salon est revenu dans le lieu même qui l’a vu naître, c’était en 1974… Le thème de cette année était on ne peut plus, si j’ose dire, d’actualité : « objet politique et historique ». Comme de coutume, chaque antiquaire a présenté un objet, un tableau, une sculpture, un meuble, un tissu en rapport avec ce thème. Il n’y avait pas moins de 41 exposants dont 23 antiquaires locaux et 18 de tout le Grand Sud… La renommée du Salon va croissante puisque des acheteurs du Luxembourg, de Madrid sont en tête du record du montant de vente…Un moment délicieux qui a compté 4500 visiteurs, une réussite, d’autant plus que les exposants y ont fait des affaires m’ont-ils dit !

Vivre sur la terre des deux rugbys !

Vous vous en doutez, durant ce week-end pascal j’étais aussi aux matchs de l’USAP et des Dragons catalans. Bon, la première équipe n’a pas été aussi convaincante que d’ordinaire, même s’ils ont battu Albi 20 points à 3. Nous n’avons pris « que » 4 points laissant filer le point de bonus, mais heureusement Biarritz a fait match nul (9 à 9 face à Montauban), ce qui les maintient en 5ème position derrière nous, à 3 points. Je crois fondamentalement en la capacité de notre équipe à faire partie des 4 premiers du Top 14, elle le mérite grandement. Je suis à leurs côtés, les joueurs et l’équipe dirigeante le savent et je suis heureux de voir que, malgré un match un peu décevant, le public ne faiblit pas dans son soutien aux couleurs sang et or.

Quant au match des Dragons face aux Harlequins de Londres, il a bien commencé pour notre équipe, mais ensuite ça c’est gâché puisqu’elle a perdu 38 à 16 face au caractère offensif des londoniens. J’étais entouré de Bernard Guash et Nicolas Larrat, Président de la Fédération Française de Rugby à XIII et nous avons assisté à une rencontre très physique. Je regrette que l’équipe ait laissé passer l’occasion d’ajouter une cinquième victoire à son palmarès de l’année, mais je ne doute pas de la volonté sans failles des catalans de poursuivre leur belle ascension dans la Super League, septième qu’ils sont sur douze participants. Il faut dire que cette équipe est trop « mixte », c'est-à-dire composée pour moitié de jeunes en devenir dans ce Championnat anglais. Je suis néanmoins rempli d’espoir pour eux, mais il leur faut acquérir la ruse et l’expérience de leurs adversaires du jour.
Preuve de plus, si cela était nécessaire, du fait que le Pays Catalan est la terre des deux rugbys, des joueurs de l’USAP sont venus assister à la rencontre du XIII, image superbe qui, je l’espère, verra son versant un de ces jours avec les joueurs du XIII venant soutenir l’USAP.   

Georges Frêche dans les P.O. en soutien à la viticulture

A vous toutes et à vous tous qui êtes libres ce soir, sachez qu’aujourd’hui, mardi 10 avril, en fin d’après-midi, à 18H00 exactement, mon ami et collègue Georges Frêche sera dans le département pour une rencontre-débat à Bages (salle des fêtes) autour de la question – douloureuse – de la viticulture.

Cette première réunion est pour les professionnels de la viticulture, mais il y en a une seconde, à 19H30 à la salle de fêtes d’Elne pour tout public. Venez nombreux n’hésitez pas… En effet, en tant que socialiste, je crois que c’est à tous les citoyens roussillonnais et plus largement de toute notre région de se mobiliser pour soutenir la filière viticole, pour lui redonner une confiance qu’elle n’aurait jamais du perdre. Oui, c’est à toutes et à tous, dans un souci solidaire, de démontrer au monde que nos vins apportent convivialité, plaisir et joie autour d’une table.

Que ce soit Georges Frêche ou ma pomme, nous sommes très soucieux de la situation dans laquelle sont, depuis trop longtemps, nos concitoyens viticulteurs. Il est absolument nécessaire, vital, de travailler pour trouver des solutions à cette crise qui les frappe si durement, comme elle frappe également tout le monde agricole. La politique menée par le gouvernement actuel, UMP faut-il le préciser, n’a en rien arrangé cette situation, bien au contraire. Il est important que les acteurs du monde viticole le comprennent, certains d’entre eux votant encore pour cette Droite qui les méprise, leur ment et les laisse étouffer dans leurs difficultés.

Je ne ferai pas ici des promesses à tout crin, dans la mesure où il nous faut travailler, ensemble, dans un esprit de concertation avec toutes les personnes concernées, Georges Frêche et tant d’autres, afin de redonner du souffle, de l’ampleur et la place que notre si belle, si riche et si variée viticulture.

J'aurais l'occasion de revenir sur ce sujet d'importance dans d'autres billets sur ce blog...