Christian Bourquin

Rencontres à Font-Romeu.

Jeudi dernier (le 24 mai), j’ai passé la journée en Cerdagne-Capcir pour y rencontrer et écouter la population, les représentants associatifs et les élus des Hauts Cantons.

Invité au déjeuner annuel de l’Association des « Aînés Ruraux », cette année à Font-Romeu, j’ai pu discuter avec les anciens dans une ambiance très chaleureuse et conviviale. Je suis passé de tables en tables pendant une bonne heure et demie. Puis, au moment où je m’apprêtais à partir pour une réunion, une dame m’a sollicité pour que je la fasse danser. Vous pensez bien que je me suis exécuté avec plaisir ! Nous étions seuls sur la piste de danse sous les regards des 150 autres convives. Une fois la danse achevée, et avant de partir, j’ai prié toutes les autres dames de bien vouloir ne pas prendre ombrage du fait de ne pas les avoir faites danser… Je suis certain qu’il y aura plein d’autres occasions de les faire valser !

Ensuite, j’étais attendu au lycée de Font-Romeu par le Proviseur, des représentants de l’Association de défense du site scolaire de Font-Romeu, celle des parents d’élèves et de l’Association Air Pur. Je les ai écoutés attentivement ce qu’ils m’ont dit de leurs inquiétudes, de leurs espoirs, de leurs projets. Je leur ai réitéré mon soutien tout comme je leur ai rappelé qu’ils avaient également celui de la Région, deux soutiens qui sont de poids face aux difficultés qu’ils rencontrent au quotidien.

Par ailleurs, je comprends parfaitement leurs craintes face à la volonté de l’Etat de décentraliser les Universités et les CREPS et je leur ai garanti d’être très présent sur cette question en particulier. J’aurai la possibilité, dans un proche avenir, de défendre ardemment la place et le rôle des Universités dans notre pays.

Et puis, nous réfléchissons ensemble à la mise en place d’une réflexion commune autour de la façon de communiquer sur le site de Font-Romeu. Ce site regorge de talents sportifs, de champions, dans beaucoup de disciplines et nous devons les mettre en avant parce qu’il y a vraiment de quoi être fiers. Le Pays Catalan est la terre d’accueil des sportifs de haut niveau et dans ce domaine nous devons aller encore plus loin, plus fort, tous ensemble.

Ille sur blog...

Depuis quelques mois, deux jeunes hommes – Yann et Alex - animent le blog qu’ils ont créé et qui a pour sujet principal la ville d’Ille-sur-Têt. C’est une excellente idée, d’autant plus que ce blog est d’une très grande qualité !

Les photos y sont absolument sublimes (je vous recommande celles en noir et blanc qui sont remarquables tant par leur cadrage que par le rendu en ligne) et les textes, souvent courts, sont savoureux et bien tournés. On sent le regard plein de tendresse que portent les webmasters du blog sur les habitants – enfants, adultes, anciens - d’Ille, une vision remplie de la chaleur humaine du territoire.

Ille sur Blog est une autre façon d’avoir des informations sur la vie du village, une sorte de média de proximité finalement que je trouve, pour ma part, innovant et créatif.
Ce blog est généreux, ce qui n’est pas pour me déplaire !! J’y ai vu les posts rédigés à propos de mes différentes venues à Ille, posts à chaque fois accompagnés de photos vraiment très belles.

Je suis heureux de me dire que la jeunesse investit la vie sociale d’Ille en se servant de la technologie Internet pour faire découvrir le lieu dans lequel ils vivent, pour partager l’amour d’un territoire. Je ne saurais que trop encourager de telles initiatives parce que je crois qu’Internet est un vecteur formidablement efficace d’informations, de partage et même d’émotions…

Ce matin, j’étais à Ille et ils m’ont interviewé en quatre questions, ce qu’ils ont fait pour les 15 candidats pour les Législatives… À voir… Et si vous voulez faire un tour sur ce blog : http://www.ille-sur-blog.com

A quoi ça sert ?

Informer sur la vie politique, qu’elle soit locale, nationale ou internationale c’est bien et j’approuve sans retenue lorsque les médias se font l’écho des actions politiques menées par les élus de la République. En revanche, je suis plus sur la réserve lorsqu’ils mettent sur le devant de la scène telle ou telle formation politique dans leur façon d’exister en interne.

Depuis quelques jours, L’Indépendant passe au scanner les différents partis politiques de notre département. Soit, sur le principe pourquoi pas ? Décrypter les codes de la vie politique devrait permettre aux citoyens de se réapproprier un domaine qui est au cœur même de leur vie quotidienne.

Mais pourquoi s’acharner à ne relever que les querelles ? Pourquoi passer à la loupe des phénomènes humains que l’on retrouve dans tout groupement humain, au sein même d’une rédaction journalistique, d’un hôpital, d’un site scolaire, d’une Institution, d’une entreprise ou encore d’une famille ?

Nous le savons tous : dès que l’on met quelques individus ensemble, les discussions, les désaccords – qui peuvent il est vrai parfois aller jusqu’au conflit – sont inévitables, mais toutes les grandes avancées sont souvent réalisées après avoir échangé, discuté, après s’être affronté même, ce qui est la preuve fondamentale de la vie démocratique où chacun peut librement s’exprimer et être écouté.

Je trouve dommage, et quelque peu injuste, cette façon d’aborder la question de la vie interne des formations politiques, quelles qu’elles soient. Ces formations font partie de la vie de la République, elles participent à l’expression démocratique des citoyens à qui elles permettent de se regrouper pour être, ensemble, plus forts. Les médias se font régulièrement l’écho du manque d’intérêt des français pour la politique… Pourquoi participent-ils alors à détériorer l’image de ces femmes et de ces hommes qui travaillent pour organiser, inventer, promouvoir, améliorer la vie de la population ?

On m’a fait remarquer que, dans le papier de ce jour – mardi 29 mai – à propos du PS, j’étais cité 28 fois dont 21 directement par mon nom. J’ai lu l’article et, ma foi, au-delà du fait d’être honoré d’être perçu à ce point comme le référent socialiste dans les Pyrénées-Orientales, je me suis demandé de quelle manière l’article pouvait être appréhendé par la population. Certains le liront au premier degré, en prenant pour argent comptant tout ce qui y est écrit… C’est dommage, mais c’est ainsi ! D’autres se diront sans nul doute que je suis un type plutôt costaud, vaillant dont la force est de continuer à avancer malgré les attaques, plus ou moins loyales, dont il est la cible… Enfin, d’autres encore retiendront que je suis celui qui a mené la Gauche aux victoires de 1997, 1998, 2001 et 2004, voire plus, nous le saurons très prochainement…

Un "avant-après" à Olette.

Nous avons tous tendance à effacer de notre « mémoire vive » l’image des lieux tels qu’ils étaient avant. Voici un montage photo amateur qui montre sans ambiguïté ce qu’a changé la construction du  centre médico-social situé à l’entrée du village d’Olette.

Ce centre, à la fois antenne sociale du Conseil Général, centre médical et résidence HLM, se situe à l’entrée même du village d’Olette. Financé en grande partie par le Conseil Général et la Région, ce centre a été bâti par l’Office HLM Départemental. « L’Espoir » est inscrit sur la pancarte de signalisation du site et le bien-fondé du choix de cette appellation ne saurait être remis en cause.

Le canton d’Olette souffre, mais l’engagement des élus, dont je suis, est constant et j’ai vu dans les yeux des Maires présents à l’inauguration, le mercredi 21 mars dernier, comme une lueur d’espoir, un souffle de « c’est à nouveau possible ! ».
Le centre médico-social garantit donc aux habitants de tout le canton un accès aux soins primordial.

En écrivant à propos de ce centre, il me vient à l’esprit la situation préoccupante de la baisse de l’effectif de médecins de montagne en Cerdagne-Capcir. Un seul médecin pour assurer les gardes de nuit, les week-ends et jours fériés, c’est scandaleusement peu pour l’ensemble d’une population qui mérite d’être traitée avec attention !

Les habitants du territoire n’ont pas intérêt à avoir besoin de soins, en pleine nuit, un soir de neige, quand le médecin est à l’autre bout de la Cerdagne et que l’urgence est de l’autre côté, à une heure de trajet… Pourra-t-il même venir jusqu’à la personne souffrante ?

Malheureusement, cela va tellement dans le sens de ce qu’a déjà fait le gouvernement UMP dans le domaine de la Santé que je ne suis même plus étonné. En revanche, je suis en colère… Oui, parce qu’il y en a assez de confondre action et suppression. Le député sortant a-t-il fait son travail en la matière pour expliquer à ses amis UMP ce que vivent les habitants (qu’ils soient médecins ou non) de nos hauts cantons ? Mais non, je le devine parce que c’est pareil sur tous les dossiers de territoire ! Il montre ses biscottos ici… (du style « il n’y a que moi pour vous aider », une petite lettre d’intervention, et voilà !) ; et puis, lorsqu’il est à Paris, c’est l’effacement le plus total… Timide… Inexistant…

Je compte, pour ma part, prendre cette question à bras le corps. J’ai démontré jusqu’ici, dans les missions que vous me confiez, que mon engagement est sans retenue, jusqu’au succès… Oui, parce que j’ai le respect des engagements...

Avec vous !

Tout d’abord, je tiens à vous remercier de la confiance que vous me donnez depuis huit ans ; je vous en remercie parce que ce n’est qu’avec le temps que l’on construit une action politique forte et durable.

Depuis 1998, date de mon arrivée à la tête du Conseil Général, pas moins de 8.500 dossiers, ayant pour sujet votre vie quotidienne, ont été étudiés puis votés dont 96,24% à l’unanimité. Vous en conviendrez, ce chiffre met en lumière la faible contestation de mes opposants face aux décisions prises par la majorité départementale, ce qui revient à dire que ces décisions, mises en œuvre dans l’intérêt général, sont justes.

Cela s’explique très simplement : je conçois ma fonction de Président du Conseil Général indissociable d’un inlassable travail sur le terrain, auprès de toute la population, à l’écoute, dans le dialogue, dans la concertation permanente afin de prendre les décisions les plus proches de vos attentes. J’ai animé 408 réunions publiques en huit années, soit une par semaine et je dirais que c’est l’une des clefs de la réussite de la politique que je conduis.

Le fait d’être élu par le peuple, d’en avoir pleinement conscience, permet à l’homme que je suis de ne jamais se reposer sur ses lauriers. Je ne suis pas là pour « occuper un siège », je suis là pour travailler, à votre service. C’est ma force et c’est mon combat quotidien.
Je suis fier des innovations et des performances impulsées par le Département, que ce soit en matière de logements sociaux, de routes, d’aides aux personnes en difficultés, aux personnes âgées, aux personnes handicapées, dans les domaines de l’environnement, de la catalanité, de la culture, du patrimoine… Ma force c’est mon travail. Ma force c’est vous !

Le combat continue !

Nicolas Sarkozy est Président de la République…
Hier soir, au siège de la Fédération du Parti Socialiste, les militants étaient tristes et déçus. Je partage ces sentiments, évidemment, mais nous devons aujourd’hui chasser l’abattement afin de poursuivre notre lutte, notre travail, réaffirmer toujours et encore nos convictions bien différentes de celles proposées par le nouveau Président de la République et partir, confiants, vers les élections législatives qui auront lieu, ne l’oublions pas, dans un mois.

Je tiens ici à saluer chaleureusement notre candidate Ségolène Royal pour le formidable travail qu’elle a accompli durant cette campagne présidentielle. Et puis, un grand MERCI également à tous ceux qui ont fait preuve d’une grande mobilisation en votant pour elle.
Concernant les résultats d’hier soir, il faut remettre les choses dans leur contexte : rappelons-nous qu’il y a un peu plus de quinze jours certains doutaient de notre présence au second tour ! Alors 47% ne me semble pas du tout un mauvais score, même s’il n’est certes pas suffisant. La Gauche doit continuer à se rassembler, la Gauche doit être solidaire, la Gauche ne doit pas oublier les 18 millions de françaises et de français qui sont avec elle.

Les élections législatives sont l’occasion de ne pas laisser les pleins pouvoirs à un homme qui a un programme et des idées bien dangereux pour les plus fragiles d’entre nous, bien dangereux pour notre département, pour l’économie, pour le droit du travail, pour la Santé… Il est de notre devoir de faire rempart à la politique capitaliste qui va se renforcer, n’en doutons pas !

Vous me connaissez, je m’opposerai à toute politique qui développera des excès : excès du capitalisme, excès dans le rapprochement avec les Etats-Unis, avec la vision politique pro-Bush et américanisée qui n’est pas vraiment connue pour ses actions sociales et modérées (c’est le moins que l’on puisse dire !), excès dans ses déclarations à propos du travail dont les droits sont menacés.

Oui, je saurai être, à vos côtés et devant vous, le rempart face à l’UMP qui détient tous les pouvoirs, un rempart actif (oui, oui, ça existe !), un rempart force de propositions et, croyez-moi, si je suis élu député, je saurai me faire entendre là-haut à Paris ! Je ne suis pas de ceux que l’on balaye d’un revers de main, je ne suis pas de ceux que l’on fait taire, je ne suis pas de ceux qui renoncent.

Une nouvelle campagne a commencé, un nouveau combat s’engage pour porter haut les idées auxquelles nous croyons ; pour que, dans cette société qui se construit, ceux qui ne sont pas entendus le soient, pour qu’ils soient défendus.

Vous pouvez compter sur moi, comme je sais que je peux compter sur vous. Je veux vous aider et vous défendre... de toutes mes forces !

Le 1er mai repensé…

Comme chaque année, je suis allé défiler pour le 1er mai d’abord à Perpignan, puis à Millas. C’est un moment important dans la vie ouvrière, dans la vie citoyenne en générale. C’est en 1889, sur une proposition de Raymond Lavigne que la IIème internationale Socialiste, se réunissant à Paris, décide de faire de chaque 1er mai une journée de manifestation avec pour objectif la réduction de la journée de travail de huit heures ! Bien des pays, en Europe et dans le monde, ont fait de cette première journée du mois de mai un jour chômé, un jour de manifestation pour les ouvriers…

Il faut savoir qu’à l’origine, le 1er mai n’était pas la fête du travail, mais la fête des travailleurs, ce qui, vous en conviendrez, n’est pas tout à fait la même chose !! C’est sous le Maréchal Pétain que la première appellation a remplacé la seconde… Ce n’est qu’en 1947 que le 1er mai devient de droit un jour férié chômé et payé pour tous les salariés sans conditions, mais il n’est pas officiellement désigné comme Fête du Travail ; cette désignation sera effective un an plus, en 1948.

Il y a beaucoup de défilés organisés un peu partout en France, de façon parfois disparate sur un même territoire. Peut-être serait-il intéressant de proposer de « regrouper » les mobilisations avec une grande manifestation à Perpignan, à un horaire précis, annoncé à l’avance afin de laisser les autres regroupements avoir lieu à d’autres horaires, sans risques de chevauchement sur celui ayant lieu à Perpignan… Ce moment si particulier, qui devrait voir bien plus de personnes défiler dans les rues, mériterait sans nul doute quelques aménagements afin de permettre à toutes et à tous de s’y rallier. En gros, dans les villages le matin et un grand rassemblement en fin d’après-midi à Perpignan… Ca aurait de l’allure, non ?!?!

J’ai également songé à ce 1er mai d’il y a maintenant cinq ans, lorsqu’alors Jean-Marie Le Pen était au second tour de l’élection présidentielle… À ce moment-là, Jean-Paul Alduy et une certaine droite étaient dans la rue lui aussi… Où était-il en ce 1er mai 2007 ? N’y aurait-il plus de soucis face aux idées de l’extrême droite ???

Une soupe de thym à l’ail !

Toujours le 1er mai dernier, je suis allé, après avoir défilé, à Corneilla de la Rivière pour le lancement de la fête de la Frigoulette… Ce fut une fête fort sympathique pendant laquelle les personnes présentes m’ont fait déguster une soupe de thym à l’ail au goût pour le moins étonnant !! Je sais, comme beaucoup de gens issu de famille paysanne que le thym a de grandes vertus. Très utilisé par les Etrusques et les Egyptiens, son nom vient du grec «thio» qui signifie «je parfume». C’est une plante aromatique reconnue pour ces vertus médicinales et ses substances sont de puissants antiseptiques, voire antibiotiques. Il est efficace, entre autres, sur les maux de gorge, les aphtes et « incroyablement efficace lorsque l’on a la nausée » m’a confié une des dames ayant participé à la préparation de cette soupe. Si par malheur, Nicolas Sarkozy venait à remporter ce second tour, je pense que je retournerai à Corneilla pour que l’on me prépare de nouveau cette soupe de thym à l’ail !!! En fait, j’ai été le goûteur… Après avoir bu tout un bol, le service de la soupe au thym a pu être fait pour tout le monde !!! Vive la fête du thym !

L’USAP… C’est dommage !

Qui d’entre nous, fidèles supporters de l’USAP, n’a pas ressenti une terrible déception face à la victoire du club de Biarritz, samedi dernier au stade Aimé Giral ?! Quel dommage, alors que nous avions tout à gagner en battant le double champion en titre du Top 14 !

La première mi-temps fut poussive, triste et en même temps très tendue ; aucune des deux équipes ne prenant réellement le pas sur l’autre, aucune des deux ne prenant de risques pour dominer. La seconde mi-temps fut plus spectaculaire en matière de jeu, mais ce n’est pas l’USAP qui était le chef d’orchestre de cela.

Ce que je constate néanmoins, c’est que le calendrier du B.O. est plus difficile que celui de l'USAP. En effet, le B.O. se déplace deux fois sur les trois matchs restants, alors que notre club, lui, reçoit deux fois sur trois… Je suis confiant parce que je crois qu’il arrive à toute équipe sportive de haut niveau d’avoir des moments moins forts que d’autres et je demeure persuadé que les joueurs et tout le Staff sauront tirer de cette défaite les leçons nécessaires pour nous mener jusqu’en demi finale du Top 14, cru 2007, voire plus si affinités !!