Ce samedi 31 mai, 10H00, place de Catalogne, soyons le plus nombreux possible afin de soutenir les revendications des personnes handicapées, relayées par le CIAH66 (Collectif Inter Associatif Handicap 66 regroupant douze associations).
Petit rappel : Nicolas Sarkozy avait promis, alors qu’il était en campagne électorale pour les dernières présidentielles, une revalorisation des ressources financières de 25% (Allocation Adulte Handicapé) pour les personnes frappées par un handicap, soit une augmentation de 5% pendant 5 ans. Or, au budget 2008, seule une augmentation de 1,1% a été inscrite… Il est presque envisageable de dire que les personnes handicapées ont encore moins que s’ils n’avaient rien demandé ! Une fois de plus, l’effet fut d’annonce plus que réel.
Aussi, le 29 mars dernier, lors d’une manifestation nationale initiée par le mouvement « ni pauvre ni soumis », les exigences, claires et légitimes, ont de nouveau été énoncées à l’attention du Président et de son gouvernement afin d’obtenir de ceux-ci les engagements promis.
Il faut bien comprendre une chose : certaines personnes handicapées ne peuvent plus travailler et ce définitivement. Etre handicapé n’est le souhait de personne et il n’est pas concevable de laisser ceux qui en souffrent seuls et dans une situation financière source de soucis et d’isolement. Je pense utile de préciser que l’Allocation Adulte Handicapé est de 628 euros maximum par mois… en dessous du seuil de pauvreté !
Les revendications du CIAH66 ont donc été présentées le 29 mars dernier au Président de la République ; cependant, à ce jour, il n’a reçu aucune réponse, pas plus venant du Ministre du Travail ou encore de la Secrétaire d’Etat aux Solidarités. Pourtant, le 10 juin prochain, le Président de la République doit faire le point (la loi l’y oblige tous les trois ans) sur le Handicap et on peut espérer qu’il ne fera pas l’impasse sur la mobilisation associative et populaire sur cette question.
Bien évidemment, le Conseil Général soutient ce mouvement, entre autres, en affichant dans son réseau de panneaux départementaux l’affiche ci-dessous. Il n’est pas question de laisser l’Etat se désengager de telles responsabilités, il n’est pas question de le laisser imposer aux collectivités territoriales de supporter seules des compétences qui doivent rester dans le giron de la solidarité nationale.
Encore une fois, soyons nombreux ce samedi 31 mai, donnons de notre temps pour faire savoir à nos dirigeants nationaux que la solidarité n’est pas qu’un mot.