Christian Bourquin

Jean Jaurès, l'esprit de la Gauche.

Ce soir, à 17H00 place de Catalogne, puis à 18H30 à Millas, comme tous les 31 juillet, nous commémorons ce grand homme de gauche qu’était Jean Jaurès.

Quand je repense à la façon dont Nicolas Sarkozy a joué de ce que représente le nom de Jaurès pendant la campagne des Présidentielles, espérant ainsi apparaître comme un homme d’engagement et de convictions sociales, je me dis que, vraiment, la Droite manque d’un idéal incarné !!

L’esprit de Jaurès est tellement à l’opposé de tout ce qu’a fait l’actuel Président de la République depuis plus d’un an qu’il tente d’occuper cette fonction… L’esprit de Jaurès de n’est pas de saborder les 35 heures, ce n’est pas de chercher à mettre à mort le Service Public, ce n’est pas de tenter de faire disparaître les expressions de la Solidarité. L’esprit de Jaurès, ce n’est pas d’agiter des mots pendant une campagne politique sans qu’ensuite les actes viennent éclairer de leur efficacité la sincérité de ces mots-là.

En trompant les gens sur ce qu’est l’esprit de Jaurès, en transformant le symbolique en subterfuge, Nicolas Sarkozy ne contribue qu’à une seule chose : laisser penser que la politique n’est que du mensonge.

Pour ma part, je crois du plus profond de moi-même que la politique apporte des réponses, des améliorations, du progrès pour peu que l’on soit capable de mettre ses paroles en conformité avec ses actes (et vive-versa). La politique peut faire beaucoup pour tous, et en particulier pour toutes celles et tout ceux à qui la vie ne fait pas de cadeaux. Et ils sont nombreux. C’est là tout le sens de mon engagement depuis toujours comme socialiste convaincu ainsi que depuis ma prise de fonction à la tête de notre Département. Et je me battrai, je travaillerai, encore et encore, de toutes mes forces, pour que vive l’esprit de Jaurès, pour que vive la Gauche. 

Rencontre territoriale du vendredi 1er août.

Demain, vendredi, je serai toute la journée en "Rencontre territoriale" sur les cantons de Prats de Mollo et d'Amélie-les-Bains. Ci-dessous, le programme de cette journée.

10H00 : signature d'un projet structurant pour la commune de Prats de Mollo (réhabilitation de l'ancienne salle de cinéma).

11H15 : Visite de l'entreprise "Création Catalane" (atelier de fabrication de la vigatane) à St Laurent de Cerdans.

15H00 : Signature d'un projet structurant pour la commune de Montferrer (réalisation d'une station d'épuration et réhabilitation du réseau d'assinissement).

17H00 : Visite de l'usine Arjo Wiggins

17H30 : Présentation du projet de ville d'Amélie (projet transfrontalier) dont le projet phare de réhabilitation de l'Ancien Hôpital des Armées.

18H30 : Rencontre avec la nouvelle équipe municipale d'Amélie-les-Bains (Hôtel de ville).

19H00 : Réunion publique "Aller plus loin pour notre qualité de vie", salle Jean Trescases, quai du 8 mai 1945, en présence de Christian Bourquin, Alexandre Reynal et Bernard Remedi.

Une carte postale pour le Président de la République.

Toujours dans le cadre du soutien du Conseil Général auprès de l’Association CIAH66, nous avons réalisé une carte postale à l’attention de Nicolas Sarkozy, Président de la République afin de lui demander de respecter les engagements qu’il avait pris lors de la campagne pour la Présidentielle de l’année dernière.

Voici le texte que l’on peut lire au verso de la carte postale : "Monsieur le Président de la République, parce que l’on nous condamne à survivre sous le seuil de pauvreté, cet été encore, nous sommes des milliers de personnes en situation de handicap ou atteintes de maladie invalidante privées de vacances ! Alors agissez, vite et fort !"

Je publie ci-dessous le recto et le verso de cette carte postale, n’hésitez pas à vous la procurer et à l’envoyer le plus nombreux possible.

Couverture du Point de la semaine du 10 juillet : mais dans quel monde vivons-nous ?

En découvrant la couverture de l’édition du Point de cette semaine - « Tout sur les riches » - je me suis demandé ce que cherchait à provoquer, dire, prouver la rédaction de ce journal. Certes Le Point n’est pas un hebdomadaire à sensibilité de gauche (loin d’en faut), mais de là à faire un tel appel du pied à tout ceux qui ont voté Sarkozy aux élections présidentielles et qui, depuis, en sont bien revenus…

Je m’explique : on le sait, beaucoup de personnes ayant voté pour l’actuel Président de la République, l’ont fait parce que celui-ci a su les faire rêver, leur faire miroiter un ensemble d’avantages, de mesures censées améliorer leur Pouvoir d’Achat et donc, par voie de conséquence, leur laisser espérer faire partie, un jour, du cercle ô combien fermé des « riches » (disons ceux qui ont plus de 700.000 euros par mois, et dans le département je ne pense pas que cela concerne plus de 200 personnes !)…

Je ne blâme pas celles et ceux qui y ont cru ; lorsque l’on souffre et que l’on vit dans des conditions difficiles, le rêve et l’espoir de jours meilleurs sont souvent les seules portes de sortie d’une vie ardue. Depuis un peu plus d’un an, beaucoup de ces personnes-là ont ouvert les yeux sur la politique libérale du gouvernement et de son Président et ce n’est pas un « tout SUR les riches », mais bien un « tout POUR les riches », hélas qui est apparu au grand jour.

Une grande partie de la presse nationale, en tous les ses dirigeants financiers plus que les rédactions en elles-mêmes, est tenue par Nicolas Sarkozy, ce n’est plus un scoop pour quiconque. Et voilà Le Point qui sort son édition du 10 juillet avec ce choquant « Tout sur les riches »… Et puis également, cette semaine le Figaro magazine qui titre « Les nouveaux Milliardaires »… Allez faisons de nouveau un peu fantasmer les classes populaires et moyennes en leur agitant sous le nez ce mirage de la richesse, certes aux dépends des riches qui se retrouvent, pour une fois il est vrai, un peu stigmatisés. Dans mon entourage, certains ont trouvé qu’il était bon de voir les riches ainsi mis sous le feu des médias, d’un point de vue pas forcément sympathique, mais qu’en ont-ils à faire, eux qui vivent dans un monde parallèle, bien loin des soucis de loyer, d’inflation des prix, de suppression de postes dans la Fonction Publique. Ces riches-là sont si peu préoccupés par les conditions de vie de leurs semblables, je ne crois pas que la couverture du Point leur fasse ne serait-ce que bouger une oreille.

Evidemment, j’ai aussitôt imaginé une couverture de presse titrée, avec une audace déplacée « Tout sur les pauvres »… Je ne crois pas cela possible ou alors, un journal satirique peut-être, histoire de faire prendre conscience à tous de la nature grossière et méprisante de la chose !

Pseudo affaire de "la femme battue" : la justice prononce un non-lieu.

Ce 4 juillet dernier, j’ai reçu l’ordonnance de non-lieu prise par le Vice-Président du Tribunal de Grande Instance de Perpignan, chargé de l’instruction de la plainte déposée à mon encontre par une militante du Parti Socialiste – et employée du Conseil Général - le 7 mars 2007.

La teneur de la plainte de cette dame était la suivante : « violence volontaire, suivie d’une interruption temporaire de travail (ITT) de moins de 8 jours - tentative d’extorsion d’engagement. » Les faits qui m’étaient reprochés étaient censés s’être déroulés le soir du 2 mars 2007, au sortir d’une réunion se tenant alors au siège de la Fédération du PS, en présence de Dominique Strauss-Kahn.

Pour l’historique, il faut savoir que la 1ère plainte de la dame en question avait été classée sans suite. Celle-ci en avait déposée une seconde en se constituant partie civile ce qui a déclenché, de fait, une instruction. Ce qu’elle cherchait probablement.

Seize mois plus tard, la Justice rend son jugement et prononce donc un non-lieu, ce qui signifie, dans ce dossier, que les faits ne sont pas avérés, il n'y a donc rien à me reprocher.

La Justice a tranché et a balayé ainsi les attaques ignobles dont j’ai été la cible, ne l’oublions pas, en pleine campagne pour les élections législatives de l’année dernière. Au-delà de mon honneur d’homme et d’élu de la République qui a été sali, cette accusation infondée a affecté mes proches et mes soutiens… C’était l’objectif de mes accusateurs... Seize mois de suspicion injuste et injustifiée à mon encontre. Chacun pourra comprendre mon ras le bol de ce genre d’attaques minables… 

Je remercie néanmoins celles et ceux qui m’ont témoigné leur confiance et leur soutien, tout comme je remercie certains médias d’avoir su ne pas se faire manipuler.

Un rond-point essentiel.

Comme pour tous les autres chantiers routiers hérités de l’Etat, en ce qui concerne le rond-point du péage Sud de Perpignan de l’autoroute A9, le Conseil Général a su être très réactif. Cette route était, jusqu’en 2007, de responsabilité nationale et rien n’avait été engagé pour effectuer des travaux de mise en rond-point sur ce tronçon de route particulièrement dangereux (plusieurs accidents mortels s’y sont produits, hélas), ce qui était une aberration pure et simple.

Une fois donc le CG66 en responsabilité sur cette route, le chantier, mené par le service des routes du CG66 a démarré le 25 mars 2008 (après toutes les formalités administratives de rigueur) et la mise en service a été possible dès le 1er juillet dernier, afin d’accueillir les arrivées touristiques massives de la saison estivale 2008. Ce rond-point de 80 mètres de diamètre évite – enfin ! - les cisaillements entre les diverses voies débouchant sur ce nœud routier qui supporte tout de même près de 30.000 véhicules par jour avec un fort pourcentage de poids lourds (environ 15%) entre l’autoroute et le marché international St Charles.

Le coût de cette opération a été de 1.500.000 euros, dont 42,5% par le CG, 42,5 par la Région Languedoc-Roussillon et 15% par l’Agglomération de Perpignan qu’il a tout de même fallu convaincre du bien fondé de la démarche ! Mais enfin, nous y sommes parvenus et les nombreuses réactions satisfaites des usagers quotidiens de cette route me confortent encore plus dans ma bonne décision sur ce point aussi.

Le projet de théâtre du Maire de Perpignan : extravagant et dispendieux.

Vous avez peut-être lu, dans L’Indépendant du samedi 12 juillet dernier, ma déclaration au sujet du théâtre municipal de Perpignan… Je parle bien évidemment du beau théâtre à l’italienne – datant de 1812 et construit à l’initiative de perpignanais de l’époque – se trouvant place de la République, en plein centre-ville.

Ce théâtre-là mérite d’être rénové pour donner aux habitants de Perpignan et à ses visiteurs un lieu de représentations théâtrales de qualité, un endroit à la taille de notre ville chef-lieu, sans la démesure extravagante dont est habillé le projet du théâtre de l’Archipel si cher (dans tous les sens du terme) au Maire de Perpignan.

Oui, en tant que Président du Conseil Général, en responsabilité départementale, je me sens concerné par ce projet fou de théâtre bien trop grand – et surtout bien trop cher - pour notre ville, en tous les cas, telle qu’elle est pensée aujourd’hui. Quand on sait que l’actuel théâtre n’arrive jamais à saturation lors des spectacles qu’il propose, alors qu’il fait 600 places, comment celui de l’Archipel, rêvé par JP Alduy, pourrait-il attirer suffisamment de personnes pour remplir les 1200 places que celui-ci a vocation de contenir !?!?!

Soyons sérieux et surtout soucieux des perpignanais en ne leur faisant pas supporter le prix du gouffre financier que représente ce projet, véritable tragédie avant même d’exister ! 9,2 millions d’euros par an et pendant 32 années. Au départ, l’Etat devait apporter 12,5 millions sur les 25 millions de coût annoncé par le Maire de Perpignan ; aujourd’hui le coût du projet s’élève à 40 millions d’euros et financés par un partenariat privé-public (dans l’intérêt général ???).

Pour ma part, il me semble bien plus judicieux, et surtout plus responsable vis-à-vis de nos concitoyens (dont, je le rappelle, nous sommes les élus), de se pencher sur la rénovation du Théâtre municipal. Comme je le déclarais au journaliste de L’Indépendant, si la décision est prise à la rentrée 2008, les travaux de rénovation pourraient être terminés pour l’été 2010, assurant ainsi le lancement de la nouvelle saison culturelle estivale et, par la suite, la culture pour tous, toute l’année…

Je sais que le parallèle entre les deux domaines – culturel et sportif - peut paraître audacieux, mais au sujet des deux stades de rugby (à XV et à XIII) de Perpignan, par deux fois, je me suis permis d’intervenir, comme pour le théâtre, afin de juguler les rêves financiers fantaisistes du Maire et investir dans le financement de l’agrandissement des deux stades plutôt que dans la construction d’un nouveau dont nous n’avions que faire. Et comme on dit : jamais deux sans trois !

Reste à savoir maintenant si JP Alduy saura se raisonner et prendre conscience de la fatuité bien onéreuse de son projet de théâtre de l’Archipel… N’hésitez pas à le lui rappeler !!

Paulilles, une émouvante réussite.

Paulilles, beaucoup d’entre vous le savent, a été sauvé d’une urbanisation à laquelle bon nombre de promoteurs immobiliers n’avaient pas manqué de penser dans les années 1990… Le RPR de l’époque avait comme projet d’y construire 500 logements + 500 anneaux à bateaux !

Cet endroit, les gens « du coin » le connaissaient tous et y allaient en été pour profiter de la crique, mais dans des conditions non sécurisées et somme toutes dangereuses. Paulilles est aujourd’hui un site classé et donc intouchable, ce dont nous ne pouvons que nous féliciter, le Conservatoire du Littoral (propriétaire) et le Conseil Général (gestionnaire).

Cette semaine, je suis allé plusieurs fois sur le site de Paulilles, accompagné de mon ami et collègue Michel Moly (conseiller général du canton de la Côte Vermeille), afin de présenter l’ensemble de la réhabilitation du site à la presse. Que ce soit localement ou nationalement, celle-ci a répondu présente et a été, je crois, unanimement séduite par la qualité du projet réalisé par l’agence ALEP, le tout mené d’une main remarquablement douée, celle de Philippe Deliau (paysagiste). En effet, c’est à lui que le Conseil Général – Maître d’ouvrage en ce domaine – a confié la tâche de réhabiliter cette ancienne friche industrielle. Le concept d’aménagement est doux, respectueux de l’histoire du site et résolument tourné vers la protection de l’environnement ainsi que la découverte du patrimoine industriel et maritime de notre territoire. Paulilles est désormais « l’avenir d’une mémoire ».

Chaque chose est à sa place, comme là depuis une éternité. Que ce soit la maison du site – fraîche et accueillante – le jardin du directeur, qui n’ont pas manqué de me rappeler ceux du Jardin des Plantes à Paris pour leur côté savamment fouillis, dans lequel on peut s’asseoir pour lire ou simplement rester à l’ombre pour pique-niquer, l’arrivée à la mer est également une réussite avec cette grande esplanade de bois au milieu desquels s’élèvent des pins. Et puis la grande halle dans laquelle se situera l’atelier de restauration des barques catalanes.

Des milliers d’hommes ont connu la dynamiterie de Paulilles, certains y sont nés, d’autres y ont connu des fins tragiques ; c’est en 1984 que la dynamiterie a fermé définitivement ses portes et il est très émouvant de savoir que beaucoup d’anciens ou d’enfants d’anciens de ce site industriel y reviennent, petit à petit, depuis le 28 juin dernier, jour de l’ouverture du site au public. Si vous en connaissez, dites-leur de se manifester (qu’ils appellent au Conseil Général ou qu’ils se présentent sur le site de Paulilles) ; leur histoire c’est notre Histoire.

Le projet réalisé en a bien pris toute la mesure et a créé des espaces – des alcôves - qui lui sont entièrement dédiés. Plus qu’une plage, Paulilles est un lieu de retrouvailles entre passé et présent, entre les Hommes et la nature, entre le ciel et la mer, c’est un écrin de plus dans les Pyrénées-Orientales dont chacun peut profiter, en le respectant. Il n’attend plus que vous et n’hésitez pas à m’écrire pour me donner votre appréciation.

Aller encore plus loin pour l'oléiculture.

C’est le 28 juillet prochain que nous voterons, en session plénière, un plan départemental oléicole. J’en ai donné les détails lors de la conférence de presse que j’ai tenu ce mercredi 9 juillet à l’Hôtel du département en présence donc de la presse et de professionnels de l’agriculture. Etaient à mes côtés Olivier Nasles, Président National de l’AFIDOL (Association Française Interprofessionnelle de l’Olive) et Christian Pouil, Président du Syndicat AOC « Huile du Roussillon ».

Ce Plan Départemental Oléicole a trois objectifs principaux :
- permettre une diversification de l’activité des viticulteurs (nul n’ignore que ces derniers connaissent depuis plusieurs années de grandes difficultés à vivre de leur production et le Conseil Général veille à les épauler, à les soutenir et à les aider),
- professionnaliser la filière oléicole,
- atteindre l’objectif d’obtention de l’AOC « Huile du Roussillon ».

1 million d’euros va donc être investi par l’Institution Départementale dans ce plan sur quatre ans (2008-2012). Olivier Nasles, Président de l’AFIDOL, a fait remarquer que les P.O. était le seul département de France à proposer un plan aussi structuré et « intelligent » (je cite). Le seul autre département ayant pris une mesure en faveur de l’oléiculture est le Var, mais elle se limitait à une aide à la plantation.

Après le gel terrible de 1956, la culture de l’olivier avait déserté les P.O. ; petit à petit l’olivier a refait son apparition, preuve en est son retour dans « le domaine public » (rond-point, avenues…).Je me souviens qu’en 1995, avant que je ne sois Président de l’Exécutif, j’avais rencontré une certaine réticence de la part des élus de la majorité d’alors au CG à voter une subvention (à l’époque 200.00 francs, soit 30.000 euros) pour permettre au moulin à huile de Millas d’investir dans une machine à extraire l’huile d’olive. Aujourd’hui, ce même Moulin est en plein essor et, au regard du potentiel qui existe sur le département, je pense qu’il ne s’arrêtera pas en si bon chemin.
Toujours lors de cette conférence de presse, tous les professionnels présents se sont accordés à dire que l’on ne vit pas de la production de l’huile d’olive (en tous les cas, pas ici) ; en effet c’est plus une culture de complément, et en particulier pour les viticulteurs. Dans les P.O., nous produisons 80 tonnes d’huile d’olive par an (3% de la production méditerranéenne) et nous estimons à 400 tonnes le potentiel, dont 100 seraient produites en AOC.

Il faut bien garder une chose à l’esprit : l’objectif n’est pas de faire dans le rendement, mais dans la qualité ; fabriquer un produit qui ne se trouvera nulle part ailleurs. Christian Pouil a d’ailleurs fait remarquer que nous possédons ici des terroirs permettant de produire une huile d’olive de grande qualité et que, d’autre part, l’olivier est une culture tout à fait compatible avec la vigne puisqu’elles sont besoin toutes deux de sols plutôt rocailleux. Il ne s’agit pas d’abandonner une culture pour l’autre, mais bel et bien de se donner les moyens de cette diversification.

Nous avons choisi d’inscrire à ce plan départemental des aides pour 3 hectares d’oliviers maximum, là encore pour rester dans le complément et dans la qualité (2000 euros par hectares et par an pour la plantation et la rénovation avec un objectif de 100 hectares par an). Ce plan a été également élaboré dans le but d’aider à la professionnalisation de la filière oléicole puisque ce n’est pas parce que l’on ne produit pas beaucoup que l’on ne doit pas le faire avec professionnalisme !

Conseil National de l'UMP : du grand n'importe quoi !

La présence d’une part de Nicolas Sarkozy et, d’autre part de José Manuel Barroso (Président de la Commission Européenne), au Conseil National de l’UMP samedi dernier (le 5 juillet dernier) m’a profondément choqué, et je pense ne pas être le seul dans ce cas, loin s’en faut… Nicolas Sarkozy est Président de la République et, que je sache, la France n’est pas peuplée que d’adhérents à l’UMP ! Il en va de même pour M. Barroso qui est censé représenter l’Europe toute entière et qui est venu là, assister à un meeting UMP ce qui, encore une fois, n’est pas des plus habiles politiquement parlant... Mais bon, chacun sa façon de s’adresser à l’ensemble d’un peuple.

D’autre part, et toujours dans le cadre de ce Conseil National de l’UMP, Nicolas Sarkozy a souhaité expliquer l’Europe aux cadres de l’UMP, soit. En tant que Président de l’Union Européenne (depuis le 1er juillet dernier), c’est bien charitable de sa part ; néanmoins, je note, qu’il n’a visiblement pas l’intention de faire de même auprès des cadres et militants du Parti Socialiste… Preuve en est donc que notre Parti a tout compris à l’Europe, ses enjeux, ses tenants et ses aboutissants !!