Ce n’est pas par hasard que je reprends en titre de ce billet celui de l’album de la première dame de France, épouse du premier UMP de France. En effet, ce titre va comme un gant à l’attitude de « l’encore actuel » maire, UMP, de Perpignan. Après avoir désespérément tenté de nous faire croire à son statut de victime dans « l’affaire de la chaussette », le voici qui distribue sa « Lettre de sénateur » sans jamais faire une seule fois référence à l’invalidation de son élection en tant que maire de Perpignan. Pas un mot… En revanche, une avalanche de photos – à vue de nez, au moins une quarantaine - le montrant avec les uns, avec les autres, qu’ils soient UMPistes nationaux ou locaux. Cette double page en ressemblerait presque à un avis de recherche !
Comme si de rien n’était donc, autant sur « sa » crise - celle qui secoue, hélas, la ville dont il avait la responsabilité politique - que sur « la » crise qui n’en finit plus d’ébranler le monde de la finance et donc celui de l’économie, de l’emploi, du pouvoir d’achat… Comme s’il niait l’existence même de ces problèmes et non des moindres.
Comment un sénateur peut-il à ce point passer outre l’actualité ? C’est à se demander s’il ne vit pas pour de bon dans un archipel ?!? C’est plutôt inquiétant quant à sa faculté à rester connecté avec le réel, avec les difficultés que rencontrent nos concitoyens au quotidien, avec sa mission d’élu de la République tout simplement… Ouh, mais c’est que je suis un impertinent, j’ai presque failli oublier l’une de ses actions les plus cruciales du moment : les brebis... Comprenne qui pourra.