Christian Bourquin

le 3ème quai à Port-Vendres : l'espoir économique de tout un département.

Si j'en juge par les nombreuses rencontres et sollicitations à l'occasion de mes déplacements sur le terrain, que ce soit en Cerdagne-Capcir ou dans le Vallespir, le projet de créer un troisième quai dans le site naturel du port de la commune de Port-Vendres, est en train de fédérer les énergies locales tant ce chantier annoncé suscite une certaine fierté économique.

Le Conseil général, qui porte haut et fort cette perspective de grands travaux pour maintenir et relancer l'activité sur le littoral catalan, mais aussi la Chambre de commerce et d'industrie des Pyrénées-Orientales, sans oublier les chefs d'entreprise, les décideurs et les pêcheurs mettent beaucoup d'espoir et d'ambitions dans la réalisation de ce 3e quai.

La dynamique trouve des échos jusque sur les sommets enneigés de notre territoire, puisque l'autre jeudi, à Porté-Puymorens et à Enveitg, les habitants confrontés à une certaine lourdeur administrative concernant la mise en place de programmes touristico-économiques, n'ont pas hésité à citer le projet du 3e quai de Port-Vendres et à l'ériger en, je les cite : « exemple à suivre pour sortir de la crise ». « Aidez-nous, offrez-nous un 3e quai pour la neige ! », a même lancé un Cerdan, conscient de l'utilité d'un tel projet « au nom de l'emploi ». Je sais que, comme la Côte, la Montagne a besoin de son plan de relance.

Les élus de la Majorité départementale que je préside sur les bancs du Conseil général sont très attentifs à la situation d'ensemble. Aussi, dès que notre champs d'action nous le permet, nous intervenons. Comme nous le faisons pour le 3e quai puisque dans ce cas précis nous sommes aux responsabilités avec la CCI.

Je constate, même si certains opposants à ce projet, ultra-minoritaires certes, tentent vainement de déstabiliser une partie de l'opinion publique en distillant régulièrement de fausses informations, je constate que la grande majorité des habitants du Pays Catalan soutient  le projet du 3e quai à Port-Vendres. Il est pour nous, dans le département, avec le TGV, « LE » grand chantier pour la décennie à venir.
Comme Montpellier continue de s'équiper en lançant la 3e ligne de son tramway, le département des Pyrénées-Orientales s'investit dans l'Emploi en bâtissant ce 3e quai pour mieux construire de futures fondations économiques et renouer ainsi avec l'ouverture de notre territoire sur la Méditerranée. C'est en tout cas cette belle mission qui m'anime concernant ce projet.

J'aurais d'ailleurs l'occasion de l'exprimer à nouveau, avec force et détails, le 5 mai prochain à 18H30, à Port-Vendres, lors d'une réunion publique.

Nouvelle recrue à Paulilles...

Après un petit voyage depuis Galapian - dans le Lot et Garonne - Ocarine est arrivée à 11 heures le 15 avril dernier à Paulilles. Elle s'est très rapidement acclimatée et semble affectionner sa nouvelle prairie. Elle a été installée dans un enclos et a déjà revêtu un licol catalan !

Ocarine est une ânesse âgée de sept ans – un âne peut vivre jusqu'à 40 ans ; de type « Pyrénées », dit « âne catalan » ! En cinq jours, chacun a pu constater son excellente éducation et ses capacités à tirer une carriole. Ocarine est inscrite au stud book de la race « âne des Pyrénées » délivré par l'Association APY qui participe à la reconnaissance des animaux avec les haras nationaux. Elle a été saillie le 25 mai 2008 ; elle devrait donc mettre bas (pour la troisième fois de sa vie) aux alentours du 25 mai prochain (la gestation chez les ânes dure douze mois). L'ânon naîtra donc en terre catalane, l'année des « V »... Les prénoms sont déjà arrêtés !

Après les ânes réintroduits dans le massif du Canigou, c'est au tour du site de Paulilles de voir arpenter ses magnifiques et grandes prairies par ces robustes ânes des Pyrénées... De quoi réjouir petits et grands et de permettre, toujours et encore, de rendre à la nature toute sa force et son charme.

L'âne des Pyrénées : son berceau d'origine s'étend de ça et de là de la chaîne des Pyrénées. Son utilisation a varié selon son biotope. Il était réservé à la production mulassière en Espagne alors qu'en France c'était son aptitude au bât qui était davantage exploitée. Son rôle consistait également à assister les hôtels des stations thermales des Pyrénées en allant chercher d'énormes blocs de glace dans les glaciers naturels. Lorsque les stations ont connu leur essor, les ânes des Pyrénées ont commencé à être utilisés pour emmener en balade les curistes... Son lait était également vendu (quatre fois le prix de celui de la vache !). L'âne des Pyrénées a également été utilisé dans les mines de fer.

La pluralité de ses racines a induit des variantes sur sa taille. Ainsi, celle-ci peut aller de 1,20 à 1,35 mètres. La robe est noire brillante ou « mal teinte », baie foncée, baie châtain avec un poil ras jusqu'à deux ans. Le tour des yeux, le bout du nez, le ventre et l'intérieur des membres affichent une décoloration manifeste alors que la limite des deux couleurs se nuance de roux. Aujourd'hui, l'âne des Pyrénées se révèle être un excellent compagnon de randonnée et il participe à la production mulassière.

La justice a tranché. Les tricheurs sont punis... Aux urnes citoyens !

Aujourd'hui, à 14 heures, la plus haute juridiction de France, le Conseil d'Etat a rendu sa décision. Un an, un mois et une semaine après la désormais tristement célèbre « affaire de la chaussette », la plus haute instance juridique de notre République a tranché en invalidant définitivement les élections municipales du mois de mars 2008.

Cette invalidation pour « fraude massive, organisée et en vue de favoriser un candidat » a été prononcée sans que la justice ne pense nécessaire de se pencher sur les autres griefs, tant celui retenu est grave. Cela s'appelle, pour le système judiciaire une « économie de moyens » ! Mais rappelons ici que toutes les autres tricheries sont tout aussi graves (procurations illégales, fausses signatures, faux votants...).

C'est à Jacqueline Amiel-Donat que l'on doit cette victoire sur les tricheurs. C'est grâce à sa clairvoyance, à son courage et à sa volonté, qu'elle a emmené Perpignan vers le succès d'aujourd'hui : la possibilité pour tous les habitants de cette ville de voter à nouveau, de rétablir ce vote qu'on leur a subtilisé, pour retrouver dignité et sincérité.

Oui, je suis satisfait de cette décision : pour tous les perpignanaises et tous les perpignanais qui vont enfin pouvoir laver cette tache d'ombre nauséabonde qui s'étendait un peu plus chaque jour sur notre ville chef-lieu. Laver cette salissure par ce que nous avons toutes et tous de plus intime, de plus précieux dans une Démocratie : le droit de vote ! Ce vote qui leur a été volé et qu'ils sauront, je l'espère ardemment, faire résonner de leur plus profonde conviction.

Aujourd'hui, c'est la première étape du redressement républicain de la ville de Perpignan ! Ici, je rends hommage à Jacqueline Amiel-Donat. Elle seule a mené un combat formidable pour qu'éclate la vérité... Par sa capacité à faire valoir l'esprit et la réalité de la Démocratie, elle a su, déjà, démontrer qu'elle sera un maire à la hauteur de nos espérances.

Le revers de la médaille pour... nos députés-donneurs de leçon(s) !

Certes, il n'y a pas de quoi s'en réjouir. Et encore moins de s'en féliciter. Le quotidien régional Midi Libre a publié dans ses colonnes, ce mercredi 22 avril 2009, le classement des 21 députés de la région Languedoc-Roussillon. Et, devinez-quoi, les 4 députés (tous estampillés UMP) qui nous concernent, qui représentent le département des Pyrénées-Orientales dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale, sont particulièrement à la traîne ! D'accord, certains vont encore ricaner sur le ton de « Cela ne nous étonne pas ! ». Tandis que d'autres habitants du Pays Catalan, plus mesurés, vont conclure : « Cela ne nous étonne qu'à moitié ! »...

Et justement, à propos de moitié, c'est Mme la députée-maire de Canet-en-Roussillon, Arlette Franco, qui, en quelque sorte, sauve l'honneur. Elle est la seule à figurer dans la première moitié de ce classement, plus précisément à la 253e place... sur les 577 députés français ! Arlette Franco sort donc de ce classement, concernant les 4 députés des P-O, comme étant la plus dynamique, la plus présente dans le débat national, au cours des douze derniers mois... Mais, dès lors, quel type de syndrome atteindrait donc nos 3 autres députés ?

Car, à propos de ces 3 autres : Jacqueline Irlès, plus (pré)occupée à entretenir son paraître localement au quotidien, est classée 386e ; François Calvet, chef de file du clan des donneurs de leçons, arrive à la 437e place ; et Daniel Mach, « redoutablement efficace dans l'action » (c'est lui qui le crie en permanence), atterrit sur la 536e marche (vous avez hélas bien lu) de ce classement.

Croyez-moi, je ne suis pour rien dans ce travail décortiqué de nos députés et effectué par les journalistes. Les critères retenus sont : le total des interventions en séances et en commissions  (2 pour Daniel Mach contre 16 pour Arlette Franco) ; les rapports déposés (0 pour Daniel Mach contre 1 pour Jacqueline Irlès) ; les propositions de loi en qualité d'auteur (0 pour Jacqueline Irlès contre 3 pour Daniel Mach) ; les questions posées (53 pour Jacqueline Irlès contre 80 pour François Calvet)...

Pourtant, ne serait-ce que sur le front social, les idées, les prétextes, les contextes et les orientations ne manquent pas actuellement pour s'exprimer au plan législatif, pour nourrir le travail parlementaire. Pour être une force de proposition(s).

Mais, visiblement, les préoccupations actuelles de nos députés sont ailleurs... Peut-être du côté de la Loge, au pied du Castillet, le nez dans un calendrier électoral... Bizarre-bizarre !!!

D'ailleurs leur inefficacité se mesure tous les jours sur le terrain – qu'ont-ils fait et apporté ? RIEN. Que peuvent-ils signer de leur réalisation localement ? RIEN. Et ils ne sont pas en place depuis hier !!! F. Calvet depuis 1993, à la fin de ce mandat, cela fera 15 ans de députation, pour ne rien faire ! Et c'est à peu près la même chose pour les autres... C'est bien triste.

Gérard Jacquet : un homme d'aqui !

Et voilà, c'est officiel depuis  ce lundi 20 avril, 15H30 : Gérard Jacquet s'est vu attribuer le prix Méditerranée Roussillon 2009 par le Centre Méditerranéen de Littérature, prix qu'il recevra très officiellement au mois d'octobre prochain à Perpignan.

Ce prix a été créé en 2003, entre autre parce que j'en avais fait la demande auprès d'André Bonet (Président du CML)... Eh oui, je trouvais qu'il manquait un prix pour rendre hommage et porter haut les couleurs littéraires des auteurs de notre cher Pays Catalan. Et qui symbolise mieux les gens d'ici que Gérard Jacquet ? Auteur de chanson, chanteur, poète, acteur, écrivain et bien sûr animateur sur France Bleu Roussillon, qui ne connaît pas la voix chaleureuse de M. Jacquet !?!

Nous avons donc donné une conférence de presse à l'Hôtel du Département, en présence des membres du CML, de mes collègues élus Pierre Estève et Marcel Mateu, des parents et du frère de Gérard de la presse et, évidemment de Gérard Jacquet. Son Petit dico d'aqui (2ème volume) est sorti des presses ce même jour (lundi 20 avril) et c'est un formidable moyen de faire connaissance avec le catalan d'ici (eh oui, nous autres catalans, nous aimons à glisser notre « patte » dans un catalan nous dirons plus du Sud, plus de l'autre côté de la frontière), tout comme c'est une merveilleuse occasion de retrouver, avec une pointe de joyeuse nostalgie, tous ces mots qu'employaient et qu'emploient encore nos anciens, tous ces mots et expressions comme en équilibre sur le fil du temps, entre disparition et résurrection !

Pour Gérard Jacquet, il est bon de s'amuser avec la langue, que ce soit le français et/ou le catalan. Il est un passeur entre ces deux langages, ces deux cultures, proches et différentes, voisines... Et il le fait très bien lors de sa chronique quotidienne sur l'antenne de France Bleu Roussillon, chronique qui ont servi de base à ce 2ème volume du Petit dico d'aqui.

J'ai profité de cette présentation à la presse pour raconter quelques petites anecdotes sur Gérard Jacquet... Eh oui, nous sommes du même village – St Féliu d'Amont – de la même année et nous avons usé nos fonds de culotte sur les mêmes bancs d'école du CP au CM2. Je me souviens parfaitement qu'il était déjà excellent en Français, alors que moi c'était, déjà, plutôt les Maths... Et nous nous faisons la « course » à la première place de la classe, première place que je raflais si d'aventure il n'était pas très en forme et vice-versa !! Et puis, il est devenu ce qu'il est devenu... Et moi, comme il avait tout pris, j'ai opté pour ce qu'il restait : la politique !!!!!

C'est avec une grande joie et beaucoup d'émotion que j'ai accueilli au Conseil Général, pour annoncer son prix, ce grand monsieur, amoureux des mots, de la musique, des arts en, général et de notre terre en particulier... Bravo Gérard !

Le Parc Naturel Régional (PNR) sollicité pour un projet rassembleur.

Jeudi dernier (le 16 avril), je me suis rendu dans la Vallée de Carol, en Cerdagne, afin d'y rencontrer les maires d'Enveitg (Pierre Jordy), de Latour-de-Carol (Marcel Peytavi), de Porta (Suzanne Délieux) et de Porté-Puymorens (Jean Sarda). L'objet de cette rencontre était de faire le point sur les difficultés qui entourent la réalisation du projet d'un golf à Porté et l'impact de ses aménagements dans le cadre environnemental, sachant que le site concerné s'étend sur une surface totale de 70 hectares.

En fin d'après-midi, à Enveitg, était organisé un débat public, toujours sur ce projet, en présence d'une cinquantaine de personnes : les membres des quatre conseils municipaux de ces communes... Les élus, deux heures durant, c'est dire si les échanges ont été riches, ont tenu à m'alerter sur « la crise économique qui frappe également de plein fouet la Cerdagne ». Ils m'ont exposé, avec force et détails, leurs préoccupations, les issues de secours possibles à leurs yeux face justement à la crise, enchaînant sur des exemples, des soucis, des blocages administratifs qui les inquiètent sérieusement.

Dans leur précieux exposé de la situation, ils n'ont pas manqué de m'interpeller en ma qualité de Président du Parc Naturel Régional, soucieux de trouver un débouché à leur impasse et insistant sur des faits précis tels : « Le projet que nous défendons aujourd'hui, que nous vous invitons à soutenir, a été élaboré en étroite concertation avec les aménageurs, lesquels se sont engagés à respecter toutes les contraintes, environnementales et autres, de l'appel d'offre. Ils ont accepté de réduire considérablement leurs ambitions, au plan de l'immobilier par exemple pour offrir un cadre de vie exemplaire dans la Vallée ».

Cet ambitieux projet d'un golf leur tient particulièrement à coeur que c'était, jeudi à Enveigt, une soirée historique puisque c'était en effet la première fois, depuis 1832, date de la séparation de la Vallée de Carol qui a permis à chacune des 4 communes de prendre son autonomie, que nous les 4 maires se retrouvaient tous ensemble, réunis sur un même projet. Tous les élus qui se sont succédé à la tribune d'Enveitg ont tenu à mettre l'accent « sur la dimension environnementale du projet qui ne constitue pas un handicap à l'écologie ». Je dois dire ici que j'ai beaucoup apprécié le sérieux de leur présentation du projet, comme j'ai également apprécié la qualité des questions soulevées.

A mon tour, j'ai tenu à être très clair sur ma présence à leurs côtés, sur le terrain! Je leur ai rappelé le rôle d'un PNR, sa mission, qui n'est ni de droite ni de gauche. Le PNR, que ce soit bien clair, n'a jamais bloqué ce projet. Ja-mais ! En aucun lieu et en aucun moment. Je mets d'ailleurs quiconque au défi de me prouver le contraire avec une décision de blocage qui porterait ma signature (les mauvaises langues de ce territoire n'ont plus que cela à faire : m'accuser !). Je l'ai affirmé haut et fort devant les élus de ces 4 communes et face à l'assistance ; ma préoccupation de l'emploi est essentielle. Les refus concernant ce dossier, jusqu'à présent, ont été émis par l'Etat. Il ne faut donc pas se tromper de cible.
Pour moi, c'est encore très clair, le PNR est un ami dans l'affaire. Bien évidemment, puisque cela m'a été demandé, posé en guise de question, le PNR peut être un soutien. Mais, attention, pas un soutien pour un laisser-faire n'importe quoi. Le PNR a aussi ses contraintes et ses ambitions.

Le projet ne pourra se faire que si on respecte ces contraintes, et ces ambitions. Soit on accepte la règle du jeu, et je suis prêt à accompagner le projet ; soit on se moque de cette réalité et on essaie de passer en force et là je ne suis plus. Car, ici, au « Parc », ce n'est pas comme dans un western... Autant le PNR c'est nous, Conseil général, autant Natura 2000, qui est le frein aujourd'hui à ce projet de golf à Porté avec ses éléments les plus bloquants (périmètres et thèmes), c'est une directive européenne relayée par l'Etat français. Nous devons voir comment nous pouvons discuter dans les différentes étapes, en engageant des négociations globales pour, par exemple, trouver des territoires de compensation. Par expérience, je sais qu'un dossier, un projet, ça ne se vit pas qu'avec la passion, il faut aussi des arguments. Si je suis allé m'asseoir en Cerdagne à la table des maires des communes de la Vallée de Carol, c'est parce que j'ai envie d'être à leurs côtés. C'est parce que je comprends et je partage leurs inquiétudes pour la survie leur fabuleux territoire. Mais que ce soit là aussi clair, je ne ferais pas le projet à la place du promoteur... Chacun son rôle !

Quant à la réalisation du golf proprement dit, personnellement dans ce projet c'est là où je serais le plus enthousiaste. Nous avons décidé de se retrouver le lundi 27 avril prochain, à partir de 18H30, à Latour-de-Carol pour une grande réunion publique sur le sujet.

L'abeille pharmacienne...

Dans le journal Le Point du 9 avril dernier, j'ai lu un article très intéressant au sujet des abeilles et des spécificités médicales du miel. Il y est évoqué le travail du Pr. Bernard Descottes, chef du service de chirurgie viscérale et transplantation au CHU de Limoges, ardent promoteur des vertus médicales du miel. Depuis le début des années 80, ce spécialiste utilise le miel pour ses qualités antiseptiques et cicatrisantes. Il s'est aperçu que le miel de thym permet une cicatrisation deux fois plus rapide que l'application d'un pansements gras !!!

En Nouvelle-Zélande, un professeur de l'Université de Waikato, a mis en évidence la présence abondante – dans le miel de manuka – d'une substance puissamment anti-inflammatoire. Le manuka est un arbrisseau de la famille de Myrtacée, à feuilles persistantes à écorce écaillée s'élevant jusqu'à trois mètres. Ses fleurs sont blanches et parfumées. Cette substance est le méthylglyoxal qui permet de lutter contre les maux de gorge ou les gastro-entérites... Elle pourrait même avoir raison de certaines bactéries comme le staphylocoque doré !

Un chercheur du nom de Noori al-Walli a publié de nombreux articles relatant les effets thérapeutiques du miel qu'il a pu constater au cours de sa carrière : baisse de la glycémie et de la tension chez les patients diabétiques et hypertendus ou encore réduction de l'intensité des crises d'herpès. Il a également été mis en évidence les effets antibactériens, immuno-protecteur et anticoagulants du venin d'abeille !

Cet insecte ne cesse de nous surprendre et de nous apporter des bienfaits que nous devons préserver et faire connaître... Une pure merveille de la nature !

Au sujet des nouvelles plaques d'immatriculation...

Depuis le 15 avril dernier, les nouvelles plaques d'immatriculation, attribuées à vie à chaque véhicule neuf – autos, motos et camions – sont entrées en circulation. Sur ces plaques minéralogiques, qui se composent donc désormais de 7 caractères (deux lettres – trois chiffres – deux lettres), il est aussi possible, sur la droite, d'accoler un identifiant territorial, formé du logo officiel d'une région administrative française et d'un numéro de département...

Pour ce qui concerne les automobilistes qui ont choisi de se déplacer sous la bannière « 66 » en prolongement de leur nouvelle plaque d'immatriculation, j'ai saisi il y a maintenant 2 mois le Gouvernement, via un courrier adressé le 20 février 2009 à Monsieur le Préfet des Pyrénées-Orientales, M. Hugues Bousiges, afin de faire remplacer le logo officiel de notre région Languedoc-Roussillon par un identifiant plus représentatif de notre identité, catalane, comme « La Senyera » - Depuis, la réponse tarde à venir !

Dans cette lettre à Monsieur le Préfet, je m'appuie sur l'exemple des élus de Bretagne qui ont obtenu le droit de remplacer le logo officiel de la région par le drapeau traditionnel breton (le Gwen ha du), plus représentatif à leurs yeux de l'identité territoriale tant culturelle qu'historique. J'écris, notamment : « De la même manière, le département des Pyrénées-Orientales que j'ai l'honneur de présider possède une identité catalane très forte, et c'est pourquoi, avec l'accord de Monsieur le Président du Conseil régional du Languedoc-Roussillon, je sollicite la bienveillance de l'Etat afin de faire remplacer le logo officiel de notre région par un identifiant plus représentatif comme La Senyera. Ainsi, le drapeau sans et or catalan ou le logo du Conseil général qui reprend ces mêmes couleurs parfaitement identifiables par la population serait alors susceptible de figurer sur les plaques d'immatriculation dans le souci d'un fidèle reflet avec l'histoire et la culture de ce territoire (...) ». A ce jour, deux mois plus loin donc, je n'ai toujours pas reçu de réponse sur le sujet.

En parallèle à cette intervention, comme des milliers d'autres habitants du Pays Catalan l'ont également fait sur papier ou sur internet, j'ai signé la pétition qui va dans le même sens ; pétition lancée avec le succès que l'on sait par Jordi Vera, président de Convergence Démocratique de Catalogne (CDC) et dont le but est effectivement de remplacer le logo officiel de la région par le drapeau catalan sur les plaques d'immatriculation.

Tripatouillages : Rue89 y revient.

Le 24 septembre dernier, j'avais écrit une tribune publiée sur le site d'information Rue89 (à ce jour plus de 30.400 visites sur ce seul post !) en réaction aux propos du Député UMP Daniel Mach concernant ce qu'il avait alors appelé les "tripatouillages" pour le redécoupage potentiel des circonscriptions.

Le site Rue89 est revenu sur la problématique du redécoupage dans un post publié le 13 avril dernier.

Bonne lecture.

Port-Vendres : le 3ème quai est une évidence.

Bien des bêtises ont été dites – et écrites ! – au sujet du 3ème quai du port de Port-Vendres. Ce qui est fort regrettable d'ailleurs, surtout pour celles et ceux qui les ont énoncées : eh oui, se mobiliser ainsi contre un projet aussi important pour le développement économique de notre territoire – et donc pour l'emploi – démontre une incapacité totale à envisager l'avenir avec clairvoyance d'une part et, d'autre part, un manque de respect et de considération pour les 610 emplois de ce port. Non que je sois en mesure d'entendre des critiques, mais quand elles sont à ce niveau d'idiotie – voire de mensonge – je ne peux pas l'accepter.

Finalement, la seule critique que j'aurais pu comprendre aurait été « Pourquoi ce 3ème quai ne se fait-il pas plus tôt ?! » A tout ceux qui se posent encore cette question aujourd'hui, je précise qu'un projet de cette envergure a besoin de temps, accaparé par les démarches administratives et autres autorisations à obtenir. Et, d'une certaine façon, il est heureux que cela prenne du temps, preuve que l'on s'attache à vérifier les moindres détails de ce qui se fera lors du chantier de construction. De même, place est ainsi faite aux enquêtes publiques (la parole est donnée à tous pour exprimer un avis) tout comme également est laissé du temps pour le droit aux recours possibles. Aujourd'hui, je peux dire que la construction du 3ème quai débutera à la fin de cette année pour des travaux qui dureront environ une année, ce qui devrait nous amener à couper le ruban au cours du printemps 2011.

Je rappelle ici que le Conseil Général est propriétaire du site du port et que la concession est confiée à la Chambre de Commerce et d'Industrie de Perpignan.

Lors du point presse que j'ai tenu le 14 avril dernier, j'étais entouré de M. Jordan (directeur de St Charles), de M. Navarro (Vice-Président de la CCI), de M. Mascle (Directeur de la CLTM) et de trois de mes collègues élus (Marcel Mateu, René Olive et Michel Moly, qui suit plus particulièrement ce projet). J'ai immédiatement été suivi dans mes propos par ces personnalités du monde économique. M. Jordan, Directeur de St Charles, a ajouté : « Ce 3ème quai est absolument indispensable, nous en sommes convaincus depuis longtemps. »
Quand on sait que le port de Port-Vendres représente 45 millions d'euros de chiffres d'affaire par an et qu'il a vu passer en son sein, en 2008, 350 463 tonnes de fret fruitier, dont 21 289 mouvements de conteneurs, comment continuer à penser une seule seconde que le 3ème quai n'est pas utile !?!?

Quoiqu'il en soit, et malgré les quelques « mauvais coucheurs », le 3ème quai est sur les rails, si je puis dire, et c'est une excellente chose pour tout notre département.