Christian Bourquin

Parc Naturel Régional (PNR) : retour sur une année d'éducation à l'Environnement.

Le PNR – que j'ai l'honneur de présider depuis 2006, et qui est composé de 64 communes se situant au-dessus de Prades, a réuni une centaine d’élèves du Capcir et du Haut-Conflent le 18 juin dernier à la Maison de la Vallée d’Eyne pour exposer leurs projets pédagogiques menés cette année dans le cadre du programme d’éducation à l’environnement et au développement durable du Parc « Objectif Découverte ». Ce programme a concerné 41 classes des Pyrénées catalanes (soit plus de 740 élèves) tout au long de l'année scolaire.

Cette opération, organisée à l’initiative des associations Imp - Actes Languedoc-Roussillon, Les Enfants de la Planète et Les Sous-Dires, a pris la forme d’une série d’ateliers.
De la grande section au CM2, des élèves de La Cabanasse, La Llagonne, Matemale et Mont-Louis ont testé leur connaissance des arbres, joué, chanté et dansé des contes, joué à des Memorys sur les animaux et leurs empreintes, visité des expositions sur la Têt, les insectes, la forêt, etc.

Tous ces supports ludiques ont été fabriqués par les enfants eux-mêmes dans le cadre de projets pédagogiques sur l’eau, le bois et la forêt, les contes et légendes et la notion de Parc naturel régional. Ces thèmes variés ont permis de balayer plusieurs champs de l’éducation au développement durable pour faire des petits éco-citoyens encore plus conscients des enjeux liés à l’environnement.

Dans le domaine des roches, l’association GéoPyrène a organisé sa propre restitution des animations menées au sein des collèges de Bourg-Madame, d’Ille-sur-Têt et d’Osséja dans le cadre du programme Objectif Découverte vendredi 12 juin, au four solaire d’Odeillo. Cette journée comprenait un temps d’échanges entre les élèves des différents établissements. Les jeunes ont animé des ateliers sur la géologie, mais aussi l’eau, en lien avec les Eclaireurs de France. Une exposition de certains travaux d’élèves sera visible à partir du 8 juillet tous les jours de 10 heures à 18 heures à Héliodyssée.

L’ensemble des productions des enfants qui ont participé à « Objectif Découverte » seront valorisées lors des kermesses de fin d’année et dans le journal des enfants du Parc et sur le site Internet. Cette opération sera bien évidemment renouvelée pour l'année scolaire 2009-2010.

Jacqueline Amiel-Donat et ses colistiers : il n'y a qu'eux qui sauront faire entendre la voix de la Gauche !!

Je vais commencer ce billet par une liste de noms... Cela va peut-être vous paraître un peu fastidieux ; pourtant il est important de bien se remettre en mémoire l'immense soutien qu'a reçu Jacqueline Amiel-Donat pendant cette campagne...

Pierre Cohen, Maire deToulouse ; Béatrice Négrier, conseillère régionale ; Jaume Bartomeu, Chef du gouvernement andorran ; Jordi Hereu, Maire de Barcelone ; Christian Teyssedre, Maire de Rodez ; Anna Pagans, Maire de Gérone ; Hélène Mandroux, Maire de Montpellier ; Youcef Bounoua, Vice-Président de l'Agglomération de Narbonne ; Jean-Claude Pérez, député de l'Aude et candidat à Carcassonne ; Jacques Bascou, Maire de Narbonne ; Jean-Claude Gayssot, ancien Ministre, Vice-Président de la Région Languedoc-Roussillon ; Maria Rosa Ferrer, Maire d'Andorre-la-Vieille ; Raymond Vall, Maire de Fleurance ; Santiago Vila, Maire de Figueres, Jean-Pierre Chevènement, Président du MRC ; Bertrand Delanoë, Maire de Paris... Eh oui, tous ces hommes et ces femmes sont venus en personne à Perpignan apporter leur appui complet et sans faille à la liste de la seule candidate de Gauche de ces élections perpignanaises. C'est important de le rappeler, toujours et encore...

Parce que voter, ce n'est pas juste glisser un bulletin dans une urne – même s'il s'agit là de l'acte concret par excellence lorsque l'on veut changer le cours des choses... Voter, c'est aussi réfléchir à tout ce qui se mettra en place une fois le candidat ou la candidate élu(e) ; c'est prendre conscience de l'ampleur des synergies possibles selon tel ou tel choix ; c'est songer que les projets politiques ne sont pas les mêmes et qu'ils n'entraîneront pas les mêmes conséquences ; voter c'est penser à nos enfants, à nos petits-enfants, à toutes celles et tout ceux qui ne sont pas encore des adultes et qui vivront dans le monde que nous leur construisons aujourd'hui.

La liste conduite par Jacqueline Amiel-Donat est, je l'ai déjà écrit ci-dessus, la seule à défendre les valeurs de la Gauche, dans son ensemble, dans tout ce qu'elle a d'unique et de mélangée à la fois. Cette gauche dont notre ville chef-lieu a tant besoin ; cette Gauche qui ne peut que redonner de l'espoir à tout ceux qui souffrent.

Pour que cette Gauche-là gagne dimanche prochain, la mobilisation doit être forte. Je sais que certains ont baissé les bras, je sais que certains ne votent plus, je sais que certains pensent que ça ne sert à rien... Jacqueline Amiel-Donat s'est battue, et moi à ses côtés, pour que cette nouvelle élection soit rendue possible. Aujourd'hui plus que jamais, nous pouvons mettre un terme à 50 années d'un alduysme dévastateur... Nous comptons sur vous.

À Narbonne, Jacques Bascou (PS), élu Maire de cette ville n’était pas donné gagnant entre les deux tours (Moynier, maire dans la continuité de 30 ans de Mouly, comme ici Alduy devait l’emporter). Avec 5% de participation en plus au second tour, la Gauche l’emporté avec 57% des voix !!! La résignation ne doit jamais prendre le dessus !

L'arnaque Codognès...

Je pensais que le gouvernement UMP de N. Sarkozy détenait le record de l'arnaque politique... Eh bien non... Au-delà de l'équipe de Jean-Paul Alduy dont l'élection a été invalidée par le Conseil d'Etat il y a à peine deux mois pour fraude massive, organisée, Codognès se pose là, lui aussi, en matière d'arnaque politique...

En effet, il n'a pas de projet politique pour la ville de Perpignan – il n'en a jamais eu – et, pour tenter de masquer cet état de fait dans la dernière ligne droite (sans mauvais jeu de mots !) de la campagne, le voilà qui prend la posture du Front National (FN) d'il y a une dizaine d'années. Cette posture consiste à tenir le discours « tous pourris, sauf moi », mettant les uns et les autres dans le même sac, sans distinction. Ce genre de propos sont d'un populisme à faire peur ; une façon répugnante de se faire passer pour le chevalier blanc venant sauver le monde, personnage qui n'existe que dans les contes de fées... J'imagine mal les électeurs, les démocrates, les républicains – de quel que bord que ce soit – accepter de voir leurs bulletins de vote mêlés à ceux du FN.

Je rappelle ici que Louis Aliot, dès lundi dernier à déclaré sur l'antenne de France Bleue Roussillon qu'il ne gronderait pas ses électeurs si ceux-ci venaient lui dire qu'ils voteraient pour la liste de Codognès. Ce dernier ne s'est pas pressé de faire de déclaration pour refuser tout bonnement toute voix venant du FN. Il a fallu attendre ce matin, toujours sur France Bleue Roussillon, poussé dans ses retranchements par Jacqueline Amiel-Donat, pour qu'il nous serve une litanie de noms figurant sur sa liste, pseudos garants de son « combat contre le FN »... Ca m'a fait penser à ces gens qui disent qu'ils ne sont surtout pas racistes et qui brandisse pour preuve le fait que certains de leurs amis sont noirs, juifs ou maghrébins !!!

Une dernière petite chose, oh trois fois rien... Codognès n'a de cesse de fustiger le Conseil Général et son fonctionnement, c'est son dada... Mais que ne l'a-t-il quitté en prenant ses jambes à son cou si cela était si horrible que ça ?! Comment expliquer son acharnement à demeurer dans un système qu'il vomit, si l'on en croit les qualificatifs qu'il utilise à l'égard du département ?!Personnellement, j'ai toujours trouvé incohérent les gens qui dénigre en permanence un lieu, un travail, une personne avec qui il accepte, par ailleurs, de passer le plus clair de leur temps... C'est une drôle de conception de la vie, non ? Donc voilà un Vice-Président du Conseil Général (Codognès) qui aurait pu démissionner de son poste de Vice-Président, puis éventuellement, si cela était si pénible que cela, abréger son mandat de conseiller général en se retirant de la vie politique Départementale…

Un BUZZ sur "les bulletins sous les aisselles" !

France Bleu Roussillon a diffusé le "sonore" de l'explication de Marie-Claire Mas, colistière de JP Alduy quant au fait qu'elle avait été surprise avec une dizaine de bulletins "ALDUY" sous le bras dimanche dernier pendant le scrutin. Le site d'information Rue89 a publié, ce jour à 11H35, un article reprenant les faits et le "sonore"... C'est ICI. Depuis, la grande majorité des sites d'information (Lemonde.fr, LCI, BFM, Lepost, TF1...) ont repris l'information...

Codognès de mal en pis...

Le comportement de Jean Codognès s'inscrit dans une logique de constante bêtise... Lui, porteur de voix d'électeurs en déroute, mais pourtant ancrés à Gauche, a décidé de se maintenir au second tour qui doit avoir lieu ce dimanche... Le soir même du 1er tour, il le déclarait à la presse ; il l'a confirmé le lendemain pour déposer sa liste ce jour, mardi 23 juin...

Depuis hier, je me fais la réflexion suivante : il va bien y avoir au moins un membre de cette liste qui va se rendre compte de la gravité d'un tel acte qui revient à offrir sur un plateau la victoire à JP Alduy !! On ne peut pas se dire, se revendiquer « de Gauche » et agir de la sorte !! C'est incompatible !

Et puis, j'apprends ce matin que deux membres de la liste – dont je ne connais ni les noms ni la place sur la liste de J. Codognès – refuseraient cette stratégie mortifère. L'aveuglement de J. Codognès, son absence de convictions à Gauche, ses stratégies vouées à l'échec et peut-être son accord secret avec JP Alduy pouvaient le maintenir dans ce cap. Là où je suis tout de même étonné, c'est que seulement deux personnes se soulèveraient contre cela en allant en Préfecture signifier qu'ils ne veulent plus être sur la liste conduite par J. Codognès.

Ce n'est qu'après leur acte que J. Codognès est allé déposer sa liste en Préfecture, faisant fi de leur accord à y figurer. Ensuite, une troisième personne se serait à son tour rendue en Préfecture pour dire qu'elle ne souhaitait plus figurer sur cette même liste.

L'ordre chronologique que je décris est important puisque les deux personnes se seraient retirées AVANT le dépôt de liste par J. Codognès, rendant leur action recevable par la Préfecture, ce qui n'a pas été possible pour la troisième personne, ce que je comprends.

A partir de là s'est posé le problème de la recevabilité de la liste. Et il y a un problème juridique de fond. Bien entendu, le Préfet des Pyrénées-Orientales – avant tout un Préfet UMP – valide cette liste... Cela rend service au candidat UMP – JP Alduy... Mais la valeur du droit c'est autre chose !!!

J'entends que l'article L265 du Code Electoral dit que les signatures des membres de liste de chaque candidat pour le second tour ne doivent pas être exigées si la composition de la liste ne bouge pas ! Ok, mais à condition que le mandataire ait reccueilli son mandat de tous les colistiers pour le 1er et le second tour. Or, il paraîtrait que J. Codognès ait certes eu la signature des membres de sa liste pour être mandataire au 1er tour, mais pas pour le second... Or, il est tenu d'avoir la signature de tous pour être au second tour...

Mais bon sang, pourquoi aurait-il oublié de les faire signer pour ce second tour ? C'est bien parce que chacun connaît le peu de scrupules de cet individu au regard du comportement électoral qu'il pouvait avoir pour le second tour de cette élection ô combien cruciale. En fait, cela pourrait révéler un manque de confiance de la part de ses colistiers sur le comportement stratégique de cette tête de liste...

J'apprends que ces deux colistiers démissionnaires de cette liste seraient ulcérés – et je les comprends – et qu'ils auraient porté l'affaire devant les tribunaux qui, eux, devraient statuer avant le second tour, c'est à dire avant ce dimanche.

Sincèrement,
- entre J. Codgnès qui ne semble pas voir d'inconvénients à recevoir le soutien du Front National (FN) – il n'a en rien démenti ou réagi à la prise de parole dans les médias de Louis Aliot, tête de liste FN disant qu'il ne gronderait pas ses électeurs s'ils venaient à voter J. Codognès au second tour (d'ailleurs, il avait déjà accepté le soutien de Dupont-Aignan, UMP dès le premier tour !),

- entre une campagne de J. Codognès quasi uniquement fondée sur le discours de Le Pen d'il y a dix ans : « mains propres, tous pourris, sauf moi »

- Après la fraude à la chaussette, voyons s'il va y avoir un problème sur la légalité de cette liste !!! Aujourd'hui il y a de graves incertitudes quant à la légalité de cette liste déposée aujourd'hui...

Tout cela vient perturber le cap à cap JPA/JAD, le cap à cap Droite/Gauche, le cap à cap Changement/Immobilisme pour Perpignan. L'ancien Maire sorti par la Justice n'a jamais réussi à dépasser les 50% ; il s'est toujours débrouillé pour avoir une triangulaire... Eh oui, voilà les nouveaux tripatouillages pour que l'UMP garde la gestion de la Ville, garde le pouvoir. Que c'est pas beau !!!

Je repense au week-end dernier, alors que j'inaugurais la nouvelle exposition du Musée de Céret avec ces 250 sublimes tableaux (sur les 1500 existants au monde) mettant en scène les paysages de notre territoire. Je repense à ce moment fait de beauté, d'art, de tout ce qui fait la force de notre département, les bonnes et belles choses qui sont là, autour de nous... Manifestement, JPA et certains autres s'évertuent à salir tout cela pour réussir finalement à mettre en avant ce qu'il y a de plus laid... Quelle image donnent-ils de nous toutes et de nous tous ?! Ils salissent tout cela... Vraiment, que c'est triste...

Alors, parce que je crois à tous les possibles, parce que je crois à la République et à la Démocratie, plus qu'en toute autre chose, j'en appelle à une mobilisation massive ce dimanche pour apporter l'air nouveau et l'énergie du changement exprimés par les 22.000 personnes qui n'ont pas voté JPA dimanche dernier.

La Victoire au bout des doigts...

Aujourd'hui, la Gauche a toujours toutes ses chances ! Aujourd'hui s'ouvre plus fortement que jamais le véritable débat : qui veut continuer comme depuis 50 ans et qui veut le changement à Perpignan ?

Je vous le disais dans une de mes notes d'hier soir : 60% des électeurs souhaitent ce changement, historique !! Bon sang, laissons donc se jouer un face à face dont la liste conduite par Jacqueline Amiel-Donat ne pourra que sortir vainqueur !!! Aujourd'hui, voici venu le temps de la clarté, du changement, du courage, de l'honnêteté, le temps des valeurs de Gauche... A celles et ceux qui n'ont pas voté à gauche dimanche dernier, mais qui veulent ce changement à Perpignan, le bulletin Jacqueline Amiel-Donat est disponible pour cette expression... Et ils ne seront pas déçus ! Mes propos s'adressent aussi à celles et ceux qui n'ont pas voulu, ou pu, voter la semaine dernière. Vous l'avez compris : la victoire sera au rendez-vous avec une mobilisation forte.

Le Maire sorti par la justice sera dimanche le Maire sorti par les électeurs. Jouer sur la confusion de genres, jouer sur la confusion engendrée par la situation dans laquelle se trouve notre pays, notre ville chef-lieu est une arme que trop savent manier et dont ils abusent plus que de raison ! Il nous faut rendre les choses claires, limpides et, pour cela, ensemble, gagner la Mairie de Perpignan, par, pour et avec la Gauche, emmenée par la liste conduite par Jacqueline Amiel-Donat.

Notre candidate a été malmenée comme jamais, en particulier par la presse... Et Guillaume Clavaud, plus que quiconque s'est permis à son égard des commentaires plus que détestables (cf L'Indépendant du jeudi 18 juin dernier) : « La teigne », « la procédurière de service », sans oublier cette question – présentée comme aussi importante que les autres - hallucinante d'archaïsme machiste (pourtant posée par une journaliste !) : « Si vous étiez un homme... ? » M'a-t-on jamais demandé, à moi, ce que j'aurais fait dans telle ou telle circonstance si j'avais été une femme ou qui j'aurais aimé être comme personnage féminin !?!?!?!?

Jacqueline Amiel-Donat n'a été épargnée par rien ni personne pendant cette campagne (et pendant toute cette dernière année d'ailleurs). Et pourtant, entourée de ses co-listiers, elle a su rester dans le débat d'idées proposées, dans les convictions, pour faire de Perpignan une ville digne de ce nom, une ville qui saura s'inscrire dans la dynamique du Grand Sud que ce soit pour le Logement, les Transports, l'Economie et donc l'Emploi (1000 logements neufs par an, des trottoirs et des routes réparés, les transports en commun gratuits...).

Perpignan est sur le point d'être réveillée, et ce par le formidable élan qui s'est manifesté dimanche dernier au travers de ces 22.000 personnes qui n'ont pas voté pour l'ancien Maire sorti. Je vous invite à une mobilisation forte, sans détour. Nous comptons sur vous !

Analyse du 1er tour des élections de Perpignan...

Après analyse des scores des uns et des autres du 1er tour ayant eu lieu hier soir, deux remarques :
1)    La liste conduite par Jacqueline Amiel-Donat est la seule à avoir enregistré une hausse de 4% par rapport au scrutin du mois de mars dernier… Il s’agit tout d’abord d’une reconnaissance du formidable travail fourni en un an et, ensuite, d’une reconnaissance du courage, de la ténacité et de la probité dans la dénonciation de la fraude à la chaussette. 4% d’augmentation, pour la gauche - quand on sait que seules 574 voix faisaient la différence l’année dernière - c’est un bel exploit et c’est bien. Je tiens à souligner que d’ordinaire lorsque l’on revote lors d’élections partielles, en général, ce que j’appellerai « la prime » va à la liste sortante ; ce n’est pas le cas ici puisque cette « prime » va à la liste conduite par Jacqueline Amiel-Donat.
2)    Je note également que 60% des perpignanaises et des perpignanais souhaitent le changement puisqu’ils n’ont pas voté pour l’ex-Maire. C’est énorme ! Bien évidemment, ces 60% ne s’expriment pas de la même façon, mais ils sont bel et bien là et ils disent très clairement leur rejet de la politique alduyste… Au 1er tour d’une élection, on élimine ; au second tour, on choisit. Jacqueline Amiel-Donat est aujourd’hui la seule à rester en lice pour fixer (comme on dit au rugby) ces valeurs du changement souhaitées par plus que la majorité des votants.

Je vois là, par ces deux remarques, la base d’une analyse forte pour se positionner pour le second tour et accompagner un changement nécessaire pour Perpignan et ses habitants. A ce stade, la pollution du cap à cap (tête à tête en français) JAD/JPA par le candidat J. Codognès apparaît dans toute son inutilité.

Tout d’abord son score va se dégonfler puisqu’il n’est pas le « cheval gagnant » et les gens le savent… Au second tour, personne ne saurait voter pour quelqu’un qui ne gagnera pas ; au second tour, on vote pour porter quelqu’un aux responsabilités… Et ce raisonnement vaut pour la droite comme pour la gauche !

Et puis, cette présence polluante l’empêche d’exprimer de façon crédible une sensibilité proche de la gauche puisque se maintenir risquerait de faire gagner la droite ! En faisant cela, il se met donc en opposition avec l’électorat de gauche…

Le message que j’aurais envie de lui adresser ce soir est qu’il ne faut pas qu’il oublie que, lors de ses combats politiques passés (députation, cantonales…), des candidats formations politiques se sont désistées en sa faveur parce qu’ils étaient moins bien placés.

L’égoïsme forcené dont il fait preuve depuis hier soir ne sert pas la gauche, mais bel et bien Jean-Paul Alduy !!! Je ne pense pas que Jean Codognès brisera le rêve de toutes celles et de tous ceux qui ont l’espoir de voir, enfin, Perpignan telle qu’ils la rêvent depuis plus de 50 ans.

Durant cette nuit de lundi à mardi, durant ces quelques jours, je me dis que la raison va reprendre le dessus dans l’esprit de Jean Codognès – je le crois – la raison, mais aussi l’esprit républicain si cher à nous tous… On se retrouve demain pour finaliser cette analyse.

L'exemple de Narbonne.

En mars dernier, J. Bascou a été élu Maire de Narbonne – après une longue gestion de la ville par l’UMP qui ressemblait à bien des égards à celle de Perpignan. Entre les deux tours, personne ne le donnait gagnant, ni dans les projections sur la base du 1er tour ni dans les sondages de l’entre-deux tours… Et pourtant…

Moynir, le Maire héritier de Mouly était assuré, soi-disant, de la victoire. Mais, la dynamique de la mobilisation électorale en faveur du candidat de gauche l’a fait élire à 57% !!!! Eh oui, il y a eu +5% de votants entre le 1er et le second tour…

J’ai fait le calcul pour la liste conduite par Jacqueline Amiel-Donat et, avec une augmentation des votants de 5%, elle remporte haut la main ces élections de Perpignan !

Plus près que jamais de la victoire à Perpignan !!

 Hier – dimanche 21 juin – a eu lieu le premier tour des élections de Perpignan... Election partielle certes, mais qui a su mobiliser 53,75% des inscrits sur les listes électorales de notre ville chef-lieu.

Un premier constat : Jean-Paul Alduy n'arrive que péniblement à 40% des voix des votants ce qui est loin du succès sur lequel l'ex-maire de Perpignan comptait... Eh oui, On ne se remet pas aussi facilement que cela de la fraude à la chaussette, fraude qui a défrayé la chronique – locale et nationale, pendant de longs mois ! Les électrices et les électeurs savent bien que c'est aujourd'hui plus que jamais le moment de faire cesser tout un système à bout de souffle, responsable de l'enlisement de la ville. L’espoir est là…

 

L'annonce du maintien du candidat Codognès n'est que la preuve que ce dernier ne saurait pouvoir affirmer qu'il est de gauche... Quand, sur son propre canton, on ne sait pas rassembler plus de 12% des voix sur ses propositions, on a la lucidité de laisser se jouer un face à face d'où la gauche sortirait sans nul doute vainqueur... Il faut avoir ces convictions et l’honneur en plus… Mais laissons de côté les épiphénomènes et continuons à rassembler, à fédérer, à rendre vibrant cet espoir de voir un jour nouveau se lever sur Perpignan le soir de dimanche prochain.

 

La mobilisation doit être totale et sans réserve ! Jacqueline Amiel-Donat a tout mon soutien, de toutes mes forces. Vous pouvez compter sur elle. L’espoir est là !

Communiqué... J moins 3.

Voici un communiqué que j’ai envoyé à la presse aujourd’hui... Paraîtra-t-il ? 

Dimanche, Perpignan a rendez-vous avec l’Histoire au travers de votre vote. Le choix me parait à l’évidence simple. L’enjeu qui se dessine, c’est soit reconduire le Maire sorti par la justice, soit vouloir le changement avec Jacqueline Amiel-Donat. Les sondages indiquent cette tendance.

Est-il possible de soutenir cette fraude à la démocratie ? Ma réponse est non. C’est pour cela que Jean-Paul Alduy est disqualifié. On ne peut pas faire comme si rien ne s’était passé. Au-delà de Perpignan qui est salie, c’est la démocratie qui est lourdement bafouée. Et en plus, pourquoi ce Maire sorti ferait maintenant tout ce qu’il n’a pas su faire jusqu’à présent ? (Je pense au travail d’écoute, de proximité, de considération, de propreté, de circulation…)

Avec Jacqueline Amiel-Donat, le changement c’est pour maintenant. Je réaffirme que ses propositions sont d’autant plus crédibles que le Conseil Général et la Région seront là pour les financer. Ce seront donc autant d’impôts moins lourds pour vous.

C’est normal ! Les engagements de Jacqueline Amiel-Donat correspondent à notre politique et à vos attentes… : 1000 logements neufs par an – les trottoirs, les rues et les routes enfin réparées - les transports en ville gratuits - la propreté et la sécurité rétablies…

Le département a besoin d’une ville chef-lieu qui aille de l’avant, en entente et en harmonie avec le Conseil Général et la Région. Jacqueline Amiel-Donat sait faire cela. Je m’en porte garant. Personne d’autre n’a su le faire jusqu’à présent. La ville, et vous en particulier, n’auront pas à regretter ces engagements pour plus de proximité, plus d’efficacité, plus de reconnaissance retrouvée… Plus de fierté et de prospérité.

C’est tout le sens de votre vote pour Jacqueline Amiel-Donat.

Je compte sur vous.