Comme je vous l'avais ici-même annoncé, Georges Frêche est venu hier soir rencontrer les militants socialistes du département. J'étais évidemment très heureux d'accueillir notre Président de Région sortant à Toulouges, où nos amis Louis Caseilles et Jacques Cresta étaient aussi présents. Plus de 450 militants avaient répondu à l'appel, pour une séance de travail un peu inhabituelle. Je dis inhabituelle car cette fois-ci, c'est Georges qui a écouté ce que les militants des Pyrénées-Orientales avaient à dire. "Je suis là pour m'informer auprès des socialistes qui constitueront la colonne vertébrale des listes pour les régionales", a-t-il insisté. Il a rappelé que la campagne officielle démarrera dès la présentation de son programme, le 23 janvier.
Durant plus d'une heure et demi donc, Georges s'est prêté au jeu des questions-réponses, exposant sa vision sur des sujets aussi divers que l'avenir du Train Jaune, le stade Gilbert-Brutus, le port de Port-Vendres ou encore les énergies renouvelables. Il a répondu à 48 questions posées par la salle, représentant autant de dossiers que, s'il est réélu, la Région continuera à soutenir. Car c'est aussi l'un des enjeux du scrutin de mars prochain : avec Georges Frêche, nous avons la garantie que nous pourrons encore compter sur l'engagement du Conseil Régional. Un Conseil Régional qui est aujourd'hui le seul en France à suventionner des Départements et dont l'aide est donc capitale pour les Pyrénées-Orientales.
Autre gage de confiance, la bonne gestion qui est assurée à la Région. Depuis 2004, et je sais de quoi je parle en tant que premier vice-président délégué aux Finances, nous avons fait passer la dette de la collectivité de 11,2 % à 4 %. Un tel effort, c'est se donner les moyens de répondre aux attentes des habitants. Le désendettement permet de dégager des marges de manoeuvre. Au lieu de donner l'argent aux banquiers, mieux vaut le mettre directement sur le terrain par le service public. Pour l'économie, l'emploi, nos concitoyens et nos territoires.
Conserver notre Région à gauche, c'est donc aussi s'assurer que nos collectivités qui sont aujourd'hui menacées auront encore du répondant. Ce qui fait notre force, c'est notre cohésion. C'est notre bilan qui est aussi notre avenir !