J’ai lu avec satisfaction l’interview de Pierre Moscovici, Député du Doubs et membre du Bureau National du Parti Socialiste, qui était à Montpellier récemment et répondait aux questions du Journal Midi Libre. Il a bien sûr été interrogé sur le « cas Frêche ». Il a eu la seule réponse qui vaille : le Parti Socialiste a tranché, fin de l’histoire…
Je suis effaré depuis dix jours de voir que certains, nationalement ou localement, continuent à essayer de faire des coups médiatiques sur notre dos ! Partout ailleurs tout le monde serait ravi de voir 70 % puis 90 % de 15 000 militants voter dans le même sens. Pourquoi est-ce que quand ça arrive chez nous, ça dérange ? Faudra-t-il à la fin nous excuser d’être unis autour de notre leader qui depuis 5 ans à la tête de cette Région démontre chaque jour son efficacité et son intelligence politique ?
On a voulu nous imposer des alliances qui n’ont pu aboutir nulle part ailleurs en France. L’alliance avec les Verts avait d’autant moins de chances d’aboutir ici que la haine portée par leur leader contre Georges Frêche n’a rien de politique mais n’est que le fruit d’une rancœur personnelle, d’une bataille sentimentale. La question que je me pose, moi, aujourd’hui, c’est s’ils passeront la barre des 5% qui leur permettrait de fusionner avec notre liste (si tant est qu’ils en aient la volonté). Car depuis dix ans, nous avons fait nos preuves, et particulièrement dans les Pyrénées-Orientales, en terme de développement durable. Nous ne sommes pas dans les discours ici, nous sommes dans l’action et les réalisations !
On a aussi voulu nous trouver une autre tête de liste et monter une liste alternative. En vain. Pas étonnant. Car Georges Frêche est le mieux à même de faire gagner notre Région à gauche. Pensez-vous décemment que nous, leaders socialistes dans chaque département, tous autant que nous sommes, serions inconscients au point de foncer vers la défaite ? Si nous avions considéré que Georges Frêche représentait un danger, nous aurions travaillé différemment, soyez-en sûrs. Le PS a reporté au maximum sa décision, refusant de voir la réalité. Aujourd’hui, elle lui saute aux yeux : il n’y a pas de meilleure solution.
Ces quelques gens qui veulent changer la situation actuelle, qui font fi des deux votes et de la décision prise à l’unanimité en Bureau National, essaient de faire notre bien malgré nous. Ce sont les mêmes qui ont voulu faire notre bien malgré nous en soutenant une candidature autre que celle que nous voulions sur la 4ème circonscription lors des dernières législatives. On a vu le résultat. On nous parle de rénovation. La 1ère des rénovations serait de respecter le vote des militants, qui plus est validé à l’unanimité en bureau national et qui n’a souffert d’aucune remarque lors de la Convention Nationale de Tours. Une autre rénovation serait d’arrêter de prétendre mieux connaître la réalité locale quand on est à Paris !!
Nous sommes le Parti Socialiste du terrain. Nous sommes le Parti Socialiste de la proximité. Nous sommes le Parti Socialiste qui gagne. Ça mérite le respect ! Nous soutenons un exclu blanchi par la justice mais qui dérange parce qu’il parle fort. Et alors ? Ici, nous faisons de la politique avec l’accent de la Méditerranée.
Ces polémiques doivent cesser, à tous niveaux. C’est stupéfiant d’entendre, depuis l’extérieur de la Région surtout, ces prétendus détenteurs de valeurs morales qui voudraient en plus nous faire passer pour les dévergondés de l’affaire. Nous n’avons pas besoin, au sein du Parti Socialiste, d’une police de la pensée ! Notre seul adversaire aujourd’hui, c’est la droite. Notre seul objectif aujourd’hui, c’est la victoire pour continuer et amplifier notre travail pour nos concitoyens, depuis cette institution qu’est la Région.