Christian Bourquin

Martine Aubry voudrait me licencier !

Alors, exclu ou en dehors du PS ? Depuis hier soir, c'est la question que l'on me pose. L'interrogation est légitime tant les déclarations officielles qui ont été faites à la sortie du Bureau National sont imprécises. Suis-je exclu ou en dehors du parti ? Ni l'un, ni l'autre, pourrais-je répondre ! Et pour deux raisons.

 

Tout d'abord, le Bureau National du PS n'est pas habilité à se prononcer sur de tels sujets. Par ailleurs, je rappelle que les listes d'Hélène Mandroux n'ayant pas été soumises au vote des militants, elles ne sont donc pas officielles et les statuts du PS sont sans équivoque. La liste que je conduis, elle, a bien respecté le processus démocratique et elle a recueilli 92 % d'avis farovables. Elle a même été validée par la Convention Nationale du parti, encore conformément aux statuts du PS, et cela n'a pas été défait ! Je me permets une petite piqure de rappel mais elle est essentielle : seule une faute manifeste très grave pourrait défaire ce qui a été entériné. Le parallélisme des formes est incontournable en termes de légalité des procédures...

 

Tout ce que m'inspire la situation, c'est que Martine Aubry veut faire de l'autoritarisme et elle confond cela avec une quête de crédibilité et d'autorité. Elle voudrait me licencier mais exclu ou pas du PS, je reste de toute façon le même ! Dans cette histoire qui démontre que la Première secrétaire du parti est une piètre gestionnaire des situations complexes, on peut parler de "tartarinade" car on tente de contenter tout le monde sans satisfaire personne ! Cette charge de Paris contre les élus locaux démontre le fossé qui existe entre les soi-disant élites qui voudraient diriger et le terrain que nous incarnons. La géométrie variable de ces comportements s'apprécie à la lumière du mutisme que ces mêmes 40 bobos parisiens ont observé quant à la nomination par Nicolas Sarkozy du socialiste Didier Migaud à la tête de la Cour des comptes ! Et on voudrait nous mettre sur le grill, nous ? Ben voyons, on n'est plus à une incohérence près... J'allais oublier cette drôle de "mission de réconciliation" qu'on nous promet après les régionales : personnellement, je ne suis fâché avec personne !...

Vous l'aurez compris, je reste imperturbable car ce qui importe, ce sont les voix des électeurs. C'est la raison pour laquelle mes colistiers et moi, nous continuons à faire campagne et à défendre le programme que nous portons. On continue le travail engagé et c'est ce que les habitants du département et de la région attendent de nous.

Le deuxième débat sur France 3

Il suffit de cliquer, c'était hier soir sur France 3, avec Jean-Louis Roumégas, René Revol et Paul Alliès sur le thème "Quel programme pour quelle gauche ?" :

http://sud.france3.fr/info/languedoc-roussillon/elections-regionales-2010/retrouvez-les-debats-de-france-3-61075379.html?onglet=videos&id-video=000098490_CAPP_spcialergionalesenLanguedocRoussillon_210220101727_F3

Réunions publiques de la liste que je conduis : prenez date !

Quelques changements sont intervenus sur la première liste de réunions publiques que je vous avais communiquée. Voici donc une version corrigée, avec toutes les dates jusqu'au premier tour des élections régionales, le 14 mars. Venez donc rencontrer l'équipe que je conduis, nous sommes à votre écoute et chacun de nos rendez-vous réunit entre 80 et 200 personnes. L'une de nos 32 réunions publiques passe forcément près de chez vous !

• mardi 23 février, RDV au centre associatif et culturel de Rivesaltes, à 18h30

• mardi 23 février encore, hall aux sports de Millas, à 20h30

• mercredi 24 février, foyer rural de Saint-Paul-de-Fenouillet, à 18h30

• mercredi 24 février, foyer rural de Sournia, à 20h30

• jeudi 25 février, office du tourisme de Font-Romeu, à 18h30

• jeudi 25 février, salle des fêtes d'Olette, à 20h30

• vendredi 26 février, salle des fêtes de la mairie de Latour-de-France, à 18h30

• vendredi 26 février, salle Vives au Soler, à 20h30

• mardi 2 mars, salle Trescases à Amélie-les-Bains, à 18h30

• mardi 2 mars, salle des fêtes du Boulou, à 20h30

• mercredi 3 mars, centre culturel de Port-Vendres, à 18h30

• mercredi 3 mars, salle Buisson à Argelès-sur-Mer, à 20h30

• jeudi 4 mars, meeting départemental à la salle polyvalente de Toulouges, à 19h – en présence de Georges Frêche

• vendredi 5 mars, salle de la mairie de Saillagouse, à 18h30

• vendredi 5 mars, salle des Pyrénées à Mont-Louis, à 20h30

• mardi 9 mars, salle Léon-Grégory à Thuir, à 18h30

• mardi 9 mars, salle Jean-Jaurès à Saint-Estève, à 20h30

• mercredi 10 mars, salle Calvet à Bourg-Madame, à 18h30

• jeudi 11 mars, salle des mariages à Pollestres, à 18h30

• jeudi 11 mars, salle des Libertés à Perpignan, à 20h30

• vendredi 12 mars, salle Cerda à Cabestany, à 19h.

Bravo Martin Fourcade !

Changement de sujet, ce soir, alors que je vous parle depuis plusieurs jours des régionales : Martin Fourcade vient de décrocher une médaille d'argent en biathlon aux JO de Vancouver !!! Superbe performance, arrachée après une course difficile ! On connaissait à Martin une âme de champion et il vient de le confirmer au plus haut niveau ! Un grand bravo au médaillé mais aussi à son frère Simon et à leur père, maire de La Llagonne ! Une fois encore, le sport catalan est à l'honneur. Je suis d'autant plus fier que le Conseil Général que je préside accompagne le comité départemental de ski et les sportifs de haut niveau des Pyrénées-Orientales. Merci de nous faire vivre de telles émotions !

Le train à 1 euro, une révolution en marche

Je vous en avais parlé sans entrer dans les détails mais ça y est, nous avons officiellement présenté avec Georges Frêche l'une des mesures phares de notre programme, le TER ou train à 1 euro. C'était il y a quelques jours à Montpellier et j'ai réabordé le sujet avec la presse à Perpignan (photo ci-dessous). Jean-Claude Gayssot, Vice-Président de la Région délégué aux Transports, était à mes côtés car nous avons visité ensemble la plateforme aéroportuaire de Perpignan-Rivesaltes. Avec mes colistiers, nous avons ensuite animé une réunion publique qui a réuni plus de deux cents personnes à Perpignan...

Mais j'en reviens au train à 1 euro. Nous l'avons annoncé, si nous sommes réélus, le dispositif sera effectif dès 2011. Quel est donc le principe ? Le même que celui du bus que j'ai mis en place dans les P.-O. fin 2008 : un euro seulement pour tout déplacement sur les lignes de TER de la région. Les tarifs ne varieront plus en fonction de la distance parcourue et les économies réalisées par les usagers pourront atteindre des dizaines d'euros selon les parcours !

Avec une telle mesure, nous parions sur une fréquentation des TER multipliée par quatre ou cinq. Trop ambitieux ? Sachez que depuis 2004, la politique de développement des TER que nous avons initiée a déjà permis de faire bondir le nombre de voyageurs de l'ordre de 30 % ! Notre objectif est donc réalisable et j'en veux encore pour preuve l'exemple du bus à 1 euro : la fréquentation des lignes du département ont été multipliées par quatre en moins d'un an ! Lorsque l'on sait que les dépenses consacrées aux transports arrivent en deuxième position dans le budget des ménages, on comprend qu'une telle mesure soit couronnée de succès ! C'est ce que j'appelle une vraie politique en faveur du pouvoir d'achat. On facilite la mobilité des travailleurs, celle des jeunes, des retraités mais aussi celle des touristes !

Pour faire face au manque à gagner sur le prix des billets de TER, nous prévoyons de mobiliser 30 millions d'euros la première année. C'est une somme importante mais que nous récupèrerons sur le volet "lycées" grâce aux nombreuses rénovations que nous avons menées dès notre premier mandat... 30 millions en 2011, donc, puis 15 millions en 2012 et un retour à l'équilibre en 2013. Là encore, je reprends l'exemple du bus à 1 euro qui a largement inspiré le programme de la Région : grâce à la hausse du nombre d'usagers, les recettes annuelles ont même augmenté de 50% !

Déterminant pour le pouvoir d'achat des ménages, le train à un euro aura également des répercussions sur l'environnement car les rejets en CO2 seront limités si les voitures restent au garage... Que des points positifs, donc, et que nous avons vérifié dans les Pyrénées-Orientales grâce au bus à 1 euro !

Un autre débat sur France 3

Je retourne ce 21 février dans les studios de France 3 à Montpellier pour enregistrer un deuxième débat, sur le thème "Quel programme pour quelle gauche ?". Trois autres invités seront présents sur le plateau : Jean-Louis Roumégas, tête de liste pour "Europe Ecologie Languedoc-Roussillon" , René Revol, pour "A gauche maintenant", et sans doute Paul Alliès pour "Retrouvons nos valeurs". J'écris "sans doute" car M. Alliès n'a pas formellement confirmé sa venue mais il devrait représenter la liste d'Hélène Mandroux... Le débat sera diffusé le jour-même, après le Soir 3 aux alentours de 22h45.

Une équipe renouvelée, expérimentée et proche de vous !

Si l'actualité m'a conduit à faire quelques brefs commentaires sur les listes d'Hélène Mandroux, je voudrais à présent vous en dire plus sur celle que je conduis, car elle mérite, elle, d'être présentée en bonne et due forme !

Cette équipe qui représente les Pyrénées-Orientales pour la liste de Georges Frêche est composée de 14 personnalités riches de leurs convictions et de leurs engagements militants et professionnels. Leurs valeurs, profondément ancrées à gauche, sont celles de la solidarité, de l'égalité des chances, du développement durable et du partage de la croissance.

A leur tête, en tant que premier Vice-Président de la Région et Président du Conseil Général, je peux dire que j'ai été un artisan important de la victoire en 2004. Tous animés par la volonté de poursuivre avec Georges Frêche le travail considérable accompli lors de ce mandat, mes colistiers et moi continuerons à être les relais efficaces des Pyrénées-Orientales au Conseil Régional.

Cette équipe est jeune et renouvelée puisque n'y figurent que deux sortants, Jacques Cresta et moi-même. Ce vivier d'énergie nouvelles, issues d'horizons différents, contribue de manière féconde à la réflexion sur l'avenir de la région et aux propositions de la liste "Tous pour le Languedoc-Roussillon". C'est également une équipe expérimentée et proche de la population, dont tous les membres sont impliqués fortement dans la vie collective, élus dans diverses collectivités, militants politiques, associatifs ou syndicalistes. A l'image de la diversité des forces politiques de progrès de notre département, cette liste rassemble largement à gauche : des membres du Parti socialiste, des membres du Parti communiste, des écologistes, des chasseurs, des membres du Mouvement des citoyens, des Radicaux de gauche...

Notre ambition consiste à mettre notre savoir-faire au service d'une démarche de progrès pour nos concitoyens, d'un projet audacieux et ambitieux pour notre département et notre région dont le potentiel considérable impose des élu(e)s compétents et exigeants en termes de résultats. Forts de notre expérience et de nos réussites dans les Pyrénées-Orientales, nous entendons inspirer la politique régionale sur certains grands thèmes comme le train à 1 euro, le développement des énergies renouvelables, le rayonnement du catalan ou encore la valorisation du patrimoine historique et culturel. Une chose est sûre : nous nous investirons sans relâche pour améliorer la situation de l'emploi, la qualité de vie et celle de l'environnement en Pyrénées-Orientales.

Les 14 noms : 1. Christian Bourquin – 2. Hermeline Malherbe – 3. Jacques Cresta – 4. Josiane Collerais – 5. Yves Piétrasanta – 6. Suzanne Delieux – 7. Marcel Mateu – 8. Françoise Bigotte – 9. Jean Roque – 10. Marie-Josée Ruiz – 11. Alexandre Reynal – 12. Josette Pujol – 13. Jean-Jacques Lopez – 14. Ségolène Neuville.

La liste de Mandroux dans les P.-O.

Cette liste n'est rien d'autre qu'une liste du PS parisien qui a sous-traité à  des candidats largement inconnus, sans crédibilité politique et même parachutés (7 sur 14 sont au PS localement). Cette liste est illégitime car elle n'a pas été soumise  au vote des militants comme l'impose les statuts de ce parti démocratique, le Parti Socialiste. Cela ne m'impressionne pas plus aujourd'hui que les jours passés. Pour ma part, je continue la campagne électorale avec cette large adhésion populaire constatée tous les jours sur le terrain autour des mesures phares que nous portons comme un ordinateur portable pour tous les élèves de seconde dès la rentrée 2010 et le train à 1 euro (train à 1 euro pour toutes les destinations de la région comme le bus à 1 euro en dans les Pyrénées-Orientales). C'est cela le plus important !

Le maire de Prades avait encore changé d'avis !

Après avoir dit "oui", après avoir dit "non", Jean Castex a finalement accepté de participer au débat qui sera diffusé demain matin sur France 3. L'enregistrement s'est déroulé cet après-midi à Montpellier et le maire de Prades a annoncé sa venue en toute fin de matinée. Se serait-il ravisé à cause des quelques lignes écrites sur ce blog hier soir ? Je ne peux rien affirmer, étant donné que M. Castex n'a pas justifié sa participation de dernière minute. Reconnaissons lui au moins une constance : il n'avait pas non plus expliqué pourquoi il avait décidé d'annuler !... Nous avons donc débattu à quatre, Jean Castex, Louis Aliot, Agnès Langevine et moi-même. Est-ce que ça s'est bien passé ? Pas trop mal je dirais... Regardez donc l'émission "La voix est libre" ce matin à 11h08 !

Castex se défile et ne débattra finalement pas avec moi sur France 3

Petit changement de programme concernant le débat que j'enregistrerai ce vendredi après-midi dans les studios de France 3 à Montpellier : Jean Castex a tardivement annoncé qu'il ne viendrait pas, pour je ne sais quel prétexte. Dois-je en déduire qu'il s'est dégonflé ? Je vous laisse en juger par vous-même, sachant  que c'est quand même Raymond Couderc qui avait lancé l'idée de débats entre candidats il y a plusieurs semaines... Dommage que ces messieurs de l'UMP ne commencent pas par tenir leurs engagements !...

En l'absence de Jean Castex, je débattrai donc avec Louis Aliot, tête de liste départementale pour le FN, et Agnès Langevine, tête de liste pour Europe Ecologie dans les P.-O., qui a accepté de pallier la défection du maire de Prades. La population des Pyrénées-Orientales a encore loupé une occasion de découvrir M. Castex, ce parachuté plus préoccupé à passer son temps dans les salons parisiens qu'à s'intéresser à la vie locale. Pas très brillant...