Vous avez pu le lire dans la presse, le groupe UMP qui siège au Conseil Général a été débouté par le Tribunal administratif de Montpellier qui a rejeté sa demande d'annulation des délibérations votées par notre Assemblée pour mettre en place une régie de transport départementale. Une fois encore, mon opposition souhaitait contrer le bus à 1 euro qui fait pourtant l'unanimité au sein de la population. Laissons de côté leurs pauvres arguments tentant de faire croire que le Conseil Général profite – je les cite - de la "misère" des gens en ayant mis en place un tel dispositif. Etre à ce point malhonnête se passe de commentaires et sincèrement, je préfère plutôt sourire car si Jean Rigual et ses collègues ont été déboutés, c'est parce qu'ils ont été incapables de fournir à la justice les documents qu'on leur réclamait ! Pas vraiment sérieux tout cela, vraiment pas...
Ce que révèle cet épisode, c'est que mes opposants s'en remettent désormais systématiquement à la justice pour tenter de m'atteindre. Etant incapable d'avancer et de débattre sur des sujets essentiels, l'UMP locale demande aux juges de faire le boulot qu'elle refuse de faire, par entêtement ou par incompétence. Je parle d'entêtement car dans le même temps, les conseillers généraux UMP approuvent à 98 % les textes que je fais voter. On peut donc dire que la politique que je mène fait plutôt consensus mais allez comprendre, depuis 1999, le Conseil Général que je dirige a fait l'objet de 468 contentieux, soit une quarantaine par an ! Quelle logique y-a-t-il derrière tout cela ? Aucune, si ce n'est de tenter de me déstabiliser au nom d'un pseudo principe énonçant qu'un opposant s'oppose ! Pas vraiment constructif tout cela, vraiment pas...
Si, faute de mieux, les conseillers généraux UMP se veulent donc procéduriers, ils n'ont rien à envier à leurs collègues parlementaires et notamment une certaine députée-maire qui, depuis 2004, a intenté 24 procédures judiciaires contre le Conseil Général dans ce que certains considèrent comme "l'affaire (fleuve !) du lac". Une audience avait encore lieu ce 22 juillet, autour de la question des toilettes publiques du site. Si je regrette moi aussi qu'un tel sujet fasse toujours l'actualité, reconnaissez tout de même qu'il y a, là encore, une forme certaine d'entêtement à avoir muré plusieurs fois les installations sanitaires du lac qui appartiennent au Conseil Général ! Pas vraiment glorieux tout cela non plus, non. Vraiment pas...