Ce 21 novembre, dans l'hémicycle du Conseil général des Pyrénées-Orientales, avait lieu l'élection du nouveau président - une présidente en l'occurrence puisque c'est Hermeline Malherbe-Laurent qui me succède - de l'Assemblée départementale. Il y avait naturellement la foule des grands et beaux jours, puisque les tribunes, les coulisses, ainsi que la salle du hall Guy-Malé affichaient complets.
Dans mon discours, durant lequel j'ai insisté sur ce "temps des femmes qui est enfin venu !" et qui permet à une élue issue d'un canton perpignanais de s'installer aux commandes d'une collectivité territoriale forte de 430 000 habitants, j'ai également tenu à mettre l'accent sur l'activité économique de notre département.
Comme souvent, lorsqu'il s'agit d'ouvrir la voie des réformes, ou de moderniser l'action comme la majorité départementale de gauche vient encore de le faire publiquement et démocratiquement avec l'élection d'Hermeline Malherbe à la présidence du Conseil général, certains parlent, tournicotent sur leur "moi je", tandis que d'autres passent aux actes. Avec bonheur et joie, comme ce fut souvent le cas dans notre Assemblée.
Georges Frêche avait annoncé "le temps des Catalans", moi j'ajoute que "le temps des femmes est venu". Ce n'était pas si évident, je l'avoue, tellement il y avait de compétences, de gens solides pour prendre les rênes dans cette Assemblée, et pourtant nous l'avons fait. Nous l'avons fait propre, net, déterminé et rapidement. Comme pour mon installation à la présidence de la Région Languedoc-Roussillon. Parce que nous savons ce que nous voulons, nous, nous sommes des équipes. Alors que les-esprits-médisants-de-service s'étaient précipités à la "BAL" (boîte aux lettres) des plumitifs pour annoncer qu'il y allait y avoir du sport, voire de la castagne comme on dit chez nous dans le Midi... Une fois de plus, ceux-là sont rentrés chez eux bredouilles. Combien de temps encore faudra-t-il attendre pour que les médias leur coupent tout écho au risque de se ridiculiser eux-mêmes ?
Ces professionnels de l'enquiquinement, qui passent leurs nuits et leurs jours à détruire, à déballer, à manipuler, à désinformer, se sont trouvés un nouvel os à ronger : le port de Port-Vendres. Ils ne veulent pas d'un 3e quai à l'intérieur du port. Peu leur importe que chaque jour qui passe, ou presque, nous éloigne des contrats économiques parce qu'il n'y a pas, justement, de 3e quai. Peu leur importe les quelques 600 emplois à préserver en maintenant nécessairement une activité réelle et ambitieuse. Peu leur importe les 200 créations d'emplois qu'entrainerait la réalisation de ce 3e quai. Peu leur importe le développement touristique tant attendu dans tous les secteurs de la Côte Vermeille directement concernés... Ils s'en fichent comme ils se fichent de tout. Ils ont une vision obtuse de notre territoire, ils sont incapables de voir au-delà de leur "jardin". La faisabilité et la pertinence de ce chantier - une nouvelle chance économique pour le département - nous obligent à avoir du courage pour aller de l'avant. Fort du soutien des dockers sur place, des entreprises du Grand-Saint-Charles, des acteurs locaux et départementaux de la vie économique, le Département et la Région assumeront leurs responsabilités dans ce vaste projet.
Le port de Port-Vendres n'est pas que celui d'une commune, c'est celui d'un département, d'une région, de la France ! Au même titre que Marseille, Sète et La Nouvelle, il y a Port-Vendres en Méditerranée. C'est l'emploi, c'est l'économie, c'est le quotidien de toute la population. C'est de la vie des habitants sur un territoire dont il est ici question, et l'Assemblée départementale s'est toujours souciée des solidarités à travers le bien-être de chacune et chacun, au nom de l'intérêt général.