A l’unanimité, j’ai été élu, il y a deux jours, à la présidence du conseil de surveillance du Centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Montpellier. 12 voix sur un total de 12 votants, c’est une belle marque de confiance qui m’a été accordée. D’autant qu’un Président de Région à la tête d’un CHRU, c’est une première en France ! Il en effet de coutume que ce soit le maire de la commune d’implantation qui soit désigné. Le 30 juin dernier, Georges Frêche avait remporté les suffrages mais une ambiguïté pouvait persister en raison de son double mandat de Président de la Région et de l’Agglo de Montpellier. Au travers de mon élection, et donc de cette nouvelle succession, c’est bien le Président de Région qui est mis à l’honneur.
Le CHU de Montpellier ayant une vocation régionale, je trouve tout à fait justifié de m’y investir en tant que Président de Région. Comme Georges Frêche, j’entends résolument inscrire le CHU dans le Languedoc-Roussillon. L’une de mes priorités sera bien sûr de renforcer les trois champ d’actions de cette noble institution, à savoir les soins, l’enseignement et la recherche. Mais je souhaite aussi mettre l’accent sur l’aménagement du territoire et j’ai pris l’engagement, dès hier, d’être exemplaire en ce qui concerne les maisons de santé et leur répartition territoriale. Que ce soit au travers de l’éducation ou de la recherche, la Région a fait de la santé l’une de ses priorités et c’est à ce titre que dans le cadre du plan Campus, elle a récupéré la maîtrise d’ouvrage de la construction de la nouvelle fac de médecine de Montpellier. Il y a beaucoup à faire, oui, mais j’entends bien aller très loin sur ce terrain là…
Fraîchement élu, ma première tâche a été de proposer un candidat pour le poste de vice-président du conseil de surveillance du CHRU. J’ai avancé le nom de Jean-Pierre Moure, Président de l’Agglomération de Montpellier, qui a été lui aussi élu à l’unanimité !