Après ma victoire en mars 2001, sur le canton de Millas, François Calvet (UMP), mon adversaire malheureux, avait introduit un recours en invalidation de mon élection devant le tribunal administratif de Montpellier. Ainsi que le commande la procédure, des mémoires rédigés par les avocats respectifs avaient été échangés au cours de l’été 2001.
Dans le cadre de cette procédure, et alors que la date de l’audience était arrêtée au 26 septembre 2001, François Calvet (UMP) faisait état, dans un ultime mémoire communiqué le 21 septembre 2001, d’une lettre anonyme concernant un chèque et la dépense d’un chauffeur au cours de ma campagne pour le canton de Millas. Cette lettre anonyme était étonnamment très juridique et, compte tenu de l’énumération des articles du Code Pénal qui devraient être mise en œuvre pour me sanctionner, les peines étaient déjà prévues !!!
La date d’audience au tribunal administratif était un mercredi et le jour de réception du dit mémoire était le vendredi précédent. Au cours du week-end, nous avions discuté, avec mon avocate, des raisons de ce mémoire de dernière heure et nous avions alors déduit des accusations contenues dans cette lettre anonyme, que le chèque que j’avais remis à Elie Puigmal (PS), à sa demande en mai 2001, après les élections, pour combler le déficit de trésorerie de mon parti, pourrait être concerné.
Or, aucun reçu, aucune attestation du versement de cette somme ne m’avait été remis. Nous décidions alors qu’il convenait que j’obtienne une attestation d’Elie Puigmal, 1er secrétaire départemental du PS à l’époque.
Par ailleurs, nous établissions un mémoire en réponse qui était transmis au tribunal de Montpellier par fax le lundi même. Ce mémoire ne faisait pas état de cette attestation que je devais demander, mais répondait simplement et en pure technique, aux accusations relatives au chauffeur et à la prétendue minoration de mes comptes de campagne. Voir à ce propos ma précédente note : 3- La pseudo affaire du chauffeur.
Dès le lundi, j’appelais Elie Puigmal (PS) pour le rencontrer et rendez-vous était pris pour le mardi matin. Le mardi 25 septembre au matin, je rencontrais Elie Puigmal au Conseil Général et je lui demandais d’établir ce document. Je lui fournissais un modèle, établi la veille par mon avocate, afin que les formes requises par la loi soient respectées.
À ma grande surprise, Elie Puigmal rechignait en prétextant qu’il devait « demander l’avis de ses avocats »…
Claude Cansouline, Président du groupe PS au Conseil Général, passait alors fortuitement dans mon bureau, comme il le faisait souvent à son habitude, et intervenait alors. Claude Cansouline, ainsi qu’il a pu le raconter, avait demandé à rester seul avec Elie Puigmal dans mon bureau. Il lui avait dit alors en toute simplicité d’établir ce document s’il avait reçu le chèque ou de ne pas l’établir s’il n’avait pas reçu ce chèque.
Au bout de quelques secondes, leur discussion terminée, je revenais dans mon bureau. Elie Puigmal établissait alors un document manuscrit qu’il me remettait. Il partit ensuite avec Claude Cansouline, dans la même voiture officielle, pour me représenter auprès d’Antoine Sarda pour une manifestation et restait avec Claude Cansouline pour déjeuner et passer un bon après-midi ensemble sur une terrasse de restaurant, au soleil, du côté d’Estagel.
MAIS REVENONS À L’ATTESTATION.
Je transmettais alors ce document à mon avocate en fin d’après-midi. Nous constations ensemble que cette attestation manuscrite n’était pas conforme au modèle dactylographié donné et conservé par Elie Puigmal.
L’attestation manuscrite d’Elie Puigmal était irrégulière dans la forme et dans le fond. Mon avocate me faisait remarquer que de toute manière, elle ne servait à rien pour la procédure. Et je lui faisais remarquer à mon tour que cette attestation venait d’avoir une utilité politique puisque je savais dorénavant qu’Elie Puigmal (PS), qui venait d’être élu aux cantonales et aux municipales de St Estève en très grande partie grâce à mon soutien, mes conseils et mes actions à ses côtés, avait un comportement pour le moins curieux à mon égard…
CETTE ATTESTATION N’A JAMAIS SERVI !!!
Cette attestation n’a pas été envoyée ni déposée auprès du Tribunal Administratif de Montpellier, ni nulle part d’ailleurs. Ce qui a été vérifié par le Parquet de Perpignan. Ce document n’a donc jamais servi.
• Le mercredi 26 septembre 2001, à 9H30, l’audience avait lieu au Tribunal Administratif de Montpellier. Au sortir du Tribunal, j’apprenais, par fax, la rétractation d’Elie Puigmal à propos de son attestation. Il le confirmera le lendemain par lettre recommandée. Peu importe, à aucun moment il n’a été question de l’utiliser…
• En octobre 2001, le Tribunal Administratif valide mon élection. François Calvet (UMP) fait appel de cette décision devant le Conseil d’Etat, plus haute juridiction en la matière en France.
• Novembre 2001, très exactement le 16, Elie Puigmal (PS) va faire des « aveux spontanés » auprès du Procureur de la République. (Je l’ai déjà évoqué dans ma note intitulée : « 3-La pseudo affaire du chauffeur ». Il avoue avoir fait un « faux »… Mais aussi que je l’y aurais contraint, avec Claude Cansouline et ma secrétaire !!!
• Depuis, les accusations de la justice pleuvent comme à Gravelotte au motif de : « complicité de faux » avec non pas « usage », mais « intention d’usage »…
- Complicité par « instructions » pour moi.
- Complicité par « instructions » pour Claude Cansouline.
- Complicité par « fourniture de moyens » pour ma secrétaire qui avait porté du papier blanc. Mais ils ont renoncé aux poursuites à son égard !
- Complicité par « aide matérielle » pour mon avocate qui avait préparé un modèle qui a bizarrement disparu.
Nous allons tous au Tribunal Correctionnel avec ces « charrettes d’accusations » pour un document qui n’a jamais servi !! Tous complices d’Elie Puigmal, auteur du « faux » !!!
DRÔLE DE JUSTICE !!! Jugez-en vous-mêmes.
• On me reproche, non pas d’avoir piqué dans la caisse, mais d’avoir mis de l’argent personnel dans la caisse de mon parti ;
• On me reproche d’avoir été leader de la campagne des élections municipales et cantonales de 2001 et d’avoir été conduit par un chauffeur hors de mon canton de Millas pour les besoins de soutien aux candidats de gauche ;
• Et on me reproche d’être le complice de celui-là même qui est allé spontanément « dénoncer » mes « nombreux déplacements » pour ces campagnes…
Depuis six ans !! Six ans de calomnies, de traîtrises et de manipulations… Mais qu’importe, ce sont six années au cours desquelles je n’ai eu de cesse de travailler pour l’avenir de notre département.
RIEN, NI PERSONNE, NE PARVIENDRA À ME DÉTOURNER DE CETTE TACHE QUE JE CONTINUERAI À MENER AVEC VOUS ET POUR VOUS.